Rester motivé

Ça fait 4 mois que je ne peche plus qu’à la mouche. Après quelques prises en nymphes, je stagne depuis un moment en sèche. Mes lancés s’améliorent à chaque sortie mais pas moyen de faire monter une truite sur mes mouches. Un peu démoralisé d’enchaîner les capots malgré le bonheur d’être au bord de la valserine.
Comment se sont passés vos débuts ? À quel moment avez vous commencez à sentir les coups ?
Merci d’avance pour le partage de vos expériences.

La truite n’est pas le poisson le plus simple pour débuter. Et ce pour plusieurs raisons :

  • c’est un poisson qui en europe base souvent sa protection sur une grande craintivité et des horaires de sortie souvent réduit
  • qui obéit souvent à la loi du tout ou rien (tu as un passage pour la prendre ou la caler)
  • qui peut venir très sélective sur des parcours pêchés.

Donc pour résumer, tu n’as pas encore le niveau pour en approcher / attraper une, tu pleures et quand tu as le niveau, tu peux tous les faire sauf qu’elles sont rarement dehors à gober.

Au départ, il est plus simple de pêcher les blancs souvent mieux disposés niveau horaires ou les eaux rapides avec forte densité ou quiconque peut poser un plumeau à 3 m fera à moment donné une truite.

Mais sur la Valserine, ça ne marche pas comme ça.

Fred

La premiere année est souvent difficile, tu t’améliore au fil de la saison mais les poissons deviennent également plus tatillons les mouches plus petites aussi au fil de la saison, persévère, en été privilégie les matins et les soirs , change de secteur, trouve des plats courant avec des vaguelettes ou les gobages sont visibles mais les poissons moins tatillons. c’est une pêche ou l’apprentissage réclame du temps mais qui es enuite tres gratifiante…
bonne continuation…

Salut JPierre, pour ma part je pêche à la mouche depuis trois mois. Globalement, je suis plutôt patient pour les prises, un peu moins pour les emmélages qui se sont fortement raréfiés. Au leurre, je me suis habitué à rentrer bredouille, en perdant quelques leurres, …, ça “forme”, et comme dirait un pote guide : “t’as les bases” héhé !
Bref ! J’ai pris 2-3 p’tites truites en sèche. Pas mal de décrochés et de ferrages manqués, et aussi des refus bien sûr. Toujours pris de petits gabarits fougueux et peu méfiants, qui dominent en nombre dans la rivière je pense (10-20cm). J’ai ouï dire que les belles farios étaient regardantes sur le type de mouche, peut-être pas dans le détail (quoique ?) mais sur son aspect globale, sa flottaison, sa taille, ses couleurs.
Le poser, ce n’est pas un scoop, n’est pas en reste dans les chances de prises. Il faut que ça soit propre, et bien sûr qu’il n’y ait pas de dragage de ta mouche. Mais tout ça, tu le sais sûrement déjà.

Perso, je suis plutôt sur le coup du soir, qui plus est en ce moment avec ces belles chaleurs.
Pas encore essayé la nymphe. Faut que je m’y colle, mais pour l’instant je trouve la sèche plus ludique.

Voilà pour mon humble témoignage.

La Mouline

Quand j’ai débuté la PALM il y a près de 40 ans en arrière, il y avait tant de poissons actifs en surface qu’il ne venait pas à l’idée de pêcher l’eau. Un refus, on changeait de gobage et c’était tout. Aujourd’hui, on peut arpenter les mêmes rivières pendant des heures sans apercevoir la moindre activité de surface. Je pense que pour progresser en pêche loisirs il faut s’amuser et donc prendre du poisson…et donc qu’il y ait du poisson à prendre.
C’est à mon avis la raison principale pour laquelle certains d’entre nous vont pêcher à l’étranger ou en réservoir même si le poisson y est moins sauvage (et rare…) que dans nos rivières et ce qu’il en reste.

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Ou démarrer directement en nymphe, pour le sens de l’eau et la connaissance de la rivière c’est dommage mais cela permet de prendre rapidement du poisson qui se nourrit à 90% sous l’eau mais c’est comme la sèche il faut faire de belles dérives…

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Merci pour vos témoignages qui éclairent ma pratique encore balbutiante. L’envie est là… je vous raconterai ma 1ère prise en sèche !

Bonsoir ,
Pêcher , mais prenez le temps d’observer , n’hésitez pas à arpenter les berges à observer les truites actives ou pas , vous n’en tirerai que bénéfice .

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Tu as raison jac de préconiser de l’observation mais, quand après avoir observé, on peut prendre quelques poissons, c’est encore mieux notamment pour motiver un débutant ou même un palmiste aguerri.

Bonjour bal57 ,
J’ai plus de 45 ans de pêche à la mouche derrière moi , alors tu sais même si je prends moins de poissons au fil des ans , le seul plaisir d’arpenter mes rivières préférées me satisfait , et si au détour d’une belle journée , quelques truites viennent me saluer , j’en suis ravi … et si c’est pas aujourd’hui cela sera demain . Mais je comprend la frustration du néophyte .

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C’est clair que rien que le fait d’être au bord de l’eau est très ressourçant. J’ai la chance d’avoir la Valserine à 100 m de chez moi et de connaître pas mal de parcours le long de cette rivière où on trouve des plats, des chutes, des rapides, des pertes… et après le Rhône. Je rencontre bcp de moucheurs mais qui pèchent en nymphes voire exceptionnellement en noyée, très peu en sèche car l’activité y est rare et/ou difficile à repérer. Patience, observation, détente, acquisition de la technique pour ma part et ça le fera. Dans tout les cas, je m’oblige à persévérer à la PALM même si de temps en temps le toc me fait de l’œil. :wink:

L’œil, voilà justement l’outil indispensable pour la pêche en sèche. Alors qu’en pêche en nymphe à vu on se borne à le porter sur les quelques dizaines de mètres carrés devant soi (encore moins en nymphe au fil), en sèche il faut apprendre à relever la tête et regarder loin devant (et sur les côtés, voir derrière!). Le moindre mouvement d’eau doit être inspecté avec patience, les plus belles truites fond des gobages très discret, on peut rapidement passer à côté. Avec l’expérience tu verras des gobages là où tu n’en voyait pas auparavant…

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Faut faire les coups du soir. Ca ajoute un peu de simplicité en sèche.

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Globalement, tu as raison krusaf mais encore faut-il

  1. qu’il y ait un coup du soir avec plein de ronds sur l’eau ce qui devient plus rare qu’auparavant
  2. que tu n’aies pas en face de toi des poissons qui gobent tout…sauf tes mouches comme cela nous arrive à tous même après des décennies de PALM.
    Je rejoins Yannick sur la façon d’observer en sèche très différente de la nymphe. Notamment surtout pas de verre polarisants devant les yeux car cela incite à observer sous (et non pas sur) l’eau donc de petites surface alors qu’en sèche c’est l’inverse qu’il faut faire. A noter, quand on voit un gobage lointain, l’intérêt de prendre des repères pour pouvoir le pêcher même plusieurs dizaines de minutes après, même s’il ne se reproduit pas…même et surtout si c’est difficile…

Salut

tu as la Semine dans le coin.Les poissons y sont plus faciles que dans la Valserine. Ca fait un bail que je n’y ai pas pêché mais ça prenait franchement bien en sèche et en nymphe. Excellente rivière aussi pour débuter à vue.

bonsoir JPierre
je pense aussi que taquiner le blanc peut être aussi instructif et cela permet de reprendre le moral.
Le ferrage d’une ablette n’est pas forcément facile et c’est aussi un bon exercice même si le poids au bout du fil n’est pas le même.

Continue c’est tellement bien:slightly_smiling_face:

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Et voir voler sa première ablette, c’est plutôt amusant ^^

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salut JPierre,

ton manque de réussite est peut-être causé par un léger dragage.
Une pointe exagérément longue m’a bien aidé au début.

De mon point de vue, une pointe n’est jamais “exagérément longue”. Mes pointes vont de 1,50 m en petit ruisseau à 3 voire plus de 4 m en grande rivière. Avantages principaux: 1) bien meilleures dérive de la sèche et plongée de la nymphe 2) beaucoup moins de casses sur gros poissons en raison de l’élasticité du fil proportionnelle à sa longueur 3) mieux adapté aux pêches aval de l’ombre.
Ceci étant je connais d’excellents pêcheurs qui utilisent des pointes courtes…mais mieux vaut s’habituer dès le début à pêcher (donc à lancer…) avec des pointes relativement longues et des corps de BDL courts.

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Intéressant ! Une question : qu’entendez-vous par un bas de ligne court en termes de longueur ? L’équilibre avec une pointe aussi longue ne pose-t-il aucun problème ?