Diversification : des arcs sur un nokill

euh non pas du tout, fort heureusement il reste quelques milieux fonctionnels.
Après tu cites 2 espèces introduites il y a longtemps, c’est un autre débat, et en effet il peut y avoir des soutiens des pops en 2ème catégorie, mais c’est loin d’être systématique.

Dans le secteur Montbéliard et aval, les introductions de truites arc ne se font plus dans le Doubs mais dans le Canal du Rhône au Rhin. Ainsi il n’y a plus concurrence entre les espèces! Et c’est quand même plus confortable d’être assis sur son tabouret que de marcher dans l’eau sur des cailloux glissants à cause des algues :wink:

Quant au secteur de la Plaine d’Arvis, début mai 2022, c’était le désert: aucun pêcheur, aucun gobage, aucun poisson.
Par contre, très glissant et j’ai fait un gros plouf sous les yeux ébahis de Pat :joy:
A+

ça m’inspire qu’il est bien triste d’en arrivé à déverser des truites d’un autre continent pour satisfaire le besoin des consommateurs de congélateur ou de sensation et aussi pêcheur…
Je ne jette la pierre à personne puisque je fais de même, c’est parfois la moins pire des solutions.
Pourquoi absolument ciblé la truite ? le barbeau, le gardon, l’ablette, chevesne,… valent le coup de ligne. Pour moi le problème reste les caprices des pêcheurs qui si on les écoutent vont transformer les rivières en disneyland de la pêche de loisir.
Changeons les pêcheurs pour changer la pêche.

@+

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Bonjour

Il faut tout de même remarquer ( ou savoir) que la fario a aussi été introduite sur l’autre continent en question, cela avec un certain succès puisqu’elle cohabite parfaitement avec les arcs autochtone, et n’occupe pas vraiment les mêmes postes. Le phénomène de concurrence qu’on aurait pu initialement craindre, s’est auto-régularisé naturellement.
En Europe, en Autriche, sur la Traun, notamment une souche d’arc provenant de Californie du Nord ( Mc Cloud river) avait été introduite avec succès. Elle s’y reproduit, et n’entre pas vraiment en concurrence avec la souche locale indigène et occupe généralement d’autres secteurs de riviere que la fario. Comme quoi, il y a moyen de faire autrement que déverser des truites de bassine adultes qui ne s’acclimateront jamais.
Il est vrai qu’il y a plusieurs décennies que je me suis pas rendu sur la Traun. Peut-être les choses ont-elles changé depuis…

À plus

B

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C’est vrai ça, on pourrait tenter d’acclimater le tarpon ou la perche du Nil…

A+
J

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Idem pour moi , les 3 dernières fois que j’y suis allé, un désert, du coup à moins d’être bien informé ou d’être chanceux , c’est souvent peine perdu d’y aller, hormis des perches et qq chevesnes / petites farios c’est no fish’s land

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Les bonefish aussi car si c’était le cas je rentrerais dans l’hexagone :joy:

les « mafieux » de bruxelles sont des gens qui font leur boulot. Bien ou mal selon les avis, mais merci de ne pas etre insultant

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Cela rejoint le fonctionnement de beaucoup de secteur économique, où l’on préfère satisfaire des désirs ubuesques de consommateurs plutôt que de « former » et informer ces personnes, pour les orienter sur quelque chose de plus pertinent.

Mais quelle est cette propension a toujours détourner le sujet posé ?
Dans ce cas, il est:
que pensez vous de l’introduction ou déversement d’arcs sur un parcours nokill.

Et j’aimerai connaître vos avis, car perso, le mien n’est pas totalement tranché.

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Bah! Il s’est bien pris un tarpon au filet au large de Belle Île En Mer il y a quelques années. Avec le réchauffement climatique, qui sait…

A plus

B

si ça continue on ferra comme à la chasse en enclot. Un lacher de truite dans un étang et c’est "open bar " :sob: pour le congélateur ou leur faire des perçing.

La pêche de loisir n’échappe pas à la logique économique des loisirs. Le coté pseudo éducatif n’intéresse plus gand monde ni du coté des sachants ni du coté des apprenants.

@+

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j’ai peut-être pas été claire : :face_vomiting: néanmoins c’est parfois nécéssaire pour des raisons :money_mouth_face:

Sur des parcours dégradés comme auparavant la Correze aux Îles ou au Cornil je suis pour déverser des arcs, ça ne me choque pas, ailleurs j’y suis beaucoup moins ffavorable

Merci pour vos réponses: en somme tout dépend de l’état de la rivière, du parcours et des incidences éventuelles qu’apporteront ces déversements. Donc pas de règle unique.
A plus

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Bonjour
Les arc ont elles une meilleure capacité à s’adapter aux conditions qui semblent inévitables dans l’avenir (températures, niveaux d’eau …) ?
Dans ce cas pourquoi pas si elles occupent des postes trop dégradées pour les populations d’origine, sinon ça a moins de sens …
Merci

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L’avantage de l’arc, ce n’est pas que cela. C’est aussi qu’elle ne risque pas de polluer génétiquement la souche fario de la rivière. Par ailleurs, c’est un combattant hors pair qui donne plus de plaisir qu’une fario ou un ombre lors de sa capture. Enfin, comme je l’ai déjà dit, en permettant de le conserver, ce poisson peut représenter une contre-partie intéressante à la mise en nokill total d’une rivière pour la fario et l’ombre.

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J’ai eu la chance de reprendre une arc un an plus tard après un lâcher expérimental de l’aappma locale elle était magnifique et quelle défense.

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Bonjour,
Merci aussi de penser aux AAPPMA qui ont sur la rivière de 1° catégorie de leur zone d’influence une pisciculture qui produit des truites AEC avec tous les dommages qui vont avec pour le milieu aquatique.

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C’est vraiment curieux cette gestion sur la couze pavin… :thinking: :thinking: