Diversification : des arcs sur un nokill

En fait rien n’est moins sûr. Aux US, sur les rivières où il y a les deux de manière installée avec reproduction, on constate en pratique que les farios sont bien moins sensibles que les arcs et colonisent de fait plus loin vers l’aval en secteur dégradé / pollué.

Après les arcs c’est un moindre mal si on doit lâcher des poissons. Combien d’Aappma ne peuvent s’y résoudre et continue à lâcher le la bonne vieille farios portion à manche courte?

Celles là représentent non seulement un risque de perturbations des sauvages (prédation, concurrence alimentaire, zoonoses…) mais aussi d’introgression génétique.

Pas plus tard que ce soir sur un beau ruisseau de première catégorie totalement fonctionnel.

La bonne savate à moignons.

Alors que de jolies petites truites sauvages vives à souhait peuplent les lieux. Mais sans doute pas assez pour les congélos…

Fred

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Merci Fred de cette réponse

Pour abonder dans ce que Fred a écrit plus haut je dirais même que dans des rivières que j’ai pratiquées aux US la fario est responsable de la presque disparition des arcs, a tel point que ces rivières sont réempoisonnées avec des arcs seulement pas de fario. Raisons évoquées :fario plus agressives ,reproduction décalée des arcs/fario.

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Après le carnage des lachers, les arc que l’on remets ont tendance a disparaitre naturellement au bout de 2 ans.

Je pense que ça peut se défendre dans certaine conditions.
Chez nous on pratique depuis quelques décennies sur notre parcours certes un peu spécifique puisque les conditions hydrologiques cyclique le condamne à voir disparaitre la totalité de la vie aquatique (de plus en plus souvent) . Il faut bien se rendre compte qu’un No-Kill patrimonial sans aucun poisson ce n’est pas facile d’y maintenir des pêcheurs. Il a donc été choisi d’adapter les « déversements d’arc » dans les no-kill en fonction de la présence ou non de population sauvage pêchable et depuis 2003 ces déversements on par moment disparu puis réapparu quand c’était la seul solution pour maintenir une pêche sur le secteur. Je comprend que ça puisse ne pas intéresser certain qui préfere accumuler les kilometres pour aller chercher le Graal ailleurs mais il faut bien comprendre qu’après des périodes d’assec ce n’est pas les barbeaux et les chevaines … qui reviennent les premier, quand il n’y a plus rien il n’y a plus rien et si la vie revient assez rapidement, une population de poissons pêchable met nettement plus longtemps à revenir et le déversement d’arc pendant ses périodes de recolonisation même si elle n’ont pas aucun impact me semble acceptable…

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J’espère et pense que ces ARC feront le bonheur des Broc’ du lieu… (mais à la « mouche » çà ne sera pas sur un tabouret) :kissing_smiling_eyes:

Je suis assez d’accord avec toi c’est la moins pire des solutions. Néanmoins elle a forcement quelques impacts

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Oui, à priori moindres maux, génétiquement c’est clair, mais pourquoi moins de (prédation), concurrence alimentaire, zoonoses ?

Ne pas oublier que la Fario n’est pas native du continent Américain… comme l’AEC ne l’est pas plus du continent Européen ?.CQFD ?? … :smirk:

Et comme l’arc en ciel n’est pas originellement présente sur l’immense partie du territoire des États-Unis (hors Alaska). Dans les rocheuses, c’était la truite cutthroat qui était présente.

Ont été introduites fario, arc et parfois saumon de fontaine.

Fred

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C’est une évidence :slight_smile: quand le milieux est loin d’être saturé pour certaines raisons compliqué à résoudre ces impacts ne sont certainement pas beaucoup plus important que les impacts d’une pêche en no kill que l’on a bien du mal à évaluer aussi et sur lesquels on ferme bien plus facilement les yeux…:wink:

Tout à fait d’accord, je pense que l’on sous estime l’impact, notamment au niveau des conséquences de la tenue du poisson qui est trop souvent presser entre les mains. Notamment chez les petits qui sont très vivace.

Comme le dit Fred peu de rivières ont des AEC natives.(uniquement cote ouest et alaska). Donc pas d’AEC à l’origine au Montana, Utah, colorado, Wyoming…
+1 pour les truites farios plus agressives, c’est ce que l’on m’a dit au Japon où elle est même parfois considérée comme nuisible.

Comme quoi les idées reçues selon lesquelles les truites les plus agressives seraient les arcs… Raison de plus pour en mettre chez nous à la place des farios manches courtes habituelles.

Je n’ai pas lu tout le fil, mais parlez-vous des risques sanitaires ?
N’est-ce pas un des plus gros danger que d’éventuellement apporter des parasites et autres pathogènes ?

Oui s’il y a déjà des arcs sur place ou une pisciculture en aval, les risques sont plus importants intra-espèces que inter-espèces même s’ils ne sont pas nul. L’état sanitaire des truites en pisciculture est bien plus contrôlé que l’état sanitaire des truites dans la nature, c’est dommage mais c’est comme çà.

Et si l’avenir de nos parcours était l’introduction de truite adapté à ces situations extrêmes comme les Marcostigma corse ?

Sur le moyen Gardon, il y avait une race de méditerranéenne adaptée aux euaux plus chaudes puisqu’on trouvait des truites en aval du Pont du Gard. Probable qu’il y en a encore.

Idem sur le Lamalou (Ravin des arcs), affluent rive droite de l’Hérault) où il y avait un ZNIEF consacrée. Là je pense que cette petite rivière n’a vu de l’eau l’été depuis longtemps.

Probablement sur bien d’autres rivières de l’arc méditerranéen. À ce sujet, pour Marcostigma, elle est aussi la truite originelle du Maroc. Malgré l’introduction de farios de tout horizon, il y a peu être de quoi faire.

Pour terminer, les chercheurs espagnols avaient travaillé sur les gènes d’anguille leur permettant de survivre aux assecs. Mais on entre dans un autre monde …

En étant patient, on peu supposer que dans dix milles ans, quelques farios adaptées à des eaux à 30 degrés auront fait souche .,.

à +

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Pour obtenir cela il faudrait accepter de renoncer aux pêches de sauvegarde. Chez les pêcheurs je crains que ce message ai du mal à passer.

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Les pêches de sauvetage représente un linéaire ridicule par rapport au linéaire impacté par la sécheresse et les températures et les poissons susceptible de résister au future assec qui pourrons transmettre leur gène ne se sont pas fait piégé et les autres qui seraient morte et qui ont finit transportée dans des bassines rien ne prouve qu’elles survivront et qu’elle se reproduiront :wink: Si un modérateur passe par la il va dire qu’on est Hors sujet :rofl: