Le no kill en suisse est interdit

Bonjour,

Si j’en crois cet article:

Le no kill est interdit en Suisse ou du moins toléré (sous conditions très strictes mais invérifiables). La raison invoquée est que le pêcheur va a la pêche pour se nourrir (sa famille) et non pour le plaisir de la pêche: le no kill fait souffrir le poisson inutilement.
On peut être passible d’une amende si on relâche vivant un poisson non maillé qui a un peu trainer pour sortir de l’eau. La réglementation dit qu’il faut le relâcher mais mort! Mais attention la mise a mort doit être propre et rapidement, ils disent…

Ha si les truites pouvaient parlées, on pourraient savoir ce qu’elles préfèrent: no kill or not no kill :wink:

J’ai quand même ma petit idée.

Bonne lecture.

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Oui j’avais lu ca aussi à Noël quand j’ai passé les fêtes la bas et que je me posais la question d’aller y travailler. Mais sans un NK existant c’est hors de question.
En plus il faut une Formation pour avoir le permis à l’année.

Bonsoir, effectivement j avais lu cela quelque part au sujet du Doubs franco suisse
Pour la part c est une initiative à ne surtout pas mettre en œuvre en France, certaines fédérations posent déjà dans ce sens
Soyons vigilants car voici comment nous sommes traités en Lozere
Madame Christine Wils-Morel
Préfète de la Lozère
Hôtel de Préfecture
Rue de la Rovère
48000 MENDE

Nos références : 35/18/CM/LS

Objet : Réglementation pêche 2018

                                                                                                                 Mende, le 08 février 2018          

Madame la préfète,

Je m’empresse de répondre à votre courrier du 1er février auquel est joint l’arrêté préfectoral sur l’exercice de la pêche 2018.

Je constate les évolutions que vous avez apportées à la réglementation sans tenir compte de l’avis donné par le conseil d’administration de la fédération. Je rappelle que la fédération est une vieille institution de près de 80 ans, qui a le caractère d’établissement d’utilité publique et qui selon ses statuts prône une gestion équilibrée entre le développement du loisir pêche et la protection des milieux aquatiques. Deux missions essentielles parmi d’autres, que la fédération a à cœur de défendre.

Je précise que le conseil d’administration de la fédération n’est que l’émanation des AAPPMA et que donc, nous cherchons toujours un consensus départemental dans nos décisions et avis. C’est pour cela qu’en Lozère plus qu’ailleurs, l’unité départementale est de mise et que nous avons la fierté de conserver cette unité.

Je déplore que vous ayez cédé aussi facilement à quelques pêcheurs qui, profitant des réseaux sociaux, ont fait pression pour que des dizaines d’autres vous abreuvent de leurs doléances.

Une fois de plus l’Etat cède à quelques pseudos « écolos zadistes » et met de côté la majorité silencieuse. C’est fortement regrettable et surprenant.

Vos services ont profité par ailleurs de cette consultation pour faire passer un certain nombre de mesures inacceptables. Ainsi au regard de l’étude scalimétrique, l’interprétation et la traduction dans l’arrêté préfectoral par vos services est largement contestable sur :

  • Le Lot au point de Chadenet et de Sirvens : puisque la majorité des truites s’est bien reproduite à la maille de 23 cm. Or il aurait fallu dans votre arrêté remonter la maille aussi au Bleymard. Deux poids, deux mesures ?

  • Le Lot en aval du pont de Saint Laurent à Mende : pourquoi remonter la maille à 30 cm, alors que le premier point de scalimétrie ou l’on trouve une maille nécessaire à 30 cm est situé à Barjac, soit 15 km en aval et que la traversée de la ville de Mende est considérée comme un secteur dégradé ? Donc votre arrêté sur le choix de ce point au pont Saint Laurent n’est pas étayé et peut être facilement remis en cause.

  • Toujours sur le Lot : comment, alors que la fiabilité de la scalimétrie est moyenne à faible, proposer une maille à 30 cm sur la partie aval alors que la moyenne de reproduction des truites 2+ est de 21,4 cm ?

  • Les mêmes observations que, ci-dessus, peuvent être faites sur la Colagne sur toutes les évolutions de maille que vous faites ;

  • Le Chassezac : quel est l’intérêt de remonter la maille au niveau de Chasseradés, alors que le verrou du barrage de Puylaurent constitue un barrage infranchissable et que son marnage perturbe énormément le fonctionnement hydrobiologique de la queue de retenue et donc de cette portion de rivière ?

  • l’Altier : la considération faite sur le Lot au Bleymard, vaut ici aussi ;

  • Le Tarnon : la maille à 30 cm est largement surdimensionnée au point effectué à Racoules, puisque même les truites à 3+ n’atteignent pas la maille de 30 cm !

  • Par ailleurs, dans votre arrêté il y a une incohérence entre les mailles à 23 cm et 25 cm. Une relecture aurait été utile !!!

  • Le Tarn : pourquoi avoir choisi la confluence avec le Tarnon pour la maille à 30 cm, alors que le premier point analysé et discutable pour une telle maille (minimum 21,5 cm et maxmum 29,3 cm donc moyenne à 25 cm comme c’est le cas jusqu’à présent !) se trouve à Ispagnac.

  • l’Allier : la maille à 25 cm sur le point de Luc n’est pas non plus justifié au regard de l’analyse de la station. Mais au regard aussi de la deuxième station de Langogne. Il parait plus que curieux voir douteux que sur la station aval la maille soit moins élevée que sur la station amont au regard des études scalimétriques.

  • est inacceptable le rajout à l’article 9 sur l’intention de l’interdiction de pêcher en marchant dans l’eau sur la Rimeize. Si protection pour la moule perlière sur ce secteur il doit y avoir, elle ne doit pas être faite au seul détriment des pêcheurs qui dans la réalité sont loin de constituer la menace la plus forte pour cette espèce compte tenu de la faible pression de pêche. Si protection dans l’intérêt de cette espèce vous devez aussi limiter strictement par une mise en défens des berges, l’abreuvement des animaux directement dans la rivière, les traversées d’engins…Pourquoi ne s’en prendre qu’aux seuls pêcheurs qui ne constituent pas dans les faits une menace ?

  • Plus grave encore le nombre de captures de truites a été modifié, et à la baisse bien entendu, sur la seule demande de quelques pseudos écologistes, sans aucune consultation avec la fédération et a priori contre les directives données par la direction de la DDT !

-Enfin, faute d’une relecture commune avec les services de la fédération comme de tradition, on note dans cet arrêté un certain nombre de coquilles et le parfois incohérent et non applicable (mailles sur le Tarnon, réserve et No-Kill sur le ruisseau de Nasbinals,…)

  • La rédaction de l’article 14 rend aussi de fait votre arrêté fragile dans le sens où votre rédaction modifie de manière substantielle les périodes d’ouverture notamment sur le lac de Naussac. Cela sans aucune consultation de la commission spécifique « grand lac intérieur de montagne » chargée de donner un avis sur la réglementation applicable.

Au vu de l’ensemble des points soulevés, je vous propose qu’une discussion soit engagée avec la direction de la DDT afin de permettre une nouvelle rédaction conforme et répondant aux intérêts de tous.

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Ça fait un moment que je cherche à comprendre cette logique mais je n’y arrive pas . Protéger les animaux de la souffrance en les tuant …J’ai juste trouvé un lointain lien avec l’homme et le droit de mourir dans la dignité…Je doit être trop con .

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Je ne sais pas dans quel milieu pro ou perso vous vivez, mais dans les milieux intello-bobo urbains, le NK c’est LE sujet a ne jamais aborder. Vous passez systématiquement pour un sadique. Ramener du poisson a la maison étant même plutôt bien vu, c’est bio, c’est local, c’est durable…

A+
J

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Il est vrai que le Nokill peut ressembler à de la corrida sans mise à mort…
Peut être que d’un point de vue intello bobo faut avoir les C*** d’achever la bête pour être un homme un vrai, quitte a donner le poisson au chat en arrivant parce que l’on est 4 a manger et que l’on a qu’une truite de 18.2 cm.
Je pourrais leurs répondre que je ne suis pas sûr que dans les courses de chevaux genre quartet quintet tiercé, le cheval est super content de bouffer des amphétamines et de se prendre des coups de cravache pour courir comme un dératé.
Le problème de cet article c’est que ce n’est pas un concept a l’appréciation de chacun, c’est une règle institutionnelle, donc pas le choix du dois tuer ta prise.

Bonsoir John tout mon entourage sait que pour moi la Peche c est zéro poisson, certains pecheurs que je ne fréquente plus prônaient du no kill raisonné .
Avant de me fâcher complètement je leur expliquais que no kill ou graciation c était zéro poisson et non un de temps en temps
Il fallait dire prélèvement raisonné, mais là je n adhère pas, tant pis si je passe pour un extrémiste mais c est ma ligne de conduite .

Bonne soirée
Patrick

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John 78 , je fréquente des personnes très diverses de part leurs origines ou milieux et lorsque je parle de No-kill , tous comprennent très bien et trouvent cela noble et juste .A part quelques difficultés qu’on certains amis originaires de pays où la misère et où pêcher est synonyme de repas , ce qui peut se comprendre chez eux.Et lorsque je rencontre des difficultés de l’autre côté, j’essaie d’expliquer le pourquoi .Je te crois mais je dois pas attirer ce milieu ( ou le contraire ) et tant mieux !

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La loi Suisse n’a aucun sens. Elle est faite de contradictions et basée sur des points de vue et non des données scientifiques. Ce qui est fou pour une une loi fédérale. On ne peut pas pratiquer le no kill (enfin…ca dépend) mais on autorise le commerce d’espèces dont la pêche est réglementée, tout en conservant un quota de capture élevé. Ce qui, de plus, encourage indirectement d’éventuels pillages de certains cours d’eau pour le profit. Le message n’est pas très écologique. Nous sommes bien loin d’une consideration du bien être animal.
On se soucis du bien être d’une population de poisson en obligeant les pêcheurs amateurs à tuer toutes leurs prises. Que vaut-il mieux? Laisser un pourcentage assez important de survie aux prises en les relâchant ou bien les mettre à mort systématiquement? Dans lequel de ces deux cas laisse t-on le plus de poissons en vie après une session de pêche? Leur raisonnement conduit plus vers une baisse du nombre d’individus que vers une protection de ces derniers. Ce la va à l’encontre de leur volonté de retrouver une reproduction naturelle qui suffirait à retrouver et maintenir de bonnes populations.

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la Suisse est une contradiction en elle même atype ds tous les domaines.
l’article date de 2015, ils ont reduit leur alevinage elevage de 70%, il serait intéressant de trouver des relevés 3 ans apres sur la population halieutique actuelle de façon a juger de l’efficacité ou non de cette politique. Je me fais pas trop d’illusion…
il y a t’il un suisse sur le forum qui pourrait ns dire si les populations se portent bien?

Alors étant suisse et pêchant en suisse voilà comment ça se passe, le NK est “interdit” Mais… si un pêcheur ne souhaite pas garder ses prises il peut les remettre à l’eau, sans aucun soucis tout les gardes pêches diront pareil mais il me doit pas sortir le poisson de l eau pour se prendre en photo pendant 5 minutes et autre connerie du genre…

Pour ce qui est de tuer un poisson pas de mesure c est seulement si le pêcheur estime que ce poisson et non viable et va de toute façon mourire suite à la remise à l’eau, autant dire que personne ne le fait.

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Donc il faut arrêter de dire n’importe quoi. La pêche à la mouche en nokill sera la dernière pêche à être interdite si un jour il y a des interdictions.

Donc pas de panique. Même le dernier des extrémistes défendant la cause animale est capable de comprendre la différence entre pêche aux AN et pêche aux leurres comme entre un poisson mort et un poisson remis à l’eau dans de bonnes conditions.

Fred

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@fabgoody Pour ce qui est des populations je pêche bcp au toc depuis l ouverture le 4 mars et à chaque sortie je sors du poisson! Je pêche essentiellement en ruisseaux qui sont en effet peux pêcher mais le poisson et bien la et c est pour la majeur partie du sauvage! Donc à mes yeux OUI nos cours d eau se portent bien.

Quand ils vont apprendre que tes streamers sont en peau de lapin et tes émergentes en oreille de lièvre, tu va voir si la PALM sera la dernière interdite. Pfff… :roll_eyes:

A+
J

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J’ai eu la même idée mais je n’ai pas osé le dire ici ou ailleurs de peur de leur donner de bonnes et belles idées.

Pas sûr. Les peaux sont des résidus d’animaux tués pour la consommation et non par “plaisir”. Pas de soucis de no kill ! :thinking:

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J’espère sincèrement que l’avenir te donnera raison , mais en matière d’extrémisme , l’humain n’a jamais eu trop de limites , l’histoire est chargée d’exemples pourtant bien pires. Vaut peut-être mieux rester sur ses gardes et surveiller ça de près.Pas d’alarmisme mais pas de passivité non plus .Ce sujet aura au moins eu le mérite de faire réagir les pêcheurs de tous bords et de faire réfléchir sur l’avenir de notre passion.Peut-être faut il s"interroger également sur les raisons qui font que notre société glisse de plus en plus vers des extrémismes de tous bords.

he bhé c cool alors vevert, tant mieux pour vous et surtout les poissons. Ce qui est dommage c que la reglementation porte a confusion.
Moi , je me suis m’y a pecher a la mouche en grande partie pour eviter d’abîmer les poissons et notamment les truitelles qui sont tres voraces et engament tres rapidement lorsque tu peches aux appats naturels vivant tel vers de terre ou teigne. (je sens dejas les posts ironiques sur la condition animale du vers de terre sur un hameçon ) Personnellement, je me vois pas tuer une truite de 15 cm pour la balancer sur la berge parce que j’estime qu’elle n’a aucune chance de survie, j’ai quelques notions ms je suis pas vétérinaire, je lui laisse sa chance systematiquement.
la reglementation suisse devrait etre plus claire et logique (cf post de fonzy ci dessus) et ne devrait pas laisser a l’appréciation du pêcheur une telle decision, les pecheurs meme suisse ne sont pas tous futfut. c mon avis.

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Je ne vois pas trop comment on pourrait m’empêcher de relâcher mes poissons… Ces lois sont très dur à appliquer sur le terrain… Non ?

En France, faudrait déjà qu’il y ai des gardes pour contrôler !! Moi ça fait des années que j’ai pas vu un garde !! Et même si j’ai un garde derrière le dos, je vais juste devenir un pêcheur malchanceux, qui passe son temps à casser ou décrocher ses poissons pendant le combat…

Pour moi le plus dangereux, c’est l’interdiction pur et simple de la pêche… Et je suis loin d’être aussi optimiste que Fly.only sur le sujet… Ces pseudo écolos sont des extrémistes et ils seront prêt à tout pour imposer leurs idées… Pour aller dans le sens de John78, quand ils vont voir que des coqs sont “plumés” vivants pour faire des mouches, les moucheurs vont vite se retrouver en premières ligne et seront considéré pas ces gens, comme les premiers à abattre !!! Pour eux, on sera doublement coupable de cruauté envers les animaux !!

Le risque d’une interdiction totale de la pêche est quand même très faible. C’est une activité humaine ancestrale, largement pratiquée qui jouit d’une bonne image dans la population. Tout le monde dans sa vie a au moins pêché une fois ou a dans sa famille un pêcheur. C’est un activité synonyme dans l’esprit des gens de détente, quiétude, dimanches en famille.

Quand on voit que ces groupes de défense des animaux n’ont pas réussi à faire interdire des activités autrement plus marginales et décriées comme les spectacles taurins dont les corridas avec picador, banderilles et mise à mort, on voit mal comment ils pourraient menacer la pêche.

Fred

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