Rupture barrage d’Espeyrac

Bonjour a tous,

Passer sous silence ou presque dans les médias.

Ce qui est dramatique c’est que l’exploitant a laisser faire la fuite au niveau des fondations.

L’exploitant a fait preuve d’un vrai amateurisme, lorsqu’on sait que les deux principaux risques d’un barrage sont la submersions et des fuites d’étanchéité.

Pas un mot de la FD 12.

Daniel.

en effet un bref passage dans un 13h !
on parlera d’un « accident » mais surtout dans ce cas là ne parlons pas de préméditation…

1 « J'aime »

Ce matin l’exploitant se défend de ne pas avoir entretenu le barrage.

Fred

oups ! excusez moi je me suis trompé "incident " et non "accident " et sans entretien…

1 « J'aime »

Quand je parle d’amateurisme, c’est que tu ne peut pas avoir une attitude attentiste en disant on surveille la fuite.

Si l’eau passe en dessous des fondations ou sur les cotés alors que la parois doit être étanche, il y a un très gros risques sur la structure. L’exemple français est le barrage de Malpasset.

C’est pas pour rien qu’ EDF a engager deux ans de travaux sur le lac de l’oule avec vidange complète du barrage.

2 « J'aime »

surveille comme le lait sur le feu, le barrage de Vouglans, le plus surveillé de France. Un barrage voute comme Malpasset …
A Espeyrac, c’était juste une prise d’eau de quelques mètres de hauteur d’eau, pas un barrage de 103 m de haut comme à Vouglans. Et là, par contre, barrage poids …

à +

2 « J'aime »

/:et en Ardèche , suite au drame de Malpasset ,EDF a doublé le barrage de la Palisse sur la Loire…

1 « J'aime »

Pour Malpasset les causes sont connues . Les appuis du barrage sur les côtés ont cédé :inondation +suintements et fuites dans la roche d’appui sur les côtés.

Suite à de graves manquements : Barrage de Malpasset — Wikipédia
Concernant uniquement les causes humaines :

  • lors de l’étude du projet :
    • mauvais choix du lieu d’implantation qui fut modifié et de type d’ouvrage sur le Reyran ;
    • absence d’études géotechniques sérieuses ;
    • absence d’évacuateur de crue et débit trop faible de la vanne de vidange ;
    • en rive gauche, épaisseur trop faible et ancrage insuffisant de la voûte (barrage le moins épais d’Europe)9 ;
  • lors des travaux, absence de contrôle géotechnique du chantier ;
  • après la construction, manque de rigueur dans le contrôle du premier et seul remplissage ;
  • au moment de la crue, ouverture tardive de la vanne de vidange dont le débit était insuffisant pour arrêter la montée du niveau de la retenue.
1 « J'aime »