Un chenal en rive gauche

Bonjour,

Les pêcheurs de la région peuvent être tranquille, après les terribles crues dont ont été victimes la Vesubie, la Roya et la Tinée, les services de l’Etat s’occupent de nos cours d’eau.

Bon c’est avec leurs méthodes et leur vision des milieux naturels mais ils ont été réactifs et ils ont engagé des moyens financiers conséquents.

Fred

@fly.only Dans le titre, tu veux parler d’un « chenal », non ?
P…tain de correcteur :joy: :joy: :joy:

Sacrés dégâts.
Par contre le délai de fin octobre est surréaliste, il peuvent rajouter 1 bon mois…

Par contre, ce qui est « génial », c’est que l’on reconstruit exactement pareil exactement au même endroit …!
(mais je pense que nos décideurs sont en train de penser qu’avec une bonne grosse digue, en bétonnant bien et en canalisant bien où il faut… çà va le faire)
A 1:40, c’est çà "tous les dispostifs de sécurité qui vont avec "

Certainement… comme les 700-800 000 € d’ailleurs. (pour les travaux provisoires, peut être , et encore)

Comme à chaque fois . mesures d’urgences, aucun contrôle de police des eaux, aucun contrôle des service de sécurité, on reconstruit vite sans réflexion …
La même chose que sur les Pyrénées centrale en 2013 ! tous les services de police de l’eau, environnement, et autre ont été interdit sur place. et même menacé de mort .
Résultat, les travaux ont été plus catastrophiques que la crue elle même.

Des travaux sans concertation entre amont et aval, des constructions en lieu et place, des constructions faites au plus vite. A la prochaine grosse crue ! il y aura un bilan humain très lourd !

A +

3 « J'aime »

… Et les entreprises de TP locales doivent se frotter les mains.
Appels d’offre (ou pas) bâclés car cas de force majeure, alors on allume les prix.
Et on fait tout à la va-vite.
La seule chose qui compte étant de ré-ouvrir à la circulation à n’importe quel prix et dans n’importe quelles conditions.

2 « J'aime »

Est ce que ce qu’ils font dans l’urgence ne se limite pas seulement à rendre accessible le petit village? Et donc sur une toute petite portion de la rivière…

Non c’est 500 m pour ouvrir un domaine skiable, un truc essentiel et très propre d’un point de vu effet climatique.

C’est très bien expliqué dans le reportage par le directeur de la station et par la journaliste qui indique que l’ancienne route est fonctionnelle.

Fred

2 « J'aime »

Il s’agit de retrouver 2x2 voies du, dixit, large ruban de bitume que la (certainement méchante)Tinée a enlevé aux usagers /à 1:50 du reportage.
C’est peut être aussi la preuve que l’endroit choisi n’était pas judicieux et l’on a complètement occulté les problèmes environementaux encore une fois(en l’occurence certainement une petite zone d’expansion de crues et visiblemenent un beau cône de déjection d’amas alluvial apporté par l’affluent rive gauche) : La Tinée à tout simplement repris son lit original .
Ce n’est pas le « chenal » à nouveau, à gauche, qui l’en empêchera encore une autre fois.(sauf une grande digue et chenal bien bétonné, comme dit dans mon premier post, pour précipiter encore un peu plus vite l’eau vers l’aval …
Pour le petit village(lequel ?)il n’est pas coupé puisque l’ancienne route est ouverte et praticable. Il s’agit bien de vite retrouver l’accès en masse des stations hivernales d’Isola .

Tu voulais y aller avec pelles et sceaux ? :rofl::rofl:

Bonjour,

Les images aériennes de ces vallées faisaient très cours d’eau de montagne des régions peu anthropisées : un large lit de galets où le cours d’eau peut se déplacer librement comme latéralement pour dissiper son énergie.

Comme dit plus avant, ça ne va pas durer : reconstruction à l’identique oblige …

à +

Article passionnant sur le phénomène de remblaiement sédimentaire qui explique le caractère exceptionnel de cette crue (et ces conséquences a long terme) :

https://www.linkedin.com/pulse/premiers-%25C3%25A9l%25C3%25A9ments-danalyse-de-la-crue-du-02102020-roya-johan-berthet/?fbclid=IwAR1P97HL_6yyPz83CIJUnlqY-D7sXLm63nJp0yRBMjAUex_hAgKSOMnJO9g

A+
J

5 « J'aime »

Merci John pour cet article. De mon côté, je me demande quel pourrait être l’impact du pastoralisme sur ce type de dégâts. Ce qui est frappant quand on regarde les sols dans les reportages qu’on peut voir sur le loup qui montrent des bergers au travail, c’est son état de dégradation.

Le piétinement des troupeaux comme le pâturage laisse une grande proportion du sol nu. À la fin de l’été, ce phénomène est extrême et à mon avis, quand il tombe plusieurs centaines de mm sur ces pentes, on peut aisément comprendre que la végétation rase et éparse ne va pas retenir grand chose lors du ruissellement. Il suffit de regarder les vues aériennes des têtes de bassin pour voir que c’est lunaire.

Des études plus poussées nous en apprendront sans doute plus que ce phénomène (indépendamment de la concurrence entre forêts et troupeaux).

Fred

Le souvenir que j’en ai du Mercantour, c’était que c’était très boisé justement, sauf en haute altitude où il n’est pas acquis selon moi que la foret était la végétation ancestrale, c’est une climatologie particulière les Alpes de la frange sud du massif, l’influence Méditerranéenne y est forte. Mais bon…

A+
J