Barrage et agriculture

Ah bon ? Ils ont le matos par exemple pour couler le béton ou les compacteurs pour les barrages en terre ?
Perso en 30 ans d’accompagnement de projet agricole jamais vu d’autoconstruction de retenues même colinéaires …
Mais tout est possible : un entrepreneur de TP peut être aussi agriculteur …

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Ce n’est pas non plus un barrage de 100 ou plus mètres de haut.
Ni y a t’il pas plus de « malfaçons » juridiques sur ce cas ?

Certains entretiennent le flou… par rapport au transport
… et encore une fois, par rapport au flou entreprise « TP/transport bennes TP. + " copinage ».

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dans tout les cas, j’espère que la décision de justice sera mise en application, si non c’est l’ouverture des portes à la connerie !!!

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Pour faire court, le black ?

Par contre j’ai bien vu des forages faits par des agriculteurs sans foreuses, des fossés par des agriculteurs sans pelle mécanique etc « Tout à la pelle et à la pioche mon bon Monsieur ! »
Là je comprend mieux !

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Y’avait du matos quand même (il y a quelques images dans l’article en lien)… et les gendarmes avaient tenté d’arrêter le chantier… en vain. Ça me paraît encore moins facile de revenir en arrière, surtout maintenant qu’il est en eau.

Lac de Caussade (47) : 300 agriculteurs empêchent les gendarmes de poser les scellés

À part trois tracteurs, deux bennes et une charrue, je ne vois pas grand chose …
En tous cas rien de propre à construire un barrage, même de 900 000 m3 …

Peut être à 300 plus les femmes et enfants comme les chinois du « Grand bond en avant » avec des pioches, pelles, paniers ?

Si on en croit les précédents, par exemple, Fourogues, dans le Tarn proche, qui est inutilisé et à l’abandon par exemple, l’usage est à la régularisation.

Dans l’Aude on a eu le cas du barrage avec micro centrale construit dans les années 90.
Juste en aval de Quillan, au bord de la RN personne avait vu se construire, surtout pas les agents de la DDE et encore moins le président de la Fédé sénateur et ami politique du maire de Quillan ! Bien sûr régularisé !

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les agricolos font appel…;Donc pour l’instant il faudra attendre ce jugement là…Et si le juge confirme, il faudra bien détruire le barrage, la régularisation étant impossible à ce stade…Il eut fallu que l’administration le fasse avant cet épisode

Tu rigoles ? En lien, en bas de l’article… il y a quand même quelques pelles « mécaniques » et ce qui va bien pour faire un peu plus qu’un château de sable :grin:. Tu penses que des agriculteurs du coin, seuls, peuvent vraiment avoir ce genre d’engins ?

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C est mort maintenant qu il est en place…

Jamais l État n ira au carton avec les cultos, c est couru d avance :roll_eyes:

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J’ai le même sentiment, d’autant qu’il y a eu des interviews d’agriculteurs qui utilisent depuis l’an dernier cette eau disponible même l’été (pour la production de noisettes, par ex.)… et, vu la situation des agriculteurs en France, j’imagine le tollé si l’état détruisait ce barrage maintenant…

C’est là où ça devient intéressant. Il est évident qu’entre désavouer les associations d’écolos en passant par dessus une décision de justice et faire plaisir aux agriculteurs, il ne va pas y avoir photo.

Mais comment vont-ils s’y prendre ? Que vont-ils sortir de leur chapeau ?

En tout cas bravo à ses associations qui veillent sur le terrain et n’hésitent pas à plaider la cause des milieux aquatiques.

Fred

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Après si on veut transformer en agriculture la partie de la SAU française consacrée à l’élevage, il faudra beaucoup d’eau …

Surtout pour les landes et parcours qui représentent souvent une bonne partie de la SAU des exploitations d’élevage !

Mais ça ne se fera pas avec des pipis de chat de 900 000 m3 brut, à peine la moitié en pratique.

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Oui le passage d’une surface de l’élevage vers le maraîchage s’accompagne d’une augmentation moyenne de la consommation d’eau de 40 %.

Donc en dehors des fonds de vallées avec de l’eau, les légumes, c’est compliqué. Faut compter 2500 cubes par ha par an en plein champ et 5000 en serre.

C’est pas avec l’eau des gouttières de la maison qu’on les récupère.

Fred

Bonjour,

L’acharnement sur ce projet, déjà économiquement idiot, s’inscrit dans la lutte pour le pouvoir entre la Coordination rurale et la FNSEA …

Tu es mauvaise langue : ils se sont tout pelé à la pelle, pioche et brouette !
Ou alors dans le coin, ils sont les seuls au monde à travailler les champs à la pelle hydraulique et au dumper ! :rofl: :rofl: :rofl:
Merci pour l’article et surtout les photos !

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Envoyé spécial a mis la nifle dans cet épineux sujet. Diffusion le 4 mars. Ça risque être savoureux.

LaDepeche.fr: « Envoyé Spécial » au lac de Caussade : les dessous du reportage « La guerre de l’eau » diffusé le 4 mars.
"Envoyé Spécial" au lac de Caussade dans le Lot-et-Garonne : les dessous du reportage "La guerre de l'eau" diffusé le 4 mars - ladepeche.fr

Fred

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Ça c’est pas bon du tout du tout du tout.

Le Monde: Les députés veulent empêcher la destruction des ouvrages qui barrent les rivières.

Fred

c’est pas loin d’etre foutu, de toutes façons les services de l’état y allaient déja à reculons…

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Enfin l’Europe s’aperçoit que de donner plus de primes à du maïs irrigué qu’à du maïs en sec c’est pas forcément benefique pour la ressource en eau.

Ouest-France: Agriculture. La Cour des comptes de l’UE étrille la PAC sur la gestion de l’eau.
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/agriculture-la-cour-des-comptes-de-l-ue-etrille-la-pac-sur-la-gestion-de-l-eau-d4bd0de6-207a-11ec-aeab-7e1fbac55cd7

Fred

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