Rapport d'étude de la population d'ombre sur l'Allagnon

http://www.cantal-peche.com/article_196_1_etude-genetique-des-ombres-communs-de-l-alagnon_fr.html?fbclid=IwAR2cW2TAcHWHAyBw8pJfWtXx-1hw7E_tIUf6WRAhen4sSZDJVJEaSsE5GW8

Sujet très intéressant

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Salut,

Merci Christian,

@Vincent87 , voilà de la lecture :wink:

A plus,

Patrick

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La question que je me pose c’est de savoir si les pecheurs sont réellement capable de comprendre ce type de document mais aussi d’en estimer les limites. Par exemple, comment peut on vraiment estimer l’impact génétique des alevinages sur une rivière qui en réalité n’a jamais été alevinée ? (ah si 2 poches de 1000 alevins de l’année depuis 10 ans repartis sur 10km dont 99% n’ont pas passé l’hiver). Bizarrement l’échantillion de 2003 est tres suspect a ce niveau… Ca change bien sur pas fondamentalement le coeur de l’étude qui est bien faite et bienvenue dans le contexte actuel de disparition des lignées natives de ce poisson !

A+
J

Effectivement un sujet très intéressant, j’ai eu la chance de participer à une pêche électrique et quelques belles surprises , j’en profite pour saluer les présidents de Massiac et de Murat et de l’excellent travail mené…et qui porte ses fruits sur une rivière splendide capable de vous offrir le pire et le meilleur ,tout est fait pour le pêcheur en terme d’aménagement…

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Les détails techniques sont intéressants pour ceux qui sont en mesure de les comprendre. Pour les autres les conclusions sont suffisantes pour prendre des décisions pratiques intelligentes, c’est à dire totalement à l’opposé de ce qu’il se passe actuellement dans certains département comme le 43.
Je suis sidéré de voir des personnes non compétentent (FD, aappma) décider du bien fondé d’alvinage ou autre soutient de population. Soyez modestes, c’est un sujet hautement technique et réservé à certains scientifiques, nous ne pouvons pour la plupart que comprendre les conclusions !

Et les conclusions ne peuvent être plus claires encore une fois :
« …Ceci dit, l’étude permet d’affirmer que la population d’ombres communs de l’Alagnon appartient à une souche locale native à forte valeur patrimoniale, non renouvelable en l’état en cas de disparition. Celle-ci mérite donc une politique de protection en conséquence, en mettant nottament un terme, comme cela a été fait depuis 2012, à toute opération de soutien artificiel avec des souches extérieures (même issues du reste du bassin de la Loire) dont on a pu au demeurant constater souvent l’inefficacité (Persat et al, 2016) alors que cela comporte toujours un certain risque sanitaire pour les populations natives. » (Source : http://www.cantal-peche.com/userfile/QUALITE_GENETIQUE_DES_OMBRES_COMMUNS_DE_LALAGNON.pdf)

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Il y a celle-ci, avec à peu près le même protocole, mais zone avec alvinage ++, ce qui permet d’en tirer des conclusions un peu plus fiables.

https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=3&ved=2ahUKEwi_-a_jnNHeAhVFhRoKHT3eC7IQFjACegQICRAC&url=https%3A%2F%2Froma87.gobages.net%2Ffiles%2F2015%2F06%2F2013-PERSAT-rapport-ombre-commun-87-vFDbd.pdf&usg=AOvVaw0WNg_mWFGR8gF_egSn545z

Je crois pas que celle là soit vraiment plus fiable sur le sujet de l’alevinage. Mettre 10 000 alevins/an sur la Vienne (50km ?), plus certains affluents, sans réelle planification, c’est négligeable. Juste pour comparaison, sur l’Allier, ils en sont a 20 000 alevins/an depuis 3 ans sur un secteur qui doit faire 15km. Et c’est déjà limite/limite pour faire pécher les gens, même si le parcours a un succes certains.
=> Si on veut vraiment créer des parcours a ombre sur des rivières qui s’y prete un minimum, il faut mettre de tres gros moyen, incompatible avec les finances d’une FD lambda. J’aimerais bien de temps en temps lire ça plutôt que d’utiliser des études génétiques qui sont super-interressantes mais qui ne sont pas vraiment informative sur l’alevinage (si se n’est qu’il a et qu’il est toujours tres mal réalisé !).

A+
J

@John78 : J’ai cru comprendre notamment par une étude génétique réalisée dans le 63 sur la TRF que les alevinages de truites réalisés depuis des décennies n’avait laissés quasiment aucune trace sur les poissons adultes que l’on retrouve dans la rivière dans le cas où les populations natives sont encore présentes.

Je comprends aussi que l’introduction d’ombres par alevinage a été efficace à plusieurs reprises dans des rivières où il n’était pas présent naturellement (Dordogne, Seine, Huisne).

Que l’on soit sur l’Allagnon, l’Allier ou la Vienne, les populations d’ombres sont endémiques. Pour quelles raisons selon toi la réponse à l’alevinage serait différente entre l’ombre et la truite ?

En fait, je suis pas certains que la réponse a l’alevinage soit tres différente entre la truite et l’ombre. La colonisation par la truite fario en NZ ou aux USA a été tres rapide, quelques décénnies. Par contre sur des milieux déjà colonisé, la cohésion génétique des populations locales est tres forte comme tu l’indiques. Pour moi la question centrale c’est donc de connaitre les facteurs qui explique cette tres forte cohésion, pour le moment, je crois pas qu’on aie les réponses…

A+
J

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