La pêche en nymphe c’est vraiment à la mode et la compétition y est pour beaucoup. Je prends bien plus de poisson en sèche qu’en nymphe même si je n’hésite pas à passer de l’un à l’autre.
Je suis bien d’accord avec Gijou la connaissance des postes, rivières est primordial pour avoir de bons résultats en sèche. L’époque de l’année aussi, je ne pêche jamais en nymphe avant de n’avoir pêché l’eau en sèche, sauf en novembre/décembre ou les ombres savent très bien vers qu’elle heure débutent les éclosion (12h00-13h00) donc à cette période autant faire le matin un nymphe sur les postes typique nymphe et ensuite aller jeter un œil sur les meilleurs spots à éclosion.
Ensuite concernant l’ombre y a des spots souvent très localisé ou il y a quasiment toujours des gobages, on connait tous ce genre de coin avec un peu d’expérience et beaucoup de temps passé au bord de l’eau.
Après à partir de début juin rien de plus facile que de faire monter un ombre dans un courant moyennement profond même sans présence de mouche ou gobages.
Concernant les pola Bal57 je ne suis pas aussi catégorique que toi, j’ai longtemps pêché sans mais même en sèche c’est un vrai plus en terme de confort visuel et tu as plus de repaires (physionomie du fond, présence d’un herbier,…), la ou je te rejoins c’est que pola et pêche en nymphe c’est pas ce se qu’il y a de mieux pour repérer les gobages, trop concentré sur le fil, la soie, l’indicateur et on ne voit pas les gobages irréguliers à 5/10 ou 20 mètres. La pêche en noyée c’est top pour ça au moins un fois la dérive amorcée t’as tout le temps d’observer un long linéaire aval.
Tout est dit, je rajouterai que les très belles truites se prennent rarement en nymphe au fil, sèche, nymphe à vue et surtout streamer sont bien plus efficaces pour ces gros poissons qui sont rarement dans les courants.
Après si on veut pêcher toute l’année en sèche en pêchant l’eau il y a une règle simple liée à la taille de la mouche même et surtout chez les ombres je ne pêche jamais l’eau avec une mouche inférieure à H16 et bien plus souvent H14 voir H12/H10 sur de gros courants profonds. il faut inciter le poisson à monter sur une belle bouchée et dans les grands courants il n’a pas le temps de réfléchir soit il monte prendre soit la mouche est déjà loin…
Pour revenir aux pola en sèche c’est vrai qu’au début sur des gobages furtifs dans des parties courantes avec beaucoup de remous j’avais tendance à les enlever pour confirmer une éventuelle activité, mais pas spécialement mieux de vive z’yeux, c’est vraiment une question d’habitude.
Là ou il faut faire attention avec les pola en sèche c’est que plus l’eau est claire plus tu vois bien monter le poisson avec une fâcheuse tendance à ferrer trop tôt. Coté positif tu vois aussi mieux les refus profond que tu ne verrais pas sans pola et il suffit parfois juste de changer de mouche pour faire mouche.
Ce n’était pas le cas dans mes trois exemples mêmes si leurs ancêtres pas très lointains ont dû arriver en bassines d’alevinage
« Là ou il faut faire attention avec les pola en sèche c’est que plus l’eau est claire plus tu vois bien monter le poisson avec une fâcheuse tendance à ferrer trop tôt. Coté positif tu vois aussi mieux les refus profond que tu ne verrais pas sans pola et il suffit parfois juste de changer de mouche pour faire mouche. »
thymbb57 Je rejoint entièrement sur ta remarque ci -dessus
Bonjour,
Je me joins à ce sujet qui m’intéresse bien. Une petite question technique pour pêcher ces beaux poissons qui sont souvent bien éduqués. Je pêche depuis un an et demi une petite rivière (5m de large) bien encombrée (prospection dans l’eau obligatoire), alors que j’ai appris sur des gabarits beaucoup plus grands. Les beaux poissons se tiennent sur des petites fosses (environ un m de profondeur) bien calmes.
J’arrive à en faire un peu en début de saison, surtout en sèche. Plus tard j’ai bien plus de mal alors qu’ils sont encore actifs (sèche ou nymphe à vue). J’arrive à m’approcher pas mal, mais en arbalète la vue d’un scion les fait partir. Quand je pêche à distance, j’ai du mal à bien présenter la mouche pour qu’elle fasse un passage parfait dès le premier coup.
Des recommandations pour améliorer ça? Je pêche avec une canne 9 pieds, bas de ligne et pointe chacun de la longueur de la canne. Trop long pour cette taille de rivière? En général, je prospecte vers l’amont, c’est peut-être ça qui pèche aussi? Mon problème est que quand je tente vers l’aval, j’ai tendance à être trop dans l’axe du poisson par rapport au courant. S’il ne prend pas au premier passage, le reste du bas de ligne est vu ou pire drague au blocage ou à l’arraché. Je me retrouve avec des poissons câlés…
Merci pour vos idées!
A mon avis, ta canne est trop longue pour ce genre de rivière. Par ailleurs, un corps de Bdl de 1,5 à 2m suffit avec une pointe de 2m pour rester discret.
Merci pour ta réponse. Tu as une recommandation de longueur de canne qui pourrait être adaptée (en gros, c’est une demi Alabarine pour donner une comparaison connue)? J’essaierai déjà un bas de ligne + pointe plus courts.
7p ou 7,5p cela suffit
Je pêche 90% du temps en sèche, le reste en noyée (que je découvre doucement). Je ne prends aucun plaisir à monter ou pêcher en nymphe. Chacun ses goûts.
Pour les petites rivières, j’ai une 7’6 en #4, et c’est parfait pour moi. Action médium fast.
Sur notre belle Dordogne, je veux bien que la pêche en sèche soit plus efficace que la nymphe, mais quand on passe des semaines sans voir un rond, je veux bien qu’on me montre comment faire des poissons en sèche dans cette situation.
Tu as beaux connaître les postes à truites et les bancs d’ombres, tu peux pêcher l’eau en sèche à longueur de journée, quand il n’y a pas d’insectes, c’est vraiment pas simple.
Fred
Sur la Dordogne, je n’ai pas assez d’expérience pour en parler mais sur des rivières comme le Doubs, il m’est arrivé de faire de belles peches en seche, sans aucun gobages, avec une grosse mouche genre tabanas en potence et 2m plus bas une petite sèche.
Fred,
Je comprend ton point de vue.
JE dirais plutôt que cela dépend des rivières, voire même de certain secteur sur une rivière.
Exemple:
Sur la Neste en été, en péchant les bordures tu fera monté des poissons alors que sur l’Adour du coté de Tarbes cela va être très dur.
La Pêche à la mouche en sèche n’est pas forcément faite pour réaliser des scores comme la pêche à la mouche sous l’eau hormis la nymphe a vue.
Comme déjà dit les poissons se nourrissent à 90 % sous l’eau…
Mais arriver à voir un poisson prendre sa mouche en surface ou sous l’eau toujours à vue c’est des émotions qui ne sont pas comparables à une tirée sur la soie, un arrêt du bas de ligne!!!
Il me semble avoir plus de mérite à prendre un poisson en surface et certainement un côté plus naturel que les autres techniques qui donnent des résultats beaucoup plus homogènes et quantitatifs…
La pêche en sèche demande certainement un bagage technique plus abouti et moins mécanisé que les autres techniques.
Je préfère un capot que prendre 10 poissons sous l’eau.
Si je veux absolument prendre du poisson en mode style nymphe roulette ou streamer je sors une canne au toc ou aux leurrres.
A chacun à sa philosophie et ses plaisirs du moment ou l’on respecte la nature et les poissons…
La pêche à la nymphe est tout aussi technique que la sèche ou la nymphe à vue…
Comme l’écrivait un auteur halieutique (je ne sais plus lequel), c’est rajouter une 3° dimension, un paramètre « supplémentaire » à maitriser par rapport aux autres techniques… Qu’on doit additionner à une difficulté: ne pas voir le poisson!
Mon avis, c’est que toutes ces techniques sont complémentaires et qu’elles font le charme, l’intérêt de la pêche à la mouche et toujours le bonheur d’un pêcheur…
Oui complétement, j’avoues que ce post me fait un peu songer à un post pour se rassurer que pêcher qu’en sèche c’est vraiment bien
Pour ma part après avoir pêché quasi qu’en sèche pendant bien longtemps, ça ne m’intéresse plus que sur des grosses truites (bien trop rarement donc) ou en grand milieu avec de belles dérives, genre les ombres du Rhône en hiver.
Je trouve la NAF tout à fait intéressante et assez technique (pour peu que l’on fasse autre chose que balancer des enclume à l’aplomb de son scion), et la NAV bien plus technique que la sèche !
Bref comme dit précédemment la diversité est ce qui est vraiment intéressant et permet d’être « pêchant » régulièrement.
Pas mieux.
Lorsque rien ne se passe sur l’eau, il m’arrive de monter une nymphe, et même si je prends quelques poissons, j’avoue que ça me gave rapidement car rien ne remplace l’exaltation procurée par la vue du gobage et la mouche que je dépose sur l’eau.
Mais cela ne m’empêche pas de considérer la nymphe comme une belle pêche, mais c’est juste pas mon truc.
Oui je suis assez d’accord avec ça bien que mes dernières pêche sur la Dordogne sont déjà bien loin.
Pêcher l’eau en sèche se révèle bien plus efficace sur de petites et moyennes rivières ou les postes sont nombreux et très variés sur un faible linéaire.
La Dordogne est une très grande rivière qui plus est très fréquenté, je pense aussi à d’autres types de rivières plus petites mais aussi très fréquentés (Albarine, Sorgues, …) ou pêcher régulièrement l’eau en sèche est certainement bien plus compliqué.
Salut,
Les pêches en nymphe au fil, car il y a plein de variantes sont des pêches qui demandent bien plus de maîtrise et d’expérience que la pêche en sèche. Cela ne consiste pas seulement à balancer deux grosse nymphasses dans les courants. se sont souvent des pêches fines de bordure, de poste précis, et avoir une bonne lecture de l’eau est primordial.
C’est sur que les jours où les poissons sont collés au fond et qu’il faut pêcher très lourd dans les veines puissantes, ça peut être rébarbatif. mais quand elles sont actives, une pêche fine à une nymphe c’est juste génial !
Pour les inconditionnels de la sèche, il existe la pêche en tandem sèche nymphe ! On retrouve alors ce côté pêche en sèche car on se doit de suivre la sèche et ferrer si elle coule, si elle drague sur un côté ou l’autre et on peut bien sur avoir des gobages.
C’est une technique qui permet de pêcher l’eau avec deux cordes à son arc !
A +
Le but du post n’était pas de créer un faux débat sèche/nymphe.
Je pratique les deux pêches, autant l’une que l’autre mais néanmoins je trouve plus de plaisir à voir gober un poisson plutôt que de pêcher en nymphe, ce qui ne m’empêche pas d’apprécier la pêche en nymphe. Mais il faut prendre cela comme une préférence personnelle, et rien de plus.