Diversification : des arcs sur un nokill

Bonjour ,
Un petit partage et sujet de reflexion.

A bientôt

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Tu trouves ça bien ou pas ? C’est quelle rivière qu’on sache si c’est déconnant ?

Fred

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Je pense que c’est le parcours de Chidrac sur la couze pavin …

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Bonjour bien oui mais en cette période non par chez moi l appma fais pas grand chose pour ma riviere en 2 catégorie en nkill alors pour faire bonne figure il lâchent des arc de 30 cm voir moins septembre et fevrier 100 kg pas plus et croyez moi le premier jours on se fais plaisir une vrai pisciculture et du monde ensuite plus rien elle sont braconner et meurent suite au cru depuis cette date jen ai fait et vu deux alors je rigole par contre je vais ailleurs ou il lâchent plus grosse 40 cm et ne disent a personne et surveille et la elle restent et grossise pas mal voir 56 cm en sèche en nymphe un plaisir

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J’estime que sur certains parcours ou il n’y a plus grand chose: c’est une nécessité de développement halieutique en terme d’attrait touristique, une règlementation stricte un poisson par pêcheur et surtout une surveillance sans relâche (des gpp ou contrat emploi aprés formation via les mairies…tout est possible etc…, il faut juste la volonté politique…) Nous avons un potentiel digne des meilleurs destinations , …

Y a pas un petit problème dans ce raisonnement ?
:face_with_monocle:

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Comme en Slovénie, le camion qui livre les ombres et les truites de 50 au moins pour prendre son pied toutes les semaines. :rofl:

Fred

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Surveillance , garderie (rémunéré avec un tour de terrain et remonté des observations journalier auprès d’un réfèrent) et pression de proximité !!! pour préserver le travail des investissements engagés …Par exemple …Je relance le débat comment concilier et satisfaire le pêcheur et le rendre responsable de ses actes en terme de prélèvement et l’inviter à s’engager …Une fois de plus seul l’outil fédéral APN reste une solution en terme d’éducation et prise de conscience de la fragilité des milieux , mes amis guides œuvrent dans cet objectif…Les clubs/ GPS aussi …Une fois de plus une action constructive de tous ces acteurs devrait trouver un axe fédérateur (a construire ) Nous en reparlerons …

Si c’est en France, je ne suis pas fan du tout mais la destination pêche sera en France …Attention de ne pas vous méprendre sur mes propos , nous avons des secteurs qui se prêtent à ce genre d’activité , pour chez moi l’Allier sur Langeac/La Voulte Chilhac sont des destinations testés et qui ont satisfait et répondu à une demande …Un secteur sur le 63 sur l’Allier en arrière saison au pont Pako…2 ème cat .serait une belle innovation, cela fait 20 ans que je l’espère , un lâcher ombre /arc avec strict surveillance …Coudes sous les ponts , Issoire au Mas …Bien sur L’allier doit être à des niveaux confortables , un élément de plus à gérer , mais celà est possible …Ici ou chez vous , faites remonter vos spots ou cela vous semble jouable ou économisez pour aller en Slovénie … :rofl:…Nos rivières de Fance sont parmi les plus belles du monde !!!

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C’est quoi le modèle économique qu’il y a derrière ?

La Slovénie, je vois : 80 balles la journée et avec on met du poisson.

La Green River aux US : on bassine des millions de truites tous les ans et derrière ça fait vivre cinquante familles de guides, des flyshops, des hôtels etc…

Mais sur l’Allier ? Qui c’est qui paie pour mettre les poissons et il y aura quelles retombées derrière ?

Fred

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J’allais répondre la même chose, en fin de compte c’est un réservoir mais plus difficile à surveiller, et qui paye la garderie ?

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Même en Slovenie certaines rivières comme la Kupa (frontière croate) sont peu ou pas alevinees. Il est faux de généraliser les modes de gestion. Dans les Vosges du Nord, une petite rivière est totalement en nokill pour la fario et contient un peu d’arcs d’alevinage qu’il est possible de prélever. C’est une solution…

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Ce modèle existe déjà chez nous il me semble, il suffit pour cela d’aller pêcher sur le no-kill d’Arvis a Bugeat ou la pisciculture locale fournie de très beaux spécimens d’arc au plus grand plaisir des pécheurs sur les quelques reportages que l’on a pu voir.

Je parle d’une rivière totalement en nokill et non d’un tronçon mis en nokill et ne suis pas sur qu’une telle solution se retrouve ailleurs. Hélas !
Dans ce cas de figure, un appoint en arcs peut se justifier pour permettre de les prélever.

Cette année j’ai fait un trip Croatie / Slovénie / Italie, on a pas mal cherché en Slovénie la très grosse majorité des rivières sont quand même méchamment soutenues, et le prix est en gros proportionnel à la quantité de fish introduite.
On a pêché une journée, j’avoue avoir passé un bon moment avec de belles arcs mais une seule journée m’a suffit, c’est quand même un modèle très particulier.
Certains diront que les poissons ne sont pas simples etc… certes, mais en moyenne ils ne sont quand même pas très difficiles non plus :slight_smile: et au bout d’un moment ça devient lassant.

Et je ne parle pas des considérations et impacts environnementaux liés à cette gestion.

Pour ma part il est clair que je ne ferai jamais de séjour pêche dans ce pays, même si les rivières sont très belles, mais je peux comprendre que pas mal de pêcheurs y trouvent leur compte.

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Il y avait beaucoup beaucoup de monde l’automne dernier sur l’Allier et la Loire, guides et touristes. C’est spectaculaire par rapport aux années 2010’ Quand au financement, la région signe un gros chaque année aux FD du secteur, je suppose que celà participe a la mise de départ.

A+
J

C’est la limite de ce modèle de gestion. En France, on ne devrait le mettre en place que sur des secteurs non conformes pour ne pas nuire aux populations fonctionnelles de truites autochtones en place.

Or ce ne sont pas les secteurs dégradés qui sont le plus attractifs pour les pêcheurs. La tentation est donc grande pour les gestionnaires d’installer ces pêcheries dans des zones en très bon état.

Le secteur de la plaine d’Arvis sur la Vezere en est le plus parfait exemple. C’est le seul spot en état conforme de Corrèze, où ces parcours ont été installés, qui a bien marché. Tous les autres, sur la rivière Corrèze notamment, n’ont pas trouvé leur public.

Pourtant ces grosses arcs ne doivent pas être sans impact sur les populations de farios sauvages. En toute logique, ce système de gestion n’aurait pas dû être installé ici.

Sur L’Allier par contre, cela semble tout à fait justifié. Et c’est très bien si cela marche même si c’est au frais du contribuable.

Fred

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Pourquoi la phrase est au passé? A-t-on abandonné ces introductions d’arcs?

Il y a aussi des arcs sur le NK de la Bresse sur la Moselotte. Mais cela pour donner de l’animation en centre ville.

Bonjour,
Je constate que beaucoup d’entre nous n’apprécie guère l’introduction d’arcs sur nos cours d’eau au motif que cela a pour effet de modifier l’équilibre de ces derniers, je l’entend bien. Combien de rivières sur notre territoire sont en mesure aujourd’hui de répondre aux critères biologiques et environnementaux permettant aux populations autochtones de se développer ? très peu il me semble, pour rappel les autres espèces peuplants nos rivières de 2ème catégorie sont toutes issues des piscicultures et l’oeuvre de déversements réguliers chaque saison
(brochet, carpe, black-bass et même gardon) sans toutes ces interventions il n’y aurait plus la possibilité de donner à nos passions halieutiques, le mal de nos rivières est bien plus en amont notamment notre mode d’exploitation des surfaces agricoles qui depuis des décennies a contribué à anéantir le biotope, quel pouvoir avons nous aux seins de nos aappma face aux mafieux de Bruxelles ?

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