Décrocher un poisson avec un hameçon sans ardillon est plus facile, le laisser dans l’eau est plus correct , ne pas le manipuler est plus sain, bref à mes yeux et n’ayant rien à prouver ni aux autres ni à moi même je prends un immense plaisir lorsque à est à mes pieds il repart dans son élément sans l’avoir touché.
Pour ce qui est de matraquer un poisson tel que l’ombre je peux affirmer qu’il devient imprenable quand il a découvert la supercherie, s’acharner ne sert a rien si ce n’est perdre la raison devant tant d’obstination a refuser la nymphe.Parfois, a force de lui mettre devant la gueule il se pend mais ceci relève de l’exceptionnel.
S’entêter a vouloir le prendre est humain mais on ne tire pas de satisfaction a rester des heures sur le même.
Bonjour,
Il y a un article récent qui semble assez exhaustif sur ce sujet.
C’est une revue bibliographique à propos du pêcher-relâcher (je fais un effort pour limiter les anglicismes 
).
Les auteurs préconisent d’avoir les mains mouillées pour manipuler les poissons entre la capture et la remise à l’eau, en effet.
Ce qu’il faut éviter, ce serait surtout d’utiliser des gants standards (souvent plus abrasifs que ce que les pêcheurs pensent) et d’avoir de la crème solaire sur les mains (les infections de type fongique seraient favorisées dans ce cas après la remise à l’eau).
Voici la conclusion de leur paragraphe sur la manipulation des poissons et les recommandations qui en découlent :
« …/… Clean, wet hands or non-abrasive gloves bothlikely serve well for handling fish. »
Je ne peux pas reproduire le texte, ni mettre l’article en ligne à cause des copyrights, mais voici la référence :
Brownscombe et al., 2017 (Best practices for catch-and-release recreational fisheries angling tools and tactics) https://doi.org/10.1016/j.fishres.2016.04.018
Il faut noter que cette étude permet de donner des recommandations générales pour la manipulation des poissons par les pêcheurs récréatifs pour un ensemble d’espèces étudiées.
Peut-être qu’une étude ponctuelle sur une espèce donnée et dans des conditions particulières donnerait, au final, des recommandations un peu différentes.
Bon WE à tous, courage pour le confinement !
Laurent.
Autre facteur qui influe la remise à l’eau notamment pour la truite de mer, selon un ami expert en la matière sur une pêche en début de nuit décrocher et remettre à l’eau une truite de mer à la frontale allumée entraîne très fréquemment son décès, sans commune mesure avec une relâche sans lui mettre pleins phares. C’est un constat qu’il a fait sur plus de 30 ans de pêche nocturne.
C’est surtout au sujet de l’association Ketchum et hameçon sans ardillon à laquelle je faisais allusion…
Fil tendu, poisson dans l’eau, je fais glisser le Ketchum jusqu’à la mouche, un petit quart de tour et le poisson est libéré sans résistance et sans l’avoir manipulé et sans l’avoir sorti de l’eau!
Mais si tu dis que le Ketchum arrache les lèvres du poisson !
Dans les autres cas, c’est dans l’épuisette que tout se passe… Et si j’ai besoin de saisir le poisson, c’est au travers du filet de l’épuisette… Je limite les manipulations et lorsque je le fais, c’est sans le serrer! les mains bien mouillées…
Je ne pèche que très exceptionnellement en dessous du 12:100 et ça ne m’empêche pas d’en prendre, pour limiter le temps du combat!
C’est une tres bonne idée d’aller voir la littérature scientifique mais quand on prend la peine d’aller lire les tableaux et de décortiquer les chiffres ont se rend vite compte des gains souvent marginaux de telle ou telle pratique. Au final il n’y a que deux éléments vraiment significatifs et consensuels : la profondeur de l’engamage et la durée hors de l’eau. Qui plus est, sur un sujet où on tombe très vite dans la posture du schtroumpf-moralisateur.
A+
J
C’est exact.
Cdlt,
L.
Merci beaucoup pour ses précisions très importantes. J’avoue que lorsque sur des photos ou des vidéos nous voyons ces poissons exibes par, passez moi l’expression, des Tartarins du no kill, poisson entrain de suffoquer, j’ai mal pour eux et je me suis demandé quelles pouvaient en être les conséquences ? Je relâche toutes mes prises et depuis quelques temps je ne sors jamais les poissons de l’eau, surtout les petits. Pour les plus gros si je suis seul, ben pas de photos ou je laisse dans l’epuisette comme d’ailleurs pas mal de gobnautes font. J’apprécie sur certaines vidéos notamment pour le saumon, ces poissons que tient le pêcheur mais immergé. Je pense que c’est plus respectueux que l’exhibition outrancière. Avec des sans ardillon relâcher dans l’eau sans manipuler c’est très facile. Pour le brochet plus délicat, une bonne épuisette et une pince à long bec permet d’éviter les manipulations.
Voilà ce n’est que mon opinion mais il me semble que si nous souhaitons être sincère dans notre pratique qui se veut respectueuse, il y a peut être quelques conseils venant de spécialistes bons à entendre et à mettre en œuvre.
Cordialement à tous-tes !
Jocelyn
Même si les statistiques ne montrent pas de manière évidente une mortalité plus importante lors de pêche avec ardillon , je me dis souvent quand je vois des poissons , notamment des ombres , avec les lèvres arrachées que sans ardillons il y aurait moins de handicapés. C’est un peu comme dans les statistiques des guerres , ont met en évidence le nombre de tués , mais on cache le nombre de blessés , généralement 4 fois plus , avec 1/4 gardant des séquelles graves , soit autant que de morts. Vu sous cet angle, l’ardillon devient plus difficilement défendable quand on se soucie de la santé des poissons.
hello
une truite ne serait donc belle,ou plutot jolie que si elle dépasse une certaine taille? pas de photos pour les petites?
ça me fait pensser au monde de la mode ou il n’y a de place que pour des planches a pain ignorant le moindre sourire! seules elles sont digne de photos
et pourtant!
autre chose qu’elle est l’impact sur un animal a sang-froid comme un poisson, de mainS plus ou moins serrées a 37 degrés?
si ont prends un poisson a 10 degrés interne,des mains a 37, ils prends deux fers a repasser de 27 degrés superieur a lui
equivalence humaine: 37+27: :deux fers a repasser a 64 degrés dans le dos ou le ventre!
d’ou l’utilisation indispensable d’une épuisette et décrochage dans l’eau.
est ce que c’est bon ce raisonnement matinal?
Tu confonds la température de la peau et notre température interne. Notre peau est rarement à 37 degrés, surtout en extérieur et à la saison où on pratique la pêche à la truite.
Ensuite, entre nous et la truite il y a de l’eau qui a une très forte inertie thermique. Sort un truc mouillé du frigo et regarde combien de temps il te faut pour le réchauffer de 37 degrés. Tu risques de t’y ennuyer.
Après, si tu veux pas emmerder les poissons, tu restes à la maison. Si tu vas à la pêche, c’est pas sans risque pour le bien-être des poissons.
Fred
Bonjour
Je ne pense pas la question d’ordre esthétique…
Je fais un choix à faire entre collection de photos et survie des petits poissons, les plus fragiles comme dit plus haut.
à +
il y a de l’eau entre une truite tenue a bout de bras pour la photo et nos mains?ah bon!
ont parle bien de photos et de poisson sorti hors de l’eau!
et quand tu prends ta temperature corporelle sous les bras c’est pas la temperature de la peau?
je ne comprends pas ton raisonnement sur le fait d’emmerder les poissons?
Tu tiens tes poissons sous les bras toi ? T’es un vicieux. 
Si tu veux pas risquer d’émemmerder les poissons, tu vas pas à la pêche. Tu restes chez toi. C’est le mieux.
Fred
Chez moi, les poissons, dans la mesure du possible, c’est comme ça :
- On abrège le combat autant que faire se peut.
- On utilise systématiquement l’épuisette, même pour les poissons petits et moyens
- On décroche le poisson en le laissant dans l’eau et en s’efforçant de le manipuler le moins possible (la plupart du temps, en utilisant un hameçon sans ardillon ça se décroche tout seul dans l’épuisette = une manipulation et une possible blessure en moins)
- Si photo, on fait comme ça, ce qui permet au passage au poisson de récupérer, et les images n’en sont d’ailleurs que plus belles :
- On vérifie que le poisson ait retrouvé toute son énergie, et on relâche en abaissant simplement l’épuisette :
La plupart du temps, l’ensemble de ces opérations sont possibles sans toucher le poisson. En moyenne, je pense que j’arrive à relâcher 3 poissons sur 4 sans même les manipuler, et en les ayant maintenus constamment dans l’eau.
Je ne pense pas pouvoir dire pour autant que je « respecte » le poisson (on ne fait pas souffrir exprès un animal que l’on respecte au sens profond du terme), mais malgré mes contradictions de pêcheur, je fais de mon mieux pour lui offrir les meilleures chances de survie.
Surtout, ce n’est vraiment pas compliqué !
Bonjour,
Il semblerait qu’un compromis assez improbable existe : La pêche à la mouche sans hameçon (il y a d’autres vidéos sur le web : le « teasing » et quelques pêcheurs s’y sont mis apparemment, en lacs, rivières ou ruisseaux) :
Il s’agit de prendre du plaisir dans le décompte des gobages qui auraient généré un ferrage et la capture du poisson, s’il y avait eu un hameçon.
Mais, comme la définition de la pêche est la capture d’animaux aquatiques dans leur milieu… 
Je viens de voir que « Orpailleur » avait publié quelque chose comme cela il y a quelques temps (c’était dans un ruisseau Suisse dans ce cas). Si c’est redondant, vous pouvez retirer mon message.
D’accord avec toi sur le process avec 2 remarques :
- Pour abréger le combat, c’est très simple, il suffit de proscrire les fils fins qui sont d’ailleurs interdits sur certaines rivières à l’etranger
- Pas de mesure ni de photo sauf très gros poisson (+ 50cms).
Pas compliqué en effet.
Un Plus pour le fil…
Peut-être l’avenir de la pêche à la mouche, en plus tu peux lancer en période de fermeture…
En effet. Mais ce serait une situation atypique pour la garderie en cas de contrôle… j’imagine la discussion qui s’en suivrait : compliquée voire ubuesque 
Ça me donnerait presque envie de tenter, juste pour voir, pendant la prochaine fermeture…