Tu préfères sans doute que ça reste à 10? Le projet d’arrêté doit être à la consultation publique, tu peux signifier ton désaccord au préfet du lot c’est fait pour ça.
Sinon, pour le secteur en question à mon avis c’est de la dégradation physique qui cause tous les soucis à ce secteur. La rivière est contrainte de partout au début par une berge végétalisée avec fascines puis par des enrochements. Le lit est fossilisé avec un chenal à fort courant le long de la berge dure qu’elle n’arrive pas à éroder et des plages sur l’autre berge où s’accumulent des sédiments plus ou moins fins. La profondeur diminue, la végétation s’installe et on aboutit à la situation dégradée décrite.
Il suffirait de laisser la rivière divaguer pour que tout rentre dans l’ordre. Mais pas certain que les riverains soient d’accord.
Les principales zones érosives sur la Dordogne et ses affluents majeurs sont situés en amont et dans le lit des grands lacs de barrages (Cantal en gros). Tout est donc bloqué a l’amont. L’érosion latérale dans les départements 19 et 46 est naturellement limitée du fait la pente trop faible et de l’écretement des grandes crues par la chaine de barrage. L’endiguement et les protections de berge n’aide pas bien sur, c’est un facteur agravant, mais pas le facteur majeur.
La solution temporaire et paliative c’est de ré-injecter du gravier dans les rivières, plusieurs opérations ont été initiée sur la Dordogne 19, Cère 15 et Maronne 19 pour re-créer des zones de frayères.
La Souvigne, la Bave et qq autres doivent quand même alimenter la dynamique, mais effectivement le gros du stock sédimentaire est condamné. Quelques données de suivi de la morphologie par transects doivent exister j’imagine.
Un soutien de la charge granulo favorable à la repro des salmo sur une rivière de cette taille je ne sais pas ce que ça donne…; si il y a un suivi là dessus aussi je suis preneur de qq donnée John.
A+
Sur la Maronne dans le TCC de Hautefage, les créations de zones de fraies ont eu un fort impact sur le nombre de frayères, je n’ai pas connaissance de rapports mais j’ai vu passer des compte rendus d’EPIDOR qui detaillaient une forte augmentation du nombre de nids de grand salmonidé. Pour la Cère et la Dordogne 19 c’est trop récent puisque celà a été initié respectivement l’année dernière et cette année. Mais si je vois passer des documents, je pense a toi.
Non, bien au contraire et cela va de soit. Mais j’en ai juste ras le bol de voir qu’on l’on se satisfait et se glorifie de pansements sur une jambe de bois. À ce rythme là, le chemin sera encore treeeeeees long vu ce qu’il reste à parcourir!..
C’est, selon moi, tout simplement une honte qu’il puisse encore exister des départements avec un quota journalier de 10 truites par jours par pêcheurs.
Bien sûr que la pêche n’est pas le premier facteur limitant la population salmonicole sur une rivière comme la Dordogne, mais je reste persuadé, contrairement à ce que peuvent penser certains (John 78 en tête) que l’impact de notre activité n’est pas négligeable, tant sur ces populations que sur notre qualité de pêche. Je ne parle pas que des prélèvements, mais également des mortalités et stress occasionnés notamment en période à risque, l’impact du wading, l’impact de la taille légale de capture, l’impact des déversements diverses et variés de poissons d’élevages, l’impact des «entretiens» de cours d’eau, l’impact de l’introduction et de la propagation d’espèces piscicole et autres parasites et j’en oublie certainement…
Et cela va de soit, plus le milieu est restreint plus cet impact me semble important.
Au delà de l’impact direct de nos mesures de gestion halieutique (qui resteront éternellement difficilement quantifiables), ce qui me gêne le plus avec celles-ci c’est l’image que cela envoie au «grand public» (on protège les poissons pour pouvoir les manger) ainsi que l’absence de cohérence avec les autres missions des structures associatives.
Afin d’asseoir leur légitimité en tant l’association de protection de l’environnement ainsi que de structure à caractère d’utilité publique, les fédérations départementales et la nationale se doivent d’être irréprochables et de montrer le «bon exemple» aux AAPPMA ainsi qu’aux différents acteurs du monde de l’eau. On en est à des années lumières…
Oui c’est normal que cela prennent du temps de faire évoluer les mentalités ou que cela ne fonctionne carrément pas chez des personnes d’un âge certain… C’est bien pour ça qu’il faut changer les personnes plutôt que les mentalités des gens en place! Et ça c’est à la portée de chacun (toi, vous, moi), à condition d’en avoir la volonté hein (combien préfèrent sortir la canne plutôt que d’aller à un CA ou à une entretien de Bergé…) en se présentant aux élections de CA de l’AAPPMA dans laquelle on a pris la carte (d’où l’importance du bon choix du lieu de prise de la carte de pêche hein) et/ou de la Fédération (pas besoin d’être élu dans une AAPPMA pour être élu au CA d’une Fédé).
C’est en se disant que c’est «trop dur et trop compliqué» que rien ne bouge.
De même, tu ne peux pas savoir combien de fois j’ai entendu au bord de l’eau des «convaincus» et des «cest super ce que vous faites» mais qui ne s’investissent pas pour faire bouger les choses ou quand il y a besoin d’un coup de main…
Si j’arrivais a trouver des jeunes pour prendre la place et défendre …
Ils ne se bousculent pas peut etre à part pour les commentaires et les leçons sur le net…
OK merci John, preneur si tu vois passer des retours des suivis sur ces gros cours d’eau. Je fais ça (travaux et suivis frayères salmo) sur de petits cours d’eau, et les résultats sont très aléatoires, du tout bon à long terme, du tout bon année n puis cata en n+1, du cata en année n aussi ; sur la Maronne ou la Dordogne ça doit être intéressant à mener et à suivre aussi!
A+
Quel est le sens de l’engagement associatif dans les aappma et les FD quand avec un peu de réalisme on se rend compte que les vrai leviers d’actions sont ailleurs ?
Sur la Dordogne, ce qui a vraiment changer les choses c’est la convention éclusée qui a permis de considérablement améliorer le recrutement naturel. Cette convention, le monde de la peche a joué un rôle secondaire.
Il me semble tres difficile de mobiliser des gens compétents avec des idées neuves et progressistes quand on fait le constat que les FD et les aappma n’ont pas les moyens de leurs missions. Derrière la crise des vocations dans la peche associative il y a surtout une crise d’impuissance a changer le cours des choses qui finit par décourager même les plus motivés…
Ha ben c’est très bien alors!
Les jeunes restez donc chez vous , allez pêcher et continuer à vous plaindre sur le net.
Les vieux sont la pour continuer à rien foutre ! en plus ils sont incompétent et on que des vielles idées sorties de leur placard poussiéreux !
d’ailleurs quand tu vois comme Marc et Josie se la coule douce au bord de leur rivière heureusement qu’ils sont démotivés ! et mon dieu comme ils manquent de réalismes !
c’est tellement simple de ne pas essayer, de ne pas vouloir, qu’il est légitime de ne pas s’engager c’est tellement réaliste de ne pas s’engager…
Sur la Dordogne, un aménagement d’une couasne ou un apport efficace de gravier c’est 50 a 100 KE. Quel aappma, quel FD a les moyens de le faire ? Aucune, tout simplement. La convention éclusée c’est plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est le budget annuel d’une FD entière…
=> Protéger et restaurer les milieux celà demande des moyens financiers et humain hors de portée de la peche associative. Le déni de ce constat n’y changera rien par ailleurs…
Tes propos et l’idée que tu souhaites faire passer me débectent John.
J’ai du mal à comprendre pour quelles raisons tu mets autant d’ardeur à faire passer ce message, si ce n’est te dédouaner pour ton absence d’investissement!
Si le nombre d’heures que tu as pu passé derrière ton écran à publier sur Gobages étaient converties en investissement dans le milieu associatif pêche et/ou pour la protection des milieux, il y aurait dû boulot d’abattu!
Ton discours m’est vraiment insupportable et me semble vraiment dangereux et contre-productif.
Si je te suis bien, à quoi bon réduire sa production en gaz à effet de serre puisque le réchauffement climatique est un problème global et que ma seule action n’y changera rien!?!
À quoi bon ne pas jeter des déchets en mer puisqu’elle est déjà polluée!?!
À quoi bon consommer de manière plus raisonnée puisque je suis un des seuls à le faire!?!
Comment peux-tu déblatérer des bêtises pareils ?!?
Tu es au courant qu’il y a une vraie vie en dehors de ton laboratoire et de ton écran d’ordinateur?
Tu ne semble pas avoir mis souvent les pieds et le nez ni dans l’associativité pêche, ni dans la conduite de projets concrets…
L’argent n’a jamais été le facteur limitant les projets de restauration ou de protection des milieux John, seulement la volonté (et des compétences aussi parfois…)!!! Contrairement aux idées reçues, de l’argent dans l’associativité pêche il y en a suffisamment pour mener des projets interessants. Le problème est son utilisation ! tant au niveau des dépenses inutiles que d’avoir les moyens de s’en servir de manière utile et judicieuse.
Je suis le premier à avoir conscience des limites du système de la gestion de la pêche en France. Est-ce pour autant qu’il ne faut rien faire ? Quoi de mieux pour faire avancer un système que d’en faire partie?