La partie du fleuve Aude entre Belvianes et Pieusse n’est pas dans l’Aude ?
Plus sérieusement, l’Aude (hors haut de la Montagne Noire et Lauragais) est aussi sinistrée que les P.O. On en parle moins, car l’agriculture y est moins liée à l’irrigation comme peuvent l’être maraichage et arboriculture fruitière des P.O.
Les débits de l’Aude sont actuellement du niveau des étiages de septembre.
Faut pas prendre la mouche, c’était juste pour faire remarquer que le bassin de l’Aude est dans la même situation que celui de la Têt.
Ce qui va d’ailleurs dans ton sens : la sécheresse dans ces deux départements dure depuis le printemps 2021 et effectivement, j’ai donc été un peu surpris du choix de cette partie des Pyrénées.
Aujourd’hui, conformément aux unes de nos journaux annonçant des pluies très abondantes, j’ai mesuré à Lézignan (11) : … 1,8 mm.
N.B : dernière pluie significative : le 17 mai …
Ce que je veux dire par là c’est qu’il y a tout un discours sur la pêche, y compris en no kill, en situation d’étiage ou de déficit hydrique prononcé (ce qui est le cas ici), avec les problèmes sur l’oxygénation des poissons, leur survie etc, et là ça n’émeut personne que 4138 poissons soit pris (certains plusieurs fois probablement) dans les conditions que l’on connait.
Je trouve que ça ne renvoi pas une belle image du no kill, ça me déçoit voila tout.
Oui en effet je parlais bien des PO et à aucun moment de la partie du fleuve Aude entre Belvianes et Pieusse.
Aucun rapport donc avec ce que tu as écris.
Le no-kill c’est avant tout une philosophie de pêche.
Que tu sois déçu de la fédération et de sa manière d’organiser des compétitions sur des zones sinistrées je peux comprendre, mais le rapport avec l’image du no-kill, désolé je ne comprends pas.
Pas grave
Je voulais juste faire remarquer que la situation de sécheresse n’était pas le seul cas des P.O, ce qui allait plutôt dans le sens de ce que tu développais.
En effet, le cas, aussi, à un degré bien moindre de l’est du département de l’Ariège. Si j’en crois HydroPortail, le débit du Vicdessos a été, en juin, la moitié du débit normal.
Ce qui est moins pire qu’une Aude au quart de son débit normal toujours pour juin.
Après il faut mettre en perspective le nombre de poissons comptabilisés avec les tailles à partir de laquelle les poissons sont comptés.
Pour les ombres, c’est 27 cm et les truites/ombles c’est 20 cm. Donc il y a dans les totaux de nombreux juvéniles. Cela n’enlève cependant rien au talent des pêcheurs.
Ce qui est assez remarquable quand on regarde pêcher ces compétiteurs, c’est leur rapidité, leur sobriété dans chaque mouvement et leur efficacité.
Tout est calculé et seul ce qui est strictement nécessaire est effectué. Bien des pêcheurs lambda devraient s’en inspirer (et je me compte dedans).
J’ai vu quelques vidéos et je suis surpris de la rapidité des déplacements dans l’eau moi qui essaye de faire le sioux en action de pêche pour éviter de faire fuir les poissons. Comme quoi ça fait pas tout
Bravo aux Français pour leur réussite dans tout les cas.
Les petits poissons sont naïfs et en compétition avec les autres pour manger. Du coup, ils sont obligés de rester en poste même en cas de présence humaine.
Et c’est particulièrement vrai pour les ombres.
Par contre, les règles du jeu dans la vraie vie quand tu cherches les beaux poissons, ne sont absolument pas les mêmes. Dans la vraie vie tu ne passes pas ton temps à faire chier les poissons qui ne font pas la maille. Au contraire, tu cherches à faire les plus gros poissons possible.
La compétition a ses règles. C’est celui qui les exploite le mieux qui gagne.