S'obstiner en sèche

Bonsoir, je vais partager ici une impression qui m’interroge de plus en plus souvent.

Je pêche des rivières (Ardéchoises) de petites à moyennes tailles, et il m’arrive sur certaines rivières de n’avoir aucun gobages et aucun poisson ne monte sur ma sèche.
Car le problème est bien là, quand je pêche en sèche (en petite et moyenne rivière je précise) , j’ai souvent tendance à passer en nymphe si je n’ai pas de résultats…
Ma question est ; pour les inconditionnelles de la pêche en sèche, pensez-vous que mon problème pourrait venir de ma « technique » (mauvaise approche, mouche, lancer etc…) ou est-ce un problème que vous rencontrez souvent ?

Mon objectif étant de privilégier la pêche en sèche plutôt que la nymphe.

Merci d’avance à tout ceux qui me liront et me répondront.

Alex.

Une truite se nourri 80% sous l’eau. Tu as ta réponse :slight_smile:

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J’ai longtemps fait ça… maintenant c’est naf et nav le matin et sèche quand les poissons sont disposés. Ben c’est vachement mieux, je peux enchaîner 12 heures de pêche en faisant du poisson presque tte la journée :slight_smile:

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Salut.

Je vais partager ma petite expérience, étant un adepte de la mouche sèche quasi exclusivement sur des rivières petites ou moyennes
Pêcher l’eau en sèche demande une certaine obstination et une bonne connaissance des postes. Par eaux un peu hautes en avril en général, j’utilise de gros sedges sur h10 ou 12 en milieu de journée dans les courants peu profonds et les bordures.
J’ai remarqué que les grosses mouches déclenchent quelques gobages opportunistes.
Plus tard dans la saison, sur les plus petits ruisseaux, il suffit de pêcher les postes, même sans voir de gobages.
Mais attention il est des jours où rien n’y fait… L’an dernier, j’ai pris un copain sur un secteur où les truites gobent en pêchant l’eau et on a fini capot, j’en ai fait monter une par acharnement!

A+++

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Je pêche avec bonheur principalement en sèche des rivières petites à moyennes sur gobages ou en tapant l’eau. En été, beaucoup de gobages passent inaperçus dans les courants, surtout pour ceux qui pechent avec des polarisantes sur le nez et surplombent la rivière (comme en nav). Tous les anciens savaient que pour voir des gobages dans les courants il faut au contraire se baisser… et oublier les polarisantes. Pour le reste, effectivement les grosses mouches genre tabanas sont plus efficaces pour taper l’eau et provoquer le poisson

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Il est clair que lorsqu’on pêche en nymphe on a plus de mal à voir les gobages. De mon côté s’il n’y a pas d’insectes sur l’eau je passe en nymphe par contre si il y a quelques mouches qui dérivent je fais du chemin en observant bien les secteurs « à gobages » et je croise les doigts pour trouver une paire de poissons actifs.

Merci pour vos réponses, cela me confirme l’impression que j’avais… un pêche exclusive en sèche, avec les mêmes résultats qu’en nymphe est compliquée…
Ce qui me chagrine, c’est bien le fait de prendre du poisson en nymphe, mais pas (tout les jours) en sèche.

La sèche nymphe est une alternative pas trop exigeante…
Un gros sedge/tabanas en chevreuil, 50cm de pointe et une nymphe légère avec des résultats corrects.

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Bonjour,
Je pêche le plus souvent ce même type de rivières,
Je te livre ma modeste expérience après avoir longtemps tâtonné !
En l’absence de robages ou d’insectes visibles, éventuellement de poissons actifs au fond ou près de la surface et après avoir retourné quelques pierres, je commence avec une grosse sèche soutenant une nymphe.
Au bout de quelques touches, je fais le bilan sèche ou nymphe.
Si ça fonctionne en sèche, même moins bien qu’en nymphe, je ne me pose pas trop de questions, je passe en sèche quitte à changer de méthode plus tard. Cela apporte de la confiance ce qui renforce l’obstination à pêcher l’eau ! Enfin les postes plutôt que l’eau.
C’est cependant rarement le cas à moyenne échéance sur les rivières que je connais bien pouvant plus facilement cibler les types de mouches qui fonctionnent habituellement dans ce coin.
Rien n’interdit cependant de changer d’imitation par la suite comme cela m’arrive régulièrement du moment qu’elles regardent vers le haut !
Après sur plusieurs heures de pêche évidemment ça risque de changer. Il faut comme toujours être attentif aux différents signaux, changement de météo, d’ensoleillement, vols d’insectes…
Je trouve ça moins frustrant que de commencer à l’aveugle sur la mauvaise technique.
Quand je passe en sèche, je commence en diminuant la taille tout en en conservant un modèle identique ou approchant. Cela donne des posers plus délicats et évite de défoncer les mâchoires des petites avec du 10 ou du 12.
Même sur ce type de rivière, pour les miennes toujours en eaux rapides, j’essaie de conserver une pointe assez longue.
J’ai souvent d’assez bons résultats comme ça.
N’ayant pas assez d’expérience sur les rivières plus lentes, je me garderais de généraliser.
Après il y a bien sûr des jours sans ou des jours où je n’ai envie que de nymphe qui est une technique généralement plus efficace ou du moins régulière comme énoncé plus haut.

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Effectivement, en sèche la longueur de la pointe est essentielle pour avoir une bonne dérive. Mes pointes font entre 1,50m en ruisseau jusqu’à 3 à 4m voire plus en grande rivière. A noter que je pêche principalement en sèche toute la saison et prends du poisson régulièrement…

Pêche aussi à deux étages nymphe et sèches en attendant de trouver la hauteur et le stade de pêche. Le yoyo, non, plutôt une pêche en tandem et pas que sur rivière rapide…

On peut aussi rester en sèche avec un sedge pour « taper l’eau ».
Il y a également des insectes terrestres qui peuvent tomber dans la rivière: sauterelles, guèpes, scarabées, mouche bleue, taon, barbarotte, petit coléoptères, etc
A+

J’ai toujours pêché les petites et moyennes rivières avec des cannes de 10 pieds. Ma technique de base étant la nymphe au fil avec la possibilité d être polyvalent et de pouvoir passer très rapidement en sèche ou en tandem sèche/nymphe, voire en NAV si nécessaire.
Pour cela, les 2 meilleures cannes que j’ai eu ont été la Marryat Tactical 10#3 et la Maxia MX 10#2. La première étant meilleure en sèche et nav et la deuxième légèrement plus typée naf.
Depuis l’an dernier j’ai complètement changé d’approche et je n’utilise quasiment plus qu’une 8.8 pieds. Je suis plus efficace en sèche et en nymphe à vue mais ne pêche plus au fil sous la canne. Certes je prends bcp moins de poissons qu’avant mais le plaisir est bien meilleur. Je préfère marcher jusqu’à trouver un gobage ou un poisson plutôt que de continuer ma course au rendement. A voir ce que tu recherches…

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Bonjour ,
La pêche de l’eau à cette époque est excellente en Auvergne par temps couvert et pluvieux, les éclosions sont massives et localisées, une excellente connaissance de l’heure de ces éclosions est primordiale en fonction des secteurs .L’utilisation systématique de la majorité des PALM de la technique nymphe met la technique sèche en arrière plan , une erreur. De belles prises sans être bien sur nombreuses vous rapporterons de beaux poissons, à cette époque …
Cordialement
Philou

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je peche en seche a 100% et meme qd cela ne gobe pas je n ai aucun probleme
j ai une 6’6 et j utilise un bdl de 2 fois la canne , je peche les postes avec precision, si tu passes au dessus dune truite elle monte c est pas automatique mais ya de quoi se faire plaisir
et sur ma saison d avril a septembre je fais bcp bcp de poisson, j ai meme fait des truites de mer qui parait il ne mordent pas en seche lol

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la pêche en sèche à encore de beaux jours, méthode, technique et rigueur sont les armes pour capturer des poissons dans toutes les situations. Il est évident que le nombre de poissons n’est pas aussi élevé qu’en nymphe ( et encore …) mais il est possible de faire de très bonnes pêche.
Je pratique une pêche polyvalente et commence toujours la prospection des coups en sèche et après je donne un coup en nymphe…au cas où.
De cette manière je ne me prive de rien et optimise la pêche.

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bonjour à tous,
je ne pêche que en sèche et si des jours elles ne veulent pas , c’est pas grave , on se remet en question , on cherche la mouche qui va bien et le plus souvent ça évite la bredouille. Mais c’est la règle du jeu.
Et le plaisir de faire monter une belle tachetée et de la voir gober comble de plaisir pour pas mal de temps. En ce moment les mouches de mai voltigent et c’est le moment de se remplir les mirettes, même si ça ne dure que quelques jours…c’est comme les champignons ou les fraises… quand c’est la saison il faut pas se priver !
Bonnes pêches

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Complètement d’accord. J’ai même tendance à penser que la sèche est parfois la seule méthode qui fonctionne même sans gobage. J’ai deux souvenirs de pêche où j’ai fini par passer en nymphe lassé de prendre un poisson à presque chaque lancer. J’avais même poussé l’expérience avec 4 ou 5 sèches complètement différentes. Et là plus rien.
Un autre oú ça fonctionnait bien mieux qu’avec les appâts naturels de l’excellent toceur qui me précédait.
Un dernier où pêchant au toc à mes débuts en rivière, les truites montaient sur le rigoletto fluo et méprisaient les appâts !

J’ai même connu des truites qui se jetaient sur les mégots de cigarettes jetés par les pêcheurs… Mais il ne faut pas oublier de dire qu’il s’agissait d’une mare communale ou des truites AEC affamées avaient été lâchées quinze jours avant l’ouverture… Si gamin, cela m’amusait, aujourd’hui je n’appelle plus ça de la pêche…

Pour avoir fait pas mal de séjours pêche dans les Balkans avec des groupes comportant des compétiteurs et ces derniers pechant principalement en nymphe, je peux dire qu’à la fin de la journée les résultats étaient comparables avec ceux d’un bon pecheur en sèche. Donc non aucune technique n’est supérieure a l’autre. Je pense seulement que la nymphe apporte des résultats peut-être plus réguliers et que la sèche compense par des moments de folie, et encore…

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