Spot à streamers

Je resterais également
Tu aurais des conseils sur le poids taille coloris notamment sur des rivières alpines ?

C’est effectivement un des meilleurs streamers qui soient. C’est léger, ça se lance bien, c’est très mobile et ça imite une proie pour les poissons.

Son seul défaut, c’est que ça brasse rien comme eau.

Les ricains voilà 10 ans qu’ils se sont penché sérieusement sur le sream. Tu leur montres un wolly, ils se voient retourner au paléolithique. :rofl:

Pour eux (comme pour moi d’ailleurs) le streamer ultime ressemble plutôt à un bon big johnson.

C’est léger, ça se gorge pas d’eau, c’est simplissime à monter, densité parfaitement compensée, ça ressemble à une proie présente dans toutes les rivières à truites et ça brasse, ça brasse, ça brasse grave.

Fred

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Pal mal en effet par contre 2 défauts à mes yeux :

  • long à monter
  • les hameçons sont orienter vers le bas

L’avantage c’est qu’il est suffisamment volumineux pour faire déplacer une truite en hauteur ce qui doit permettre de ne pas pêcher trop creux et donc d’éviter de l’accrocher trop souvent au fond, mais perso je suis un maniaque du piquant des hameçons et je suis quasi certain qu’au bout de quelques lancers les pointes vont taper un rocher.
Après c’est clair qu’il est très compliqué de faire un streamer volumineux, qui brasse de l’eau, pas trop lourd et dont les pointes des hameçons sont orientées vers le haut. Je cherche encore le meilleur compromis

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Tu as déjà des exemples qui se rapprochent de ton compromis ?

Vu le profil de ta rivière je te conseille un belly scratcher minnow.

C est lourd et ça se gorge d eau mais même montés sur gamakatsu 2/0 avec 3 billes de tungstène je les lance sans soucis avec une canne soie de 6, et ça fait sortir n importe quel poisson actif.

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Le profil de la rivière que je pêche est très différent du tien. Je pêche essentiellement au streamer la bra par eau forte en début de saison ce qui signifie de couvrir bcp de terrain car très faible densité de poissons, qui plus est très sollicités au leurre. Dans le profil de rivière que tu montres j’aurais une approche très différente : je pêcherais avec des streamers très plombés dont le poids seul permettrait de le propulser -> voir les streamers/enclumes utilisées en Slovénie pour pêcher la marmorata. Alors oui on peut débattre sur le fait que ce n’est pas de la pêche à la mouche mais c’est la technique qui me semble la plus adaptée à la photo.

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Je ne connaissais pas ce modèle… excellent concept. J’avais déjà vu ça sur l’avalon fly pour les permits mais n’avais pas penser à l’adapter pour les streamers à truite. Dans la vidéo les billes sont collées au corps… je trouve que c’est dommage car en les décalant on doit pouvoir faire nager le streamer “à l’envers” en minimisant le poids des billes. A mon sens, il lui manque un hameçon “chance” à l’arrière qui pour le coup pourrait être orienté vers le bas pour peu qu’on puisse le changer facilement sans jeter la mouche…

Les yeux sont ils si importants ?

Pour moi non. La nage et la silhouette en premier.

J’ai découvert ce post ce soir en rentrant du boulot et tout lu d’un coup . Fort intéressant les approches de chacun . J’aurais cependant une question aux spécialistes , je veux dire ce qui pratique énormément la pêche au streamer pour la truite en rivière et non pas ceux qui utilise cette méthode on va dire très occasionnellement .
A mes yeux ( peut être à tord ) le streamer en rivière rapporte moins de touche que la pêche en nymphe ou en noyée même si la taille des poissons touchée au streamer sont généralement plus haut est ce que vous confirmez ? Je veux dire que apar pour pêcher quelques spots bien précis ou l’ont a des chances de toucher un très beau poisson ou dans certaines conditions spécifiques, est ce vraiment intéressant de se lancer dans la pêche au streamer en rivière au vu du nombre de poisson que l’ont peu espérée touchée ?!

Je parle Biensur de la pêche en France au streamer pour la truite en rivière et uniquement en France .

Si tu veux faire du rendement à mon avis il n’y a pas de réel intérêt, sauf peut être dans des conditions particulières d’eaux mâchées.
C’est la raison pour laquelle je l’utilise principalement sur la bra à l’ouverture où la pêche en nymphe au fil en début de saison est trop difficile et aléatoire vue la faible densité de truites, et où elle me rapporterait 99% d’ombres.
Après je pense quand même que le streamer peut déclencher des poissons que tu ne prendrais pas en nymphe, ou en tout cas il leur feront faire le mètre de déplacement qu’il ne ferait pas pour une nymphe.

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Merci Xav d’avoir éclairée ma lanterne

Après je n’ai pas la vérité absolue par contre une chose est sure : mes meilleures pêches au streamers ont toujours eu lieu sur les parcours interdits au leurre.

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Je confirme et non, ce n’est pas intéressant de se lancer dans la pêche au streamer si tu n’as pas un objectif bien précis.

Mon objectif, c’est de taper encore plus haut, toujours plus haut au niveau taille. Sur la Dordogne les très gros poissons sont invisibles (contrairement à la BRA) et piscivores.

La seule façon de les coincer, c’est de maîtriser le stream.

Quand on se met au stream, même si on maîtrise la sèche, on repart quasiment d’une feuille blanche. Il faut se mettre dans la peau d’une grosse truite, dans la peau d’une proie poursuivie par une grosse truite, réfléchir comme le petit pois qui sert de cerveau à la grosse truite.

Il faut tout réapprendre, le matériel, le lancer, les dérives, les animations, les montages, les nages, les turbulences des têtes volumineuses, l’inertie de l’hameçon de queue qui va pousser l’avant de ton streamer à l’arrêt de l’animation,… C’est un nouveau monde infini qui s’ouvre.

Chaque touche est un miracle, chaque poisson mis à l’épuisette un aboutissement.

Il faut lancer des centaines de fois, sur des postes tous plus beaux les uns que les autres pour déclencher un poisson. Au début il faut en faire taper 5 pour en piquer 1 seul. Puis il faut en perdre 5 au combat pour en ramener un.

Puis les gestes deviennent sûrs, la géométrie des gestes devient parfaite et on se rapproche d’une poisson mis à l’épuisette par tape.

Le hasard fait place à des certitudes. La partie peut maintenant commencer.

Fred

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C’est vrai, sauf à la période où je pratique le streamer avec une rivière au débit moyen de 100m3, car même s’il est possible de croiser quelques mémères sur les bordures, les poissons ne sont pas visibles non plus en pleine eau dans ces conditions.

Des Permits Ben tu es sûr ? :smile:
Yves

Xav, tu pêches en mars. Les poissons ont la dalle. Ils n’ont pas été péchés de l’hiver. C’est un avantage de pas les voir. Par contre si tu as eu tout l’été d’avant pour les spotter, c’est du miel des Vosges. Tu sais où elles sont.

C’est la meilleure période de l’année pour chopper des grosses au stream avec la période avant le frai.

Sur la Dordogne, en mars le stream même pas en rêve c’est interdit. Et l’automne patouche la truite est fermée.

On attaque fin avril et c’est plus du tout la même musique. Elle se sont refait la cerise, les mouches et les blancs sortent de partout comme les mecs au leurre.

Aux US, les thons, ils les voient entre le 15 fevrier et le 15 mars et ça dure parfois que quelques jours pas plus.

Ils ont une autre fenêtre à l’automne mais ils l’appellent la fenêtre des petits thons car les mémères, les vraies sont pas dehors.

En France, c’est exactement pareil. Tu as quelques jours à l’ouverture ou c’est très très très favorable et après, il faut que toutes les planètes de notre galaxie soient alignées pour les revoir dehors en plein jour deux heures de suite.

Après faire des truites de 50 cm au stream, c’est pas forcément très compliqué. T’y vas le bon jour, tu tapes les bordures avec un stream chartreuse et tu en auras 13 à la douzaine pour venir te le prendre.

Mais les big one, les thons, c’est une autre histoire.

Fred

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Je me satisfais des “sardines” de 50 :rofl:
Après c’est sûr que si j’habitais dans ton coin l’envie de traquer les grosses truites sur les secteurs aval de la Dordogne me taquinerait fortement. J’ai eu la chance de découvrir cette rivière entre Argentat et Beaulieu en 2018, quel régal ! Et je trouvais déjà la rivière grande. Je n’ose pas imaginer les parties plus en aval. Une traque à plein temps !!

Salut
Idee de montage qui rejoint ta conception: clouser articulé, monté avec du synthétique ( puglisi ou assimilé) ça nage pointe en haut, ne s’accroche pas et permet de passer au dessus des herbiers. Je préfère un hameçon de queue relativement court qui génère moins de décrochages. ( formule testée et éprouvée sur le dorado et parfaitement appliquée sur nos eaux que ce soit pour les salmonides, esocides, percides ou centrarchides)

A plus

B

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Merci également Fred pour ta réponse précise qui me conforte dans l’idée de ne pas vouloir me lancer pleinement dans cette pêche .