Dordogne, la rivière désespérance

je reviens d’un week end pêche sur la dordogne et je pense que pas mal de pêcheurs sont responsables de la diminutions d’espèces comme la truite par exemple, par exemple samedi matin j’étais en waders et gilet mais sans canne en train d’observer un secteur lotois quand une barque avec deux pêcheurs au lancer se laisse dériver devant moi…les 2 mecs ratissaient un courant avec des rapalas de 4/5cm (moi quand je pêche le brochet c’est pas a l’ultra léger et pas sur des postes a truite ni a ombre :roll_eyes:…un des 2 m’as aperçu et a arrêté de pêcher durant 30 secondes jusqu’à qu’il comprenne que je n’était pas un gade et a repris ses œuvres…bref quand je vois ça je me dis qu’il y a un soucis.:rage:

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J’ai malheureusement moi aussi observé le même genre de comportements douteux :persevere: … par exemple pêche au toc en plein courant au gros vers de terre … ce pêcheur recherchais certainement les gros blancs :roll_eyes:
Sans contrôle réel tous les abus sont permis …
A+
Bertrand

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Attention quand même a ne pas prendre pour argent comptant ce que raconte le lobby des turbineurs pour qui les barrages ne sont en rien responsable de la disparition des poissons migrateurs partout dans le monde. C’est du pur négationnisme scientifique, de la même veine de ceux qui expliquent que la terre est plate ou que le changement climatique est un fake…:nauseated_face:

Sur une rivière comme la Dordogne, tant que les conditions de fraye étaient acceptable en aval des barrages du Bergeracois, grande alose et lamproie marine ont pu s’en sortir. Malheureusement avec les changements globaux, la production d’aloson et de larve ammocète de lamproie s’est progressivement dégradée, et les géniteurs sont coincés en aval des barrages avec un tres mauvais taux de franchissement / dévalaison. L’accés aux zones amont c’est la seule solution potentielle, sans garantie de succes vu la faiblesse des stocks actuels.

=> Autant je pense que pour les salmo la situation est en amélioration, tout les indicateurs le montrent, autant pour les migrateurs l’avenir est bien sombre… :worried:

A+
J

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Ca c’est plutôt bizarre j’ais assisté a exactement la même scene alors que je cassais la croute au niveau de la serre,2 types enbateau avec le même temps d’arrêt quand ils m’ont vu.Ils ne devaient rien avoir a ce reprocher.

J’ai scanné des vieilles photos du temps où il y avait du poisson dans la Dordogne. Des bancs très compacts d’ablettes et de vandoises rostrées. Parfois tellement compacts que les poissons cachaient le fond.

C’était le bon vieux temps…

C’était cet après-midi. :joy:

Fred

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les broc doivent pas être bien loin :star_struck:

On ne les voit pas sur la première photo mais il y en a deux au milieu, quasi posés au fond.

D’ailleurs à ce sujet…

Pour une rivière à l’agonie, c’est plutôt pas mal.

Fred

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Oui, il ne faut prendre nos vessies pour des lanternes, d’ailleurs le fonctionnement des seuils de moulin était tout autre auparavant avec notamment le chômage des vannes: tous les dimanches le moulin était à l’arrêt et les vannes étaient relevées, cela permettait d’entretenir le bief, de laisser passer les sédiments et surtout les poissons migrateurs qui attendaient en aval du seuil. Quel moulin pratique encore ce chômage hebdomadaire des vannes aujourd’hui? Je connais un seuil d’un ancien moulin où le gars ouvre sa vanne dès les premières pluies d’automne, faut voir les géniteurs de truites qui attendent ce moment c’est assez fou…

Ca c’est sur que ca intéresse du monde
Tiens a l’époque ou y avait de la perche…hier quoi :joy:

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Quel beau poisson,
C’est beau une perche

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completement de ton avis,je trouve que c’est un magnifique poisson de rivière :heart_eyes:

Pour ceux qui veulent voir du poisson blanc en pagaille, il n’y a qu’a aller sous les ponts de Meyronne sur la Dordogne ou de Bretenoux sur la Cère. L’hiver, les blancs se touchent. Sans doute pour éviter les coups de soleil :smile:. Ou peut être cela les protège-t-il un peu des gentils cormorans?
Pour répondre à certains, je signale que la quantité de poissons n’est pas révélateur de la qualité de l’eau. Nos différents fleuves regorgent de poissons, ça n’est pas pour autant que le biotope est de qualité. J’allais souvent observer dans la réserve à Tulles une mémère fario qui était en poste juste à la sortie d’une bouche d’égout.
Alors? Qualité de l’eau?

salut,
ça fait longtemps que je ne l’ai plus vue celle là…
A+

Alain, 90% des rivières de plaines françaises sont flinguées de chez flinguées. Va dans le nord, traverse la beauce, va voir dans le gers, les landes, le sud-est… Arrêtes toi sur un pont et regarde en bas. Tu vas prendre peur.

L’eau de la Dordogne est de très bonne qualité et tu ne vas pas faire pleurer grand monde à te plaindre que ce n’est pas le cas. En plus, le jour où il y aura un vrai problème, plus personne ne te croiras.

Fred

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Salut
Je veux bien croire que la rivière a changé, qu’elle n’est plus ce qu’elle était (quand je repense à ce que me racontait mon grand père … alors qu’à l’époque la pêche aux engins était très pratiquée), mais encore une fois dans beaucoup d’autres départements les rivières sont bien plus impactées par la pollution que la Dordogne … Je ne suis pas un spécialiste du sujet, mais dans le département de l’Hérault où je réside les pollutions agricoles (vigne, fruitier, maraichage) et domestiques (densité de population notamment sur la plaine du littoral) n’ont à mon avis rien à voir avec la Corrèze, le Lot ou la Dordogne.
Mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas rester vigilant, et agir si nécessaire.
A+
Bertrand

Oui, la rivière change et notamment de profil par endroit d’une année sur l’autre. Mais pour l’histoire qui nous occupe qui a raison ?
Je serais tenté de dire : les deux mon capitaine !

Il y a des secteurs où la Dordogne se présente pas mal du tout et par rapport à certaines autres (rivières) comme le souligne Fred il n’y a pas photo, la Dordogne se porte bien.

D’autre part, j’ai parcouru ce dernier week end, le secteur de Floirac. Fred, tu connais très bien ce secteur. Je ne l’ai pas trouvé très en forme. Alors, je ne dis pas que cela est dû à la qualité de l’eau puisque c’est la même plus haut ou plus bas ; mais comme l’avait raconté Alain, la ripisylve a effectivement changé modifiant plus que sensiblement le profil de la rivière me laissant douter à une érosion par le fond de la rivière et donc un appauvrissement du secteur.

Serait ce qu’une impression ?

Salut
Intéressant ton témoignage concernant le secteur de Floirac.
Peux tu préciser le lien entre le changement de la ripisylve (végétalisation des bancs de galets je suppose) et l’érosion par le fond ? Si je ne me trompe pas alain46 évoquait un colmatage des fonds.
On croit connaître un peu une rivière et son fonctionnement … mais depuis l’ouverture de cette discussion je réalise que je ne connais pas grand chose au sujet :roll_eyes: !
A+
Bertrand

Je vais m’avancer très prudemment sur cette piste car mon constat est pris sur le vif.

Ripisylve plus compacte, donc étranglement du flux et où Alain voit un colmatage, je verrais plutôt un lessivage.

En aucun cas, je ne pense être sûr à 100%.

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Les secteurs à faible vitesse de courant sont en effet plus sensibles par périodes de basses eaux que les secteurs rapides. Je dirai que de la tête des îles de Mezels à la fin du nokill, tout va bien. De là jusqu’à Mirandol, en effet c’est pas terrible même si j’ai pris un brochet dans la couasne en RG.

Et ensuite, ça repart fort.

Mais bon, à 200 cubes, ces secteurs “moches” à 35 sembleront plus en forme.

Fred

5 salmonidés par jour ?
C’est une blague non ?
J’espère sincèrement que personne ne considère cela comme une avancée car ce n’en est en aucun cas une et on reste très loin du compte
d’une protection optimale…