Vos mouches pour le réservoir

J’ouvre ce sujet pour débattre de ce que contient votre boite a mouche pour le réservoir . Vos modèles favoris , ceux qui vous ont procuré de belles surprises , ceux qui ne marchent pas , ceux qui sont régulier , les modèles bizarres etc … :slightly_smiling_face:

Pour moi deux chiro en potence et une sèche en pointe, je les avaient présentées dans un échange :stuck_out_tongue_winking_eye::grin::stuck_out_tongue_winking_eye:
Bruno

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Streamer noir et orange et tout noir avec herle de plume , pouic pouic blanc quand il y a des vagues et chiros noir ou rouge avec cerclage tinsel argent
:joy: :wink: :stuck_out_tongue_closed_eyes:

Comme partout il n’y a pas LA mouche qui marche tout le temps. A moins de tremper le fil dans la pisciculture du coin.

Septembre / octobre : Tipulle, scarabée (petit/moyen/gros), sedge, libellule, fourmis,…
Octobre/novembre : Chiro -> Imago autant que possible, c’est tellement agréable de voir sa mouche se faire attraper en surface. Après avoir testé des tas de modèles mon préféré reste le shuttle coq corps noir cerclé tinsel très fin sur hameçon courbe. Sinon lorsqu’elles prennent juste sour la surface, ce qui est très fréquent sur les chiros, l’ombrelle est excellente, elle combine les avantages de la sèche et de la nymphe. Donc très discrète, peu de refus et bonne attractivité/visibilité malgré tout.

Dès que le froids est bien installé ou pendant les temps morts lorsque le poisson n’est pas actif en surface, streamer H10 corps lisse petite queue de la taille de la hampe en marabou noir. C’est celui qui m’a donné les plus grosses truites.

Pour toutes les sèches mobiles ne pas oublier l’animation qui est parfois indispensable pour prendre un poisson : Sedge, tipulle, chiro, libellule principalement.

A une époque je pêchais énormément en ORL, prennant régulièrement du poisson je pensais que c’était vraiment la bonne mouche (déclinée en toute taille et densité de poils), mais en fait elle provoquait beaucoup de refus. Sur 10 opportunités j’en prennais une, alors qu’avec d’autres modèles c’est presque 100%.

Il me reste une mouche secrète, qui fonctionne surement parce que presque personne ne l’utilise, elle est complètement dingue au niveau des touches, j’ai failli casser ma canne la dernière fois. Peut-être que je vous la montrerais :smiley:

Sinon ma plus grosse déception c’est le bonbon de NG. Elle marche forcément cette mouche mais pas chez moi. Je pensais faire un carton et presque rien, juste une ou deux excitées, mais pas plus. Mais faut dire que c’est une imitation des bonbons de NG monté par mes soins donc peut-être que je la monte mal : j’ai testé différentes densités de fibre, plombage avec ou sans en blanc/noir/orange/vert/saumon --> résultat médiocre.

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Salut,

De plus en plus, et à part quelques modèles particuliers de chiros, les mouches que j’utilise au réservoir sont les mêmes qu’en rivière : stream marabout ou lapin, noyées et sedges ou cdc.

Peut-être que des modèles comme la babarotte ou la bibio sortent plus souvent de ma boîte pour le réservoir (encore que j’utilise les bibio en rivière).

J’ajoute qu’il n’y a pas dans ma boîte des modèles de stream flashy que certains trouvent efficaces sur des poissons frais (j’avoue avoir essayé et ne pas avoir été du tout convaincu).

A plus,

Patrick

Une Muletor souvent en noir, parfois en rose pour prendre la température. La mouche de base que j’utilise en réservoir.
En novembre, par temps gris, j’ai souvent mieux réussi que les autres avec un chiro blanc.

La technique de la corde à linge😉

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Bonsoir,
J’utilise finalement les mêmes mouches qu’en rivière mais en privilégiant le chiro (shipman buzzer), imitation de Baetis à la fin de l’hiver et le bibio en avril.
Et quand les godages se font rares, streamer. Plutôt les modèles en lapin, noir ou olive.
Au passage, je découvre dans ce fil de discussion le montage ombrelle. Il me semble qu’il me serait bien utile pour les jours ou mon shipman buzzer ne devient pêchant que lorsque, bien mouillé, il se met à couler. Est-ce qu’il n’y a pas de problème de solidité du montage lorsque l’on relie la mouche par la boucle sur les gros poissons?
(Si je suis hors sujet, j’ouvre un nouveau fil…)
Bonne soirée
david

Oui ça pourrait être en effet judicieux et intéressant d’ouvrir un nouveau sujet. :wink:

Quand le jeu se resserre, au plein coeur de l’hiver (janvier-février).

À condition de scruter l’eau et d’être attentif au moindre signe d’activité en surface (de courts moments, très discrets, entre 12h et 15h). En général, ceux qui sont occupés à balancer du streamer à qui mieux mieux ne les remarquent même pas, s’étonnant alors que sous la neige, et sur un plan d’eau apparemment endormi, vous fassiez coup sur coup de très gros poissons… en sèche.
Et quand ensuite vous leur montrez la taille de l’hameçon…

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Très bon montage mais assez technique à lancer !!!

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Entièrement d’accord avec toi , j’en ai déjà fait l’expérience …
:wink:

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Est-ce qu’avec ce montage la mouche reste bien verticale dans l’eau ?
J’ai abandonné quelques montages similaires parce que la mouche restait sur le côté, surtout avec des hameçons droit. Mais j’ai peut-être raté une subtilité, c’est très délicat le montage de ces petites mouches.

Perso , je mouille avec un peu de salive le corps du chiro et uniquement sur le corps et je met un tout petit peu d’huile de CDC sur le toupet , dés le premier poser c’est en action de pêche . :slightly_smiling_face:
Qu’en pense tu @Orpailleur ?

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Bonne question.
Plusieurs solutions :

  • celle - efficace - proposée par @christianb : personnellement avant mon premier lancer je pose deux fois ma mouche dans l’eau à courte distance avant d’entrer en action de pêche, ce qui suffit à imprégner le dubbing et à le rendre moins flottant.

Mais pour moi il faut surtout travailler en amont et monter la mouche de façon réfléchie, en prêtant attention à quelques aspects particuliers lors du montage, ce qui rendra ces précautions moins utiles :

  • On évitera, surtout pour ces petits modèles, de mettre trop de dubbing, qui aurait pour effet de freiner voire d’empêcher l’immersion (cf. la mouche en question, où le corps est très aéré et très peu fourni).
  • On peut aussi, comme sur la mouche en photo, ne pas commencer le corps à la courbure de la hampe mais 1-2 mm plus en avant, aux trois-quarts : l’arrière de l’hameçon ne rencontrera ainsi aucune résistance et pénétrera plus facilement le film superficiel de l’eau, faisant basculer la mouche dans la position voulue. Et puis ça permet de monter des mouches à l’apparence plus petite sur des hameçons un poil plus grands.
  • Il faut aussi et surtout prendre soin d’orienter correctement le cdc à l’avant, en évitant notamment de lui donner une forme trop plate et verticale qui risque de faire basculer la mouche sur le côté : faire un toupet évasé qui s’ouvre légèrement en cône vers l’avant poussera automatiquement le corps de la mouche sous l’eau.
  • Sinon, autre solution plus simple et radicale : on cercle avec du cuivre ultra-fin, et ça descendra sans sourciller, mais il faudra fournir un peu plus le toupet pour que ça flotte, ce qui peut rendre la mouche un peu moins prenante sur des poissons difficiles.
  • Autre solution : on utilise un quill ébarbé de paon, qui pénétrera immédiatement la pellicule. Mais c’est un rendu différent, et il est plus difficile avec ça d’imiter la phase où l’enveloppe nymphale laiteuse entoure encore l’abdomen. Tout dépend de ce qu’on vise, ça peut être un excellent montage dans des conditions légèrement différentes.

Voilà quelques considérations en vrac, sans prétendre avoir fait le tour de la question.

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Salut,

En ce qui me concerne, depuis 2-3 ans, j’ai complètement changé mon approche en ce qui concerne la pêche aux chiros en réservoir.

Désormais, je ne pêche plus qu’avec une mouche (éventuellement 2 si je pêche en noyée).

Par contre, j’essaie beaucoup plus d’analyser le comportement des poissons.

A plus,

Patrick

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