très Intéressant mais un peu tout et son contraire de dit, par exemple il se plaint qu’on ne stock pas assez d’eau (c’est vrai je crois que la France stock à peut-prêt 6% du volume des précipitations contre 23% pour l’Espagne) mais se plaint de l’évaporation des plans d’eau, ok quand les plans d’eau sont encore alimentés par les cours d’eau mais comme à l’heure actuel quasiment tous les cours d’eau sont à sec en amont des plans c’est juste l’eau stockée pendant l’hiver qui s’évapore et s’il n’y avait pas ces plans d’eau cette eau serait déjà à la mer !
Franchement j’aimerais bien la tronche de certains grand cours d’eau s’il n’y avait pas le soutien au débit d’étiage par les barrages à l’heure actuelle…
Bonjour,
Contrairement à l’Espagne que tu cites, où les grands barrages sont essentiellement dédiés à l’irrigation, les nôtres, pour des raisons historiques, sont essentiellement dédiés à l’électricité. Et qui dit électricité dit barrage pleins l’été ; ce qui arrangent nos élus et leurs amis du bricolage touristique qui se contrefichent de la pêche qui n’est pas en France un produit touristique.
Ainsi sur Aude, environ 6 millions de m3 sont alloués à l’irrigation via le soutien d’étiage sur la bonne de la quarantaine de m3 stockés.
Souvent EDF, qui à turbiné à fond les tuyaux lors de la fonte des neige, annonce benoitement au Comité de pilotage de la fin de printemps qu’elle n’a pu remplir assez pour le soutien d’étiage.
La FDSEA qui a peu d’adhérents concernés dans le bassin de l’Aude s’en tape, comme semble-t-il la Fédé. La seule qui « l’ouvre » est une assos environnementaliste.
Et pour le soutien d’étiage, c’est des yo-yo de 3 à 15 m3/s qui font bien la moyenne de 6 m3 /s de la Convention de Matemale.
à +
Oui c’est tout le problème du poids des pêcheurs et autres usagers vis à vis d’EDF et autres producteurs d’électricité pour renégocier les conventions, y’a des endroits où cela va mieux (Doubs franco-suisse, Moselle, BRA…) et d’autres où il y a encore du boulot…
Ce passage là en effet n’est pas tres clair et ambigu. Ce que veut dire je pense la personne de la FD63 c’est que le stockage naturel diminue, il cite l’exemple de la recharge des nappes avec l’imperméabilisation ou le cas des zones humides qui sont drainées. Se n’est pas du tout un plaidoyer pour les étangs qui sont une plaie en période d’étiage (débit et thermie)
Absolument mais on est là sur bien autre chose que des retenues collinaires de 2 hectares qui n’ont que des désavantages…
A+
J
Ce qui importe c’est le ratio débit sortant / débit rentrant (= naturel). En ce moment sur la Dordogne il sort entre 40 et 80 m3/s pour des débit entrant dans les barrages de l’ordre de 10m3/s. Le soutiens d’étiage est massif et c’est une bénédiction avec les températures de ouf que l’on connait depuis quelques jours…
A+
J
Et encore cela dépend où, en plaine sur de l’argile où l’eau ne coule que 2 ou 3 mois dans l’année cela permet de stocker de l’eau qui de toute façon aurait ruisselée vers la mer sans aucun bénéfice pour la nappe, sur un petit cours d’eau à truite qui en plus sert de frayère cela peut être une vraie catastrophe!
Bonjour,
Débit entrant plutôt …
En principe une retenue dédiée au soutien d’étiage correctement dimensionnée fait ça ! Non ?
D’autant qu’il faut prévoir un stockage pluriannuel …
Sauf erreur de ma part, les barrages de la Dordogne sont à vocation hydroélectrique ?
Je doute fortement que le débit sortant « entre 40 et 80 m3/s » soit pour les beaux yeux des pêcheurs …
à +
Sur la Dordogne, en amont d’Argentat, il y a peu ou prou un milliard de m3 de stocké. Mais à des fins hydroélectriques.
Pour avoir de l’eau, il faut mendier et payer.
Créer des retenues pour stocker de l’eau l’hiver est une FBI. Un chercheur parle même d’hérésie. Je ne suis pas loin de penser comme lui.
« Stocker les eaux de pluie dans des retenues est un non-sens »
Toutefois, un certain nombre de retenues existant, il serait intéressant de les employer à des fins de soutien d’étiage. Une retenue existante en tête de bassin qui lâche de l’eau l’été c’est l’idéal. Cela pourrait même éviter la création de petites retenues sur l’aval qui asséchent des zones qui souffrent déjà beaucoup.
Fred
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Les barrages en Espagne c’est une obligation, sinon le sud de L’Aragon ou Extremadura seraient invivable… Déjà que ce sont des déserts… Après, ces barrages comme tu le dit, règlent le niveau des rivières. Je reviens de 2 jours de pêche, 20m3 secondes (impossible de rester dans l’eau à plus de 60 cm de profondeur) alors qu’à côté c’est sec pire qu’au Maroc…ça n’a pas l’air de déranger les poissons (eau a 11° mais extérieur à 36° hier)
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On a la gestion de l’eau que l’on mérite. Et visiblement le sud de l’Espagne ferme les yeux sur bien des choses concernant l’eau.
Fred
Parce que il n’y a pas de forages illégaux en France … ?
… et dans les légaux, disons déclarés… leurs débits prélevés/autorisation, que sont ils?
À cette échelle, dans les parcs nationaux, c’est clairement non. En France, pour un forage domestique si tu n’es pas dans une zone sensible, c’est 1000 m3 par an.
Pour un pro, c’est administrativement plus compliqué pour avoir l’autorisation et compteur obligatoire.
Fred
Parce que tous les pro en France sont équipés d’un compteur !!!.. tu rêves ou tu vis dans un monde idylique. C’est loin d’être le cas. Ou dans ta région alors…Quelle chance!
Oui surtout en agricole…
Et bien cela doit dépendre des départements car chez moi, ils en ont tous jusqu’à aujourd’hui…
Ça fait pas mal de « contraintes » quand même… La France n’est pas un immense parc national. Pour avoir bossé dans une aappma et en contact casi quotidienne avec le CSP (ONEMA des années 2000 !) des problèmes de forages et pompage sauvages c était récurrent… Et seulement ce qu’on voyait ou que l’on nous dénonçait.
Ce n’est pas pour ça qu’ils font mieux en Espagne loin de là, mais commencons déjà par nettoyer notre pas de porte 
Cela vaut aussi pour le Covid… On fustigeait les USA cet été avec 60.000 cas jour, pour un pays de 300 millions d’habitants… Octobre 2020, pas loin de 30.000 cas pour 68 millions… Pas mal le record 
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Bonjour,
Tu sais bien que depuis Paul Raynaud qui affirmait au début de la Seconde Guerre mondiale « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts. », nous avons « les chevilles enflées ».
Nos amis belges disent bien que pour faire fortune, « il suffit d’acheter un français au prix qu’il vaut et de le revendre au prix qu’il croit valoir » … 
à +
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En altitude aussi, l’eau, et la neige, manquent cruellement.
« Sur les 60 dernières années, les glaciers suisses ont perdu autant d’eau qu’il y en a dans le lac de Constance. […] Une étude de l’université ETH de Zurich indique que 95% de ces majestueuses masses de glace auront disparu d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de serre n’étaient pas maîtrisées. Deux tiers des glaciers disparaîtraient même dans l’éventualité du respect de l’accord de Paris sur le climat. »
La Suisse et les régions alpines en général vont prendre très cher ces prochaines années. Et la disparition prévue des glaciers n’est qu’un symptômes parmi tant d’autres.
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