Une grande émotion

Tu as vécu le rêve de ta vie, remonté le temps et transcrit pour le partager au monde. Merci

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Un beau moment partagé. À la recherche du temps perdu …

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Bonsoir à tous,

je tenais à tous vous remercier pour vos nombreux messages et commentaires, qui m’ont beaucoup touché.
Demain, cela fera tout juste une semaine, et j’ai déjà l’impression que ce n’était qu’un rêve.
Mais à vrai dire, cette impression, je l’ai eue dès que le poisson est reparti, comme à chaque fois.

Oui, c’est l’énigme, la beauté et la magie de la pêche à la mouche. Qui nous incite à toujours y revenir malgré les échecs et les accomplissements, à pousser l’aventure toujours plus loin.

Heureux de l’avoir fixé par écrit, et de l’avoir partagé avec vous. J’espère, à l’avenir, avoir d’autres bonheurs à raconter, et vous souhaite les mêmes. Même s’il faudra patienter d’ici là.

A bientôt.

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Magnifique !! Un très grand merci pour ce moment passé à partager cet instant magique avec toi ! J’en ai eu la larmette tellement l’impression de le vivre est présente…

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La plume est presque aussi belle que le poisson !

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Superbe récit qui nous emmène bien loin du confinement…

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Quel beau poisson ! Très belle narration, merci pour ce partage !

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Merci pour ce moment d emotion

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Beau coup de ligne et quel récit, magnifique!

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J étais passé à côté de ce post!
Un très beau récit logiquement inspiré par ce magnifique poisson :heart_eyes:
Félicitations

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On a tous eu, du moins je l’espère et si ce n’est pas encore arrivé je vous le souhaite, une très belle histoire entre un poisson et nous ,mais faut-il encore pouvoir la retranscrire dans un tel récit ,alors merci pour çà @Orpailleur .

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Encore un poisson impossible sorti de la rivière de mon enfance.

Il y a des choses qui paraissent irréalisables tant que vous ne les avez pas vécues une fois. Puis vous regardez le monde autrement. Et tout se transforme. Des perspectives s’ouvrent dont vous ne saviez même pas qu’elles pouvaient exister. Des clés se proposent que vous n’aviez pas. Des serrures dérobées se matérialisent qui s’ouvrent les unes après les autres, vous conduisant aux antichambres de l’impossible rêve. Et il n’est soudain plus aussi évident que cette rivière modeste n’abrite que des poissons modestes. Vous vous mettez alors à rechercher spécifiquement les quelques très, très vieux spécimens qui hantent secrètement ces eaux. C’est un changement radical de paradigme, de regard, d’approche. Il faut se défaire de sa loyauté - à tant de choses - et déconstruire, une après l’autre, les évidences qui si vite se fossilisent dans les yeux et dans l’esprit.
Elles sont rares, ces truites cabossées par l’expérience et le temps, qui ont traversé les épreuves et les années, apprenant à cacher complètement leur existence aux nombreux pêcheurs de passage sur ces rives, résistant aux étés chauds et secs, aux violentes crues hivernales, à la pollution, aux coups du sort, ayant appris à se rendre parfaitement invisibles aux yeux des prédateurs et des humains, et devenant alors grandes, puis très grandes, puis énormes, hors-normes, au fil d’une croissance difficile et lente - lente comme les eaux qui frôlent les caches dont elles ne sortent que lorsqu’il le faut vraiment - presque jamais - lente bien plus ici que sur les autres rivières que vous avez l’habitude de pêcher. Elles sont rares - elles se comptent peut-être sur les doigts d’une main -, et rusées, attentives, méfiantes à l’extrême, légendaires. Difficiles, farouches, puissantes comme des locomotives, prêtes à tout pour sauver leur peau et gagner encore un peu plus d’éternité. En un mot : imprenables. Presque.

C’est sans doute la truite la plus puissante que j’aie tenue au bout de ma ligne. Il aura fallu sauter à l’eau dans l’instant qui aura suivi le ferrage, la suivre dans une course éperdue, frénétique, elle qui s’enfuyait tambour battant, intenable, comme un train dans l’invisible. Combat extraordinaire, coups de tête qui résonnaient comme le marteau sur l’enclume, course folle où j’aurai manqué me noyer, l’eau s’engouffrant d’un coup dans mon waders, mon pied ne trouvant soudain plus d’appui, et le poisson dans l’eau noire continuant de s’enfoncer sous l’épais manteau de ramures dont j’étais sûr que je ne pourrais le détourner. Comment a-t-elle finalement terminé sa course dans l’épuisette, après ce combat épique plus qu’aucun autre ? Je ne le sais encore. Mais je sais que j’étais déterminé à aller jusqu’au bout, à ne la perdre pour rien au monde, elle qui, sur cette bordure, s’était matérialisée comme un songe devant moi, et avait répondu à mon geste. Tout le reste s’est déroulé dans un état presque somnambule, hypnotique, tant la concentration et l’adrénaline étaient massives, et la situation, hors du commun.

Truite impossible. La deuxième de cette année sur cette rivière.

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On sent la truite qui a du vécu en voyant sa morphologie :+1:

Et change d épuisette bon dieu :stuck_out_tongue_winking_eye:

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Une belle dame semble t’il, bien grasse. Et quelle caudale :star_struck:
De nouveau, merci pour le récit et le partage.
Bravo.

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Poisson et récit extraordinaires!

Quel dommage qu il y ait encore des abrutis qui coupent les nageoires des poissons pour « marquer leur territoire », une démarche incompréhensible à mes yeux!

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Il est temps que j’y pense en effet. :laughing:

qui a fait sentir toute sa puissance lors de démarrages fantastiques :heart_eyes:

Merci :+1:

Je ne pense pas qu’il s’agisse de cela ici : le coin est pêché par 99,9% de carnassiers, si quelqu’un a déjà pris ce poisson, je suis à peu près certain qu’il ne se serait pas limité à lui couper un morceau de caudale. Le no-kill est quasi inexistant par ici, et d’autant plus sur les beaux poissons. Je pencherais plutôt du côté d’une cause naturelle : blessure ancienne, saprolegnia qui se serait résorbée (les taches noires sur le haut de la gueule m’y font aussi penser) ? Je ne sais.

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Salut,

Une nouvelle fois un formidable poisson accompagné d’un récit qui nous transporte.
Merci et bravo!

Cordialement,
Rémi

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Moi qui ne pêche presque plus tu me rends heureux, ne change rien: épuisette ou pheasant tail, tout est parfait.Je t’envie car dans le centre de la France c’est terminé plus d’eau plus de vie.
Merci encore de me faire rêver.

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Cette fois la Winston est bel et bien baptisée!!
Bravo quel char d’assaut ce poisson vraiment impressionnant
Félicitations

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Huchhh !
Quel poisson d’exception :clap:

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