RISE 2019 : Toutes les infos ...

Pour Tulle, je me trompe peut-être mais, j’ai pas l’impression qu’il y ai eu un bout d’article dans la presse locale, la Montagne .
J’ai été, moi aussi surpris par le peu de monde présent pour cette édition à peine 30 personnes ,pas de bande annonce de la FD19 ou 46 ,présente les autres années et surtout aucuns organisateurs du RISE présent cette année, pour la présentation habituelle ?

Bonsoir.

Voici comment c’est déroulé, la communication en Haute Marne :
Articles dans les trois journeaux haut-marnais. 75 affiches et 400 flyers (pas assez) édités par la FDPPMA52 mis dans toute la Haute-Marne est toute villes à 1h00 de route et autoroute de Chaumont.
Infos sur les forums Gobages, Saumonniers et FFPML. L’info mis aussi sur l’agenda en ligne sur le site du conseil génèral. Ensuite toutes les pages Facebook, la mienne, celle du club mouche de chaumont, de nos partenaires financiers, la ville de Chaumont, l’office de tourisme, les groupes de carnassier, pecheur de l’aube, les pêcheurs haut-marnais. Mais aussi sur la page FB d’un haut-marnais, commercial carpe, qui a pêcher l’Aymara et qui est intervenu avant la deuxième partie pour parler de ce poisson. Mais aussi le bouche à oreille certainement par ceux qui avaient assister au Rise 2018.

Voili voilou

Il est possible que les gens se lassent de voir des films de promotions pour guide de pêche et autres trailers superficiels.
J’ai hésité à y aller cette année car plutôt déçu depuis 2 années d’affilés, mais j’y suis quand même allé et malheureusement les films n’étaient vraiment pas à la hauteur. Faudrait peut-être que les sélectionneurs se rappellent que l’on va au Rise pour voir des films de pêche !

Le pire c’est qu’il ne s’agit pas d’un manque de compétence pour filmer ou monter. La plupart des films sont très travaillés, les montages complexes et très pro… Mais qu’est ce que c’est chiant à regarder ! Pas une scène de suspens, pas de stratégie, pas de dialogue, …
Ma plus grosse déception c’est le film de Luc Malbois, ce n’est pas le pire, mais ayant vu son petit film amateur sur la NZ, je m’attendais à voir un super film et j’ai juste vu un aperçu de paysage et deux trois poissons ferrés alors qu’on aurait dû être ébahi par les images d’une des plus belles destinations de pêche au monde. Pas un seul moment consacré aux pêcheurs pour comprendre leur stratégie, avoir des poussées d’adrénaline avec eux lorqu’ils tentent un poisson difficile !
C’est à l’américaine, superficiel. Une scène typique c’est : Poisson déjà ferré, une seconde plus tard dans l’épuisette puis photo en gueulant et hop on passe à la scène suivante.

En deux mots, tout dans la forme et rien dans le fond. Ca manque de sincérité. J’ai pris plus de plaisir à regarder les films des Chignards sur Youtube que d’aller au Rise.
J’espère qu’ils vont se réveiller parce qu’avec les moyens qu’ils ont il pourraient nous faire des merveilles. Il faut l’avouer le film de PM “Hoplias” est drôlement bien fait d’un point de vu esthétique.

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En fait cela vient juste du mode de financement. Le spectateur veut des films et ceux qui les produisent n’ont pas le budget d’une Super production.
Le matériel les déplacements le temps pour les images et le temps de montage.

Du coup ces films sont sponsorisés par des marques qui en contrepartie demandent que leurs produits soient exposés.

Cette critique devrait être la même pour le cinéma dans son ensemble sauf qu’il s’agit de produits de consommation courants auquel vous ne prêtez pas attention (ou que c’est plus discret) .
Sinon j’ai passé un bon moment en bonne compagnie c’est ce que me permet cet événement. Je recommencerai avec plaisir.

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c’est vrai que les films Devaux avec les frangins Chignard sont très réussis, on les voit discuter de l’approche, du lancer à adopter, je les trouve très immersifs, on se prend au jeu, comme celui de Mathias sur la Dordogne. Par contre les films type “hooké” ou à l’américaine j’adhère moins, les critiques soulevées par jdd sont aussi les miennes.

Beaucoup de réalisateurs voient en la maîtrise des moyens de produire un film une finalité plus que de simple outils.

Ça se voit, ils prennent leur pied à faire voler leurs drones, à faire des time lapse d’enfer, à les coupler avec des micro travelling… Certains, mais c’est plus rares s’occupent aussi de la qualité de la lumière et des images.

Mais ça c’est plus ou moins inné à la base.

Malheureusement, maîtriser le matériel comme les techniques n’est pas une fin en soi. Cela doit rester des outils au service du récit, un moyen de sublimer les émotions, de faire passer des sensations, des sentiments, des pensées voire un parti pris politique.

Ce qui manque à la plupart des films, c’est le travail préliminaire d’écriture, une logique dans le déroulement de l’histoire, le fil rouge qui guide le réalisateur pour faire un film engagé (dans une direction ou une autre mais engagé).

Comme souligné, un film de pêche ne se résume pas à une série d’images fussent-elles de qualité ou incroyables techniquement. Ce sont les émotions qui vont se dégager des séquences qui vont faire la qualité de l’oeuvre.

Comment faire éprouver des émotions à un pêcheur avec des images? Je n’ai pas vu les films en question mais à vous entendre bien peu de réalisateurs se sont posés la question.

Fred

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j y suis allé vendredi soir avec mon gamin au puy en velay la salle n etait pas pleine … personnellement j ai vraiment aimé le film sur le tarpon au gabon après je ne me souvient pas trop des autres films …il y avait je crois le premier film sur l islande avec les 2 gars qui recherchaient les truites impossibles a attraper que j ai trouvé fondamentalement chiant et insipide .
flylutz