hier, en rando à l’étang de la Hilette, dans l’Ariège, secteur Ustou, à presque 2000 m d’altitude
la canne dans le sac à dos, plusieurs gobages de vus sur une partie du lac, souvent assez violents
je vois des poissons en maraude, des truites facilement reconnaissables, et d’autres poissons, que j’ai pris au début pour des saumons de fontaine
après avoir tatonné pour trouver la bonne mouche
1er poisson pris: un chevesne d’une 40 de cm !!
1ere fois que je vois ça en lac de montagne…
comment il a pu arriver là??
vous avez déjà vu ça?
par la suite, j’ai pris aussi une belle fario de 35 cm
Oui, déjà vu dans certains lacs d’altitude, par exemple au lac des Chavonnes (Valais, Suisse) situé à 1700 m d’altitude. Ils y sont sans doute arrivés comme les truites arc-en-ciel et les ombles de fontaine, à moins qu’il y ait (c’est rare) des tributaires qui leur aient permis de remonter.
On trouve également de plus en plus de chevesnes en rivières d’altitude à l’amont des lacs (+ de 1000 m), et cette fois-ci de manière toute naturelle. C’est un poisson dont la niche écologique est très large, tant vers l’aval que vers l’amont de nos rivières qui se réchauffent et s’eutrophisent (se normalisent) toujours plus.
Si « l’avenir de l’homme est la femme » (Aragon), l’avenir de la truite, c’est le chevesne.
Dans les pyrénées, la quasi totalité des poissons présents dans les lacs, y sont par déversage, alevinage
je vois l’intérêt d’y mettre des chevesnes…ou par erreur?
sur le lac en question, aucune possibilité par un tributaire
Ils sont utilisé comme vif, les survivants sont relachés et parfois arrivent a survivre et se reproduire dans les lacs de plus basse altitudes. Comme les vairons. C’est assez fréquents…
Tout à fait ! Et c’est pourquoi la pêche au vif et le transport sont interdits dans lacs d’altitude des P.O. Il me semblait aussi pour l’Ariège où sa présence à haute altitude n’est pas nouvelle, mais rien sur le site de la fédé …
Le chevesne est un poisson très « plastique ».
Il y a plus d’un siècle, mon grand-père en pêchait régulièrement dans la Borne en Haute-Loire à 800 m d’altitude. J’en ai vu un banc sur la Loire quasiment à la source, il y aune bonne trentaine d’années. Dans la Petite Sibérien (Capcir) on le trouve en quantité dans le barrage de Puyvalador à 1400 m d’altitude, depuis au moins 40 ans …
On le trouve aussi quasiment en estuaire dans des eaux polluées …
Le transport de vifs a été interdit en Ariège il y a peut-être une vingtaine d’années (de mémoire). Déjà à cette époque là on voyait des petits cheucheux dans les lacs. J’ai le souvenir de poissons rencontrés dans un lac à 2300 m d’altitude, en haute Ariège. Par contre, je n’en ai jamais pris ni vu d’aussi gros que ce que tu évoques !
Perso je pense fortement pour l’hypothese de vifs relachés.
Je monte de temps en temps à la Hillette pour pêcher et je n’ai a ce jour jamais pris de chevesnes.
On verra bien à la prochaine visite (quand il fera moins chaud)
Phil
Je confirme concernant les estuaires saumâtres, j’en ai pris un ventru comme pas permis dans l’Arc juste avant qu’elle ne se jette dans l’étang de Berre… Poisson qui occupe une niche écologique pour le moins vaste…
Pareil pour le lac lioson (Alpes vaudoises, Suisse)
Des vifs (pour espérer prendre une des énormes cristivomer) relâcher à la fin de la journée… Ce genre d appâts c’est comme le pic nic, on arrive à le porter pour monter mais une fois consommé c’est plus facile de laisser les restes sur place…
Par chez moi on en trouve aussi assez haut et notamment dans le massif du Taillefer. Pour les plus pressés, quelques infos en pages 7 et 20 qui complètent ce qui a été déjà dit.
Dito @John78 , les vairons et autre vif sont relâche sur place au lieux d’être redescendu et l’impact de ce genre d’action n’est pas neutre.
C’est pour cela que le parc naturel des Pyrénées a décidé depuis l’année dernière le transport de vairon vivant. La FD65 à généralisé cette demande a tous les lac de montagnes pour simplifier la réglementation.