Comme le dit John c’est les deux.
C’est pour cela que je disais à Florent de bien vérifier que les 2 parents sont bien de la même race s’il veut obtenir des individus conformes au standart de la race ancienne qui l’intéresse.
Pour les pros comme Laurent Val, j’imagine qu’il travaille sa sélection à la fois avec les males et les femelles vu qu’il connaît complètement la lignée de ses poules.
En amateur on se réfère souvent au coq vu qu’il porte sur lui les caractéristiques de couleurs, bien souvent les poules sont moins colorées, on ne peut que supposer de la qualité des couleurs qu’elles pourront transmettre.
L’oeuf ou la poule ?
Merci pour vos réponses
Le génome de la poule à été décodé il y a quelques années et les gènes qui codent la couleur et leurs interactions sont assez bien connus.
Il y a pas mal de passionnés de poules d’ornements. Donc si tu tape "génétique couleur poule " sur gogol tu as pas mal de documents à lire. Mais attention c’est ardu il faut bien s’accrocher pour comprendre. Tu peux même trouver des calculaturs génétique
http://kippenjungle.nl/kruisingFRA.html
Mais c’est valable qu’avec des lignées pures génétiquement et identifiées.
Bon courage dans tes recherches
Je me pose la question de savoir comment une lignée peut-être pure génétiquement…
J’imagine qu’à force de sélection on arrive à sélectionner et fixer des caractéristiques recherchés et ainsi obtenir des races avec une sorte de pedigree et ainsi pouvoir atteindre les résultats que l’on souhaite en pratiquant des croisement . Mais c’est vrai qu’il doit bien rester des genes récessifs qui doivent de temps en temps mettre de boxon, surtout avec les sections d’amateurs.
Mais je ne m’y connais pas grand chose j’ai juste survolé la question quand ma femme à voulue prendre des poules.
Comme on a fait avec les chien? Avec ces races “à la mode” et qui ont poussé certains éleveurs, en recherche de toujours plus de pureté et de stabilité dans les caractéristiques physiques, à trop de consanguinité ? Les bergers allemands dysplasiques, les dogues argentins sourds, les doberman avec des boîtes crâniennes si petites que cela leur comprime le cerveau et les rend cinglés en plus de les faire souffrir ?
C’est une question sérieuse car si les méthodes pour obtenir ces lignées “pures” sont les mêmes que dans l’élevage canin, je préfère garder mes poules “impures” et leurs gènes “riches” par leur instabilité et leur diversité…
Cordialement
Florent
On s’éloigne du sujet initial là les amis…
Peut être, mais c’était passionnant et j’ai découvert un domaine, l’élevage de gallinacés, que je ne connaissais pas. Tes échanges avec Florent et bruno6991 étaient très intéressants. Merci tous les trois.
Disons que l’on n’a exploré qu’une partie du sujet, reste le domaine des « petits producteurs » que j’ai hâte de découvrir.
Tout a fait Charles, les utilisateurs de plumes de Mr Val devraient nous mettre quelques photos de leurs réalisations
Je mettrais une ou deux photos la semaine prochaine
Hier à Saint Etienne, j’en ai vu une pleine boîte et c’était vraiment très joli. DavidS42 qui monte beaucoup de mouches avec du Limousin, avait amené ses mouches pour les faire voir à Laurent (j’ai trouvé la démarche très sympa) et comme j’étais devant le stand à ce moment, j’ai regardé ses montages qui sont vraiment super : march brown, mouche de mai, petites éphémères etc…
J’essaierai moi aussi de mettre quelques photos dans la semaine.
A plus,
Patrick
Comme dit plus haut, voici une première photo : des mouches plutôt destinées à la période d’ouverture.
A plus,
Patrick
J’adore ce montage Pat!!! bravo.
La génétique est une chose mais sans l’environnement, les qualités ne s’exprimeront qu’imparfaitement.
En gros le meilleur coq du monde placé dans un climat qui ne lui permet pas d’exprimer au mieux ses qualités aura des plumes quelconques voire minables.
Fred
Joli Patrick, merci pour la photo, si jamais tu as l’occasion, pourrais-tu nous mettre en photo les plumes avant montage? J’aimerais bien voir leur aspect et leur conditionnement☺
Fred, c’est sûrement très important ce facteur environnement; il me semble, de mémoire, que Charles Gaidy mentionne dans son bouquin un beau coq du Limousin laissé en pension dans le Vaucluse et qui avait perdu toutes ses qualités de brillance.
Dans son livre sur les coqs espagnols, Luis Meana mentionne des facteurs tels que l’acidité du sol, l’altitude, voire la radioactivité naturelle pour expliquer la beauté des plumes du Leon… Il serait intéressant de savoir ce qui est réellement déterminant et ce qui l’est moins…
Je mets les couvertures de ces 2 ouvrages pour ceux que cela intéresse:
Laurent Val raconte la même chose pour un coq qu’il présente sur une des vidéos que nous avons tournées ensemble.
Elles sont soit sur peau, soit par sac pour la plumée ou attachées par 5 ou 10 pour les saddles, les lancettes et les pelles.
J’essaie de faire quelques photos,
Patrick
Aucun de ces facteurs n’a d’importance. La plume ça sert à quoi ?
Fred
Salut,
Je mets quelques photos, en espérant que ça corresponde à ce que tu attends
Et voilà
A plus,
Patrick
Deux commandes faites chez Laurent. Je confirme qu’il propose des materiaux de tres belle qualité. En particulier les lancettes sont vraiment magnifiques!