Bonjour a tous,
J’en appelle a l’expérience de chacun afin de m’y reconnaitre une fois sur l’eau, car je n’ai pas encore des décennies de palm derrière moi, donc j’apprends petit a petit
Comment reconnaissez vous les gobages?
Gros gobage sedge ou petit poisson j’ai constaté
remous petite mouche gros poisson, j’ai cru voir, mais le reste ?
Un gobage sur une émergente de sedge? un spent ? imago? subimago?
Bonjour,plusieurs école concernant les gobages,et beaucoup de paramètres à prendre en compte ,un conseil prend ton temps et observe voir un gobage c’est 50% de la prise le reste c’est toi.Bonne ouverture.
tu ne trouveras pas de réponse toute faite à ta question, le sujet est vraiment difficile, en fonction de la rivière et je dirais même que chaque poisson a un gobage différent.
gros gobages => sedge oui mais pas toujours, => mouche de mai, ou mais pas toujours…
impossible de pouvoir te répondre précisement. avec le temps, et tes connaissances du secteur ou tu pêches, tu arriveras plus ou moins à te faire une idée, mais ne te contente pas d’observer le gobage, observe l’eau et les insectes qui dérivent, c’est plus fiable.
perso je vais en général sur la grande majorité des gobages comme ça je ne risque pas de passer à coté du poisson de la saison au risque de prendre une truitelle, mais après tout, on va à la pêche pour le plaisir de faire monter une belle (entre autre), qu’elle fasse 15cm ou 40cm
Avec un peu d’habitude, on peut avec un minimum de marge d’erreur discerner les gobages de truites et d’ombres. Pour la taille des poissons, c’est aussi faisable avec l’habitude (sauf exception ou sur certaines rivières, les thons gobent comme des tocans, à la goutte).
Ensuite, avec beaucoup d’expérience, on peut reconnaitre les gobages sur sedges, fourmis, petits plécos, subimagos d’éphémère (les plus faciles), les spents d’FMR, les émergentes d’FMR.
Du coup, c’est beaucoup, beaucoup plus simple pour choisir la mouche à attacher à son bas de ligne.
Le moyen de savoir, c’est le contenu stomacal. Très utile dans les cas problématiques ou on n’a aucune piste. Sinon, une bonne vue ça suffit pour voir les insectes qui dérivent et qui sont pris.
Quelques principes qui comportent tout plein d’exceptions…:
les gobages d’ombres “claquent” en général plus que ceux de truites d’autant plus discrets (petit V, vague remous…) que le sujet est gros
gobage près d’une berge = c’est souvent une truite
gobage au milieu de la rivière: c’est souvent un ombre
gobage violent: souvent sur un sedge (tricoptère) dont l’éclosion est rapide
influence de la saison et donc de la température de l’eau
j’ai vu de beaux gobages d’ombres par températures très négatives…
à la fin du printemps, éclosions complexes de nombreux insectes différents: parfois compliqué à lire…
et tous autres éléments que l’on croit comprendre un jour et qui sont infirmés le lendemain…
Une seule règle: celle consistant à admettre qu’il n’y en n’a pas à nos yeux d’humains.
Là, plus que la lecture des gobages, il est fondamental de maîtriser l’échelle d’appétence des insectes chez les poissons. Ils ont en effet leur préférences en cas de choix multiples dans le menu du jour.
dans le doute je leur sers un plateau apéritif avec un peu de tout !!!
Merci pour ces précieuses info, je vais faire de mon mieux, cela pousserai presque a acquérir une paire jumelles… pour l’apprentissage
Pour reconnaître un gobage est ce qu’on peut deja dire qu’il faut avoir vu au préalable des éclosions? Ca peut paraître bête mais deja si on voit pas d’éclosion y’a quand même moins de chance que ce qu’on voit soit un gobage?
Heureusement que l’on essai de pêcher des gobages même quand on arrive pas avoir ce qu’elles prennent ou ce qu’il dérive ! parce que personnellement c’est quand même pas rare du tout ce genre de situation
surtout que des fois ça gobe et que les insectes sont encore sous la pellicule et la pour les voir faut être fort