Vos top mouches

pour les nymphes pheasant tail, pheasant tail,pheasant tail,…
mais cela a déjà été dit,
et en plus c’est facile à monter et c’est fait avec des matériaux faciles à trouver (2 en tout dans la version originale…)

J’ai pas dit que je prendrais plus de poisson que toi, j’ai juste la faiblesse de penser que j’en prendrais (en me faisant plaisir qui plus est).
Après une approche spécifique m’apportera surement plus de réussite.
Je te rejoint dans le sens ou se constituer sa boite à mouche n’est pas une mince affaire (car çà dépends bien évidement des conditions de pêches que tu préfères ou rencontre).
Mais j’ai de plus en plus de mal à croire aux mouches miracles (j’ai pas dit aux mouches efficaces).

La visiblement la question vient d’un nouveau qui désire se lancer avec une boite de base, je pense donc qu’une réponse générique lui permettant de cibler quelques modèles est assez appropriée.

(Il faut faire la différence entre une mouche qui prend 100% des poissons parce qu’elle est parfaitement adaptée et une autre qui prend 20% ce qui donne l’impression qu’elle marche, mais elle marche mal et provoque de nombreux refus (parfois invisibles))

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La truite est un poisson opportuniste. Quand elle mange, elle attrape souvent tout ce qui ressemble à de la bouffe. Ceci explique sans doute qu’avec 2 couples de mouches on couvre l’immense majorité des situations.

L’ombre, c’est différent. Il peut devenir très con surtout lorsqu’il est beaucoup pêché comme c’est le cas sur la Dordogne.

Par contre les mouches qui marchent bien sont universelles. Au 4 coins du monde on peut les ressortir lorsqu’on est sur une proie approchante et c’est à chaque fois le même résultat.

Je suis d’accord avec John, il y a des mouches plus magiques que d’autres. Et je serais bien embêté de me séparer de certains modèles créés pour des situations bien particulières qu’on ne rencontre certes pas souvent mais qui nécessite d’avoir un modèle précis si on ne veut pas laisser trop de poissons derrière soi.

Après, c’est vrai que si on a beaucoup de poissons à attaquer, plutôt de changer de mouche, on change de poisson et ça le fait pareil.

Fred

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On est bien d’accord Fred.

Tu pointes un point très important de mon point de vue, la pression de pêche (et aussi la distinction Ombres/Truites qui je pense est aussi liée à la pression qu’ils subissent).

J’ai bien sur quelques modèles ‹ magiques › pour des situations qui me sont particulières (et qui bizarrement sont beaucoup moins magiques dans les situations plus courantes).
Je ne les classes pas dans les mouches de base.

Je crois qu’on arrive a un point d’accords, je crois quand même qu’en France on rencontre de plus en plus de « situations particulières », possiblement lié a la pression de peche en effet.

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J

Ailleurs c’est possible, je ne connais pas, mais pas en Franche-Comté. Et pourtant, vu le nombre de truites qu’il reste chez nous, on fini par tous pêcher les mêmes spots, autant dire que la pression n’a jamais été aussi forte sur les truites. Pourtant, j’arrive quand même à faire ma pêche avec 2 ou 3 modèles et c’est les mêmes depuis des lustres. À cela tu rajoutes le fait que tout le monde les connait et pêche aussi avec…
C’est très vrai pour la nymphe à vue, mais beaucoup moins pour la sèche effectivement…Là oui, avec 2 modèles, tu peux te casser les dents sur quelques situations bien particulières, je le concède.

Nicolas.

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Oui mais il reste quoi en insecte dans la HRA ? J’ai le sentiment qu’il reste plus grand chose en diversité. Du coup, c’est assez facile de deviner le régime alimentaire des truites…

A+
J

Quand même, ce n’est plus ce que c’était, même il reste des bestioles et des truites hein.

Nicolas.

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Si j ai bien compris c est facile de pêcher vers chez toi :rofl::rofl::rofl:

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Tout à fait d’accord avec toi, sur la présentation de la mouche, quand on sait que le père Simonet prêchait avec trois mouches, bon d’accord c’était à une autre époque, mais déjà il parlait de la présentation de la mouche.

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Je dois vraiment être d’accord, présentation, présentation, présentation … puis après, pour moi; taille, forme et enfin couleur. Je dois ajouter que cela ne m’empêche pas d’emporter généralement beaucoup trop de mouches :flushed: !, je suppose que c’est un facteur de confort :wink:

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Au final, si l’on reprend l’ensemble des réponses de ce fil, nous sommes sur un quasi-consensus : la présentation et la taille de l’imitation sont bien plus importantes que la mouche en elle-même.
C’est assez rassurant dans la mesure où nous rejoignons l’avis de la plupart de nos ainés moucheurs :yum:

Heu non. Une mouche non attractive même bien présentée restera une mouche qui ne prendra rien.

Fred

Non les deux sont importants… :face_with_raised_eyebrow:

A+
J
Edit : croisé :laughing:

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Lol @John78. Il faut bien comprendre qu’il y a des mouches qui sont plus attractives pour les poissons que les vrais insectes. Elles ont un truc de plus qui fait que présentées au milieu d’un tapis roulant de mouches, le poisson trie et prend en priorité l’artificielle.

Associé à une bonne présentation, ça fait quine à chaque fois là où une mouche juste bonne nécessitera des efforts de présentation pour chopper la veine ou le rythme.

Fred

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Oui, toute raison gardée bien sur.
C’est certain que si on a un sedge en 8 au moment d’une éclosion de petites éphémères, on n’a pas beaucoup de chances, même bien présenté :joy: :joy: :joy:

Absolument Fred, je repense encore en septembre dernier sur la Dordogne sur les retombées de fourmis, exactement la même situation que vous aviez filmée dans les « 4 saisons ». Tout compte, tout, tout. L’approche, le timing des posés, la taille de la mouche et sa flottaison, et bien sur un peu de chance (ou de patience). La PALM c’est un tout, si tu n’a qu’une partie de la solution, tu te contentes des miettes…

A+
J

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Oui, mais le problème, c’est qu’on n’a pas beaucoup de chances non plus en présentant, même très bien, une imitation d’éphémère flottant haut sur l’eau à une truite attablée sur le subimago ou sur l’émergente. Au cours d’une saison, on rencontre toujours quelques poissons qui savent précisément ce qu’ils veulent. Et il arrive que ce ne soient pas les moins beaux. A posteriori d’ailleurs, on se rend souvent compte que ce sont ces moments-là qui ont fait sortir du lot (ou non) la saison.

Il m’est arrivé l’année dernière de pêcher pendant près de trente minutes avec les mauvaises mouches au milieu des bouillons. J’avais pourtant clairement déterminé l’insecte qui était gobé : ce n’était pas bien compliqué à comprendre. Mais il y avait de quoi devenir fou : à plusieurs reprises une truite est montée à moins d’un centimètre de ma mouche, snobant complètement mon imitation qui dérivait pourtant à la perfection (et qui était habituellement une imitation très preneuse). Quand j’ai enfin compris sur quel stade précis elles étaient (la différence n’était pourtant pas énorme), un simple changement de modèle m’a permis de les sortir les unes après les autres, sans effort particulier. Il est alors arrivé à plusieurs reprises que les truites ciblent spécifiquement l’artificielle au milieu des insectes réels qui dérivaient. La situation s’était complètement inversée.
La présentation était pourtant la même qu’avant. Mais j’avais trouvé la mouche.
Et heureusement, car ce fut le seul moment « champagne » de l’année sur cette partie de la rivière, et sans cette mouche, je serais passé complètement à côté - et j’aurais vécu une très mauvaise nuit.

Je précise que ce n’était pas sur un parcours à forte pression de pêche, au contraire. Parfois, les poissons peuvent être chiants même sur une rivière « normale ».

Même chose en fin de saison, lors d’une émergence extraordinaire de petites jaunes qui a rendu la rivière électrique pendant plus d’une heure. Cette fois nous pêchions les ombres. En début d’émergence, nous avons sorti plusieurs poissons à la suite avec le traditionnel petit voilier flottant bien bas, qui imitait le stade subimaginal. On a même pris des poissons avec des mouches assez différentes les unes des autres. Nous étions contents et sûrs de notre fait, croyant naïvement que l’affaire était pliée. Les poissons étaient sympa, la pêche détendue et facile : il suffisait de présenter correctement et de choisir les bonnes veines de courant. Mais subitement - oui, ça a eu lieu d’un coup pour l’ensemble des poissons - nous n’avons plus fait monter un seul museau : silence radio général au bout de la ligne. Nos mouches continuaient d’être présentées comme avant, mais dans la plus parfaite indifférence (deux ou trois refus de dernière seconde tout au plus), tandis que les ronds continuaient de plus belle devant nous. Il y avait alors deux solutions : soit s’entêter et attaquer la rivière de plus belle en soignant encore plus la présentation, soit s’arrêter, respirer un bon coup et regarder précisément ce qui était en train de se passer.
A côté de moi, un ami a commencé à être pris par la fébrilité typique du moucheur dans ce genre de cas, et s’est mis à changer, changer, et changer encore de mouche, s’énervant de plus en plus (les emmêlements n’ont pas tardé à arriver). Parfois les poissons montaient voir au premier passage, mais refusaient la mouche en la poussant du bout du nez dans une dédaigneuse éclaboussure. Fallait-il différer le ferrage, l’accélérer ? Allonger le bas-de-ligne ? Les insectes sur l’eau n’avaient pourtant pas changé, c’était toujours les mêmes petites jaunes !
J’avais depuis quelques minutes arrêté de pêcher, essayant de suivre des yeux les mouches qui étaient gobées. En regardant bien, j’ai alors pu remarquer que certains éphémères qui dérivaient au loin avaient changé subtilement d’allure : leurs ailes avaient commencé à s’écarter, formant une silhouette légèrement différente (vu d’en bas, ce devait être beaucoup plus flagrant). Et c’était spécifiquement ces insectes-là que ciblaient maintenant les poissons, parmi les autres qu’ils décidaient à présent de laisser tranquilles. J’ai donc changé pour le même modèle que le précédent (même couleur, même taille), mais flottant un poil plus haut et avec les ailes en V. Au premier lancer, bingo : un gobage décidé et sans chichi, et de beaux coups de museau au bout de la ligne.
De dérive en dérive, j’ai alors eu droit à une longue série de gobages rageurs, et c’est à ce moment-là que j’ai fait mes deux plus beaux poissons de la journée, qui avaient attendu patiemment que les plus petits se fatiguent avant de se mettre à table. Mes deux acolytes n’avaient pas cette mouche avec eux. Ils ont réussi à faire monter un ou deux poissons avec un modèle avoisinant, mais rien de plus. Et a posteriori, ce fut d’autant plus frustrant pour eux que nous avons compris que c’était le moment à ne pas rater dans cette fin de saison. Nous n’avons plus eu droit à un tel spectacle jusqu’à la fermeture. J’y pense encore aujourd’hui comme à l’un des sommets de la saison. Quant aux copains, ils préfèrent ne pas y penser.
Pourtant ils faisaient dériver leurs modèles tout aussi bien, et même sans doute bien mieux que moi. Mais c’est comme ça, il y a des jours où une excellente présentation ne suffit pas. Et c’est souvent les jours qui comptent.

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Je rajouterais aussi le diamètre du fil en accord avec la mouche. La plus belle des imitations nouée à un fil surdimensionné ou « blessé » par le nœud…et c’est une perte quasi totale d’attractivité

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