Dordogne la rivière espérance 2025

Splendide, une torpille :star_struck:

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Pas loin de 50cm mais très massive, elle est magnifique j’espère la reprendre dans quelques années

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Superbe poisson Alain

J’ai un petit doute vu la tonalité de la robe et surtout la nageoire pectorale atrophiée.

Mais c’est un beau poisson par rapport à ce qu’on attrape par ailleurs en ce moment.



Et attraper ces totoches de pisciculture, c’est un vrai métier. :rofl:

Celle là, elle a bien mangé à la cantine.



Mais bon, les points oranges, les nageoires atrophiée et la queue bouffée ça ne trompe pas. Et quand on sait ce qu’il y a comme sauvages dans le coin ça fout les boules de voir des poissons dans cet état au même endroit.

Sinon côté poissons sauvages, je déclenche deux brocs dont un métré qui vient au bateau sous la mouche mais aucun ne se pique. Et vu les premiers chevaisnes sur les bordures.

La saison avance à grands pas.

Fred

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Je suis tombé sur des tchernobyls absolument similaire sur la Borrèze à l’ouverture, grasse comme des cochons, inerte au bout du fil.
Les grosses pluies ont du emporter les rescapés j’imagine, j’espère en tout cas qu’ils n’osent pas lâcher ca directement dans la Belle.
Scandaleux de tels poissons! Pour les génétiques, pour l’écosystème, pour l’argent et les infrastructure qu’elles ont nécessités.. mon permis finance tout ca… et ca me met en rogne! Pour la vie de torture qu’elles subissent et que les pécheurs, même non palmiste acceptent ca… et même osent manger ca..

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Bonjour,

La truite prise en photo n’a pas de nageoires atrophiées, c’est la prise de photo qui n’est pas géniale. Bien au contraire elle a de sacrées nageoires bien complètes qui lui ont permis de me mettre la misère.
Je l’ai prise en partie basse du Pont Neuf du no kill d’Argentat.

Heu si et plusieurs fois par an sur un secteur d’une douzaine de kilomètres. La même AAPPMA dont tu parles.

elle a de sacrées nageoires bien complètes qui lui ont permis de me mettre la misère.

Sur les sauvages, on a plus l’habitude de ça.

Après hormis la caudale, les nageoires des poissons jouent un rôle anecdotique dans la puissance de propulsion. Ce sont les muscles squelettiques qui assurent la motricité. Les nageoires servent juste à contrôler les mouvements.

Dans le nokill, elle a de grandes chances de survie

Fred

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Il ne me reste plus qu’à la reprendre lors de mon prochain séjour en juin et de prendre de meilleures photos :wink:

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Des « piscicultures » comme ça, j’aimerais bien en capturer tous les jours :grin:

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Jamais je ne me lasserai de ces touches violentes quand la truite percute le streamer ni de la beauté de ces poissons sauvages.

Jours de fête sur la Dordogne aujourd’hui au streamer.

Une nouvelle fois merci ma belle.

Fred

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Quelle robe et quelle allure !

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Elle est superbe !
Quelles sont les mensurations de cette demoiselle ? Bien qu’elle n’est pas de l’année la miss…

Éric

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Bravo..je sais pas comment tu fait pour arriver a faire des truites de souches au streamer sur le Dordogne, j’ai passé des demi journées entières a tenter et a part une arc vers Souillac, j’ai fait que des perches au streamer sur la Dordogne, même en Corrèze. Au streamer c’est chaud et pourtant j’avais volontairement mis 4m de bas de ligne en 18/100 pour la discrétion avec des streamer plutôt réalistes non plombés et soie a pointe plongeante. Je réessayerai encore mais c’est pas facile sur les truites de la belle.

Ben il fait plus que ca ou presque et ca fait un moment que ca dure :upside_down_face:

@jl.klepper a donné la solution : j’y pêche et à moment donné, ça finit par croiser.

Il y a deux aspects dans cette réponse :

  • le premier, c’est que pour prendre les poissons, il faut pêcher quant ils sont actifs. Et sur une journée, ces périodes sont souvent très brèves. parfois sur 20 kilomètres de descente on touche des poissons sur 300 m de bordures sur une période de 20 minutes. Les 10 km avant rien et les 10 km après rien. Ce n’est pas qu’il n’y a pas de poissons sur ces secteurs, c’est que les truites n’étaient pas dehors. Donc en pêchant une heure par ci, une heure par là, on n’a que très peu de chances de prendre un poisson. Au final, le meilleur moment pour prendre un poisson est quand ça gobe. Et là, on a du mal à ne pas pêcher en sèche. Et pourtant, quand les insectes sont actifs, les petites truites sont actives et les grosses sont après pour les manger. C’est là qu’il faut intervenir.

  • le deuxième aspect c’est que notre cerveau a besoin d’un grand nombre de répétitions pour apprendre. Il faut y passer des centaines voire des milliers d’heures pour devenir bon. Et ça va bientôt faire 10 ans que je ne pêche quasiment plus qu’au streamer. Les automatismes sont là, j’ai quelques modèles en lesquels j’ai confiance, j’ai une maitrise suffisante des lancers et des animations sous l’eau pour me concentrer sur l’essentiel : personnaliser la dérive sur chaque poste en fonction de mon imitation pour animer de manière à déclencher l’attaque. il faut dépasser le stade du « ghost fishing » qui est contre productif (je lance et je ramène sans arrêt sans réfléchir) pour analyser instantanément la topographie du lieu de la dérive pour la personnaliser. Poser, laisser couler, animer, pauser, animer deux fois, pauser, accélérer… C’est très très compliqué pour en arriver là.

Je confirme c’est chaud. Pour moi, ça sera mon dernier chalenge de pêcheur à la mouche. Je l’ai encore vu hier, la concurrence est énorme avec les pêcheurs au vairon et aux leurres qui sont de plus en plus nombreux sur la Dordogne. Ces gens ont une technique, du matériel et des appâts très efficaces sur la truite. Sans moulinet et avec une vitesse de récupération forcément lente, sans bavette et donc sans beaucoup de vibrations, avec des matériaux artificiels et donc sans l’attrait du poisson vivant on a de très nombreux handicaps à surmonter. Les postes sont poncés tous les jours, les poissons éduqués ou conservés. Ils sont sauvages, expérimentés, méfiants et ils ne se jettent pas sur n’importe quoi. Bref, c’est le top en terme de difficulté que ces gros poissons sauvages sur parcours public.

Une fois qu’on a dit ça, on n’a pas 50 solutions : on se met au boulot et on va à la pêche. Il faut reprendre la base de la pêche à la mouche : un poisson qui mange des proies. Donc on va devoir créer des imitations des proies et les lui faire manger. La clé est là : il faut nourrir les poissons.
Et comme pour la sèche, comme pour la nymphe ou la noyée, si on respecte ces fondamentaux, ça marche. Compter sur l’agressivité des poissons est nettement insuffisant. Les jours où les poissons sautent sur tout ce qui bougent et se suicident se comptent sur les doigts de la main durant une année. Tout le reste du temps, il faut les nourrir.

Hier, je déclenche 7 truites. C’est pas énorme par rapport à ce qu’on peut faire en nymphe mais pour moi au streamer sur des poissons sauvages, c’est assez rare sur une journée. J’ai eu la chance de tomber sur la journée avec les poissons dehors mais aussi peut-être que le travail commence à payer un peu. Je pêchais en 24 centièmes. Quand j’ai vu que ça partait bien, j’ai donné du temps de jeu à plein de prototypes du coup j’ai eu pas mal de charges à vide ou de décroches mais j’ai pu faire plein de tests. J’ai pris un poisson qui gobait, fait sortir des poissons de tas de bois, de sous les berges preuve que ça les fait bouger. Et désormais, je considère que ce n’est plus du hasard.

La barrière la plus dure à franchir, c’est d’ y croire suffisamment pour que ça marche. La deuxième, c’est de trouver du temps pour apprendre. C’est très très ingrat mais un jour ou l’autre ça finit par payer.

Bon courage à ceux qui essaient. Chaque poisson se gagne durement. Mais c’est ce qui fait la beauté de cette pêche.

Fred

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Bonjour,

C’est un très beau poisson mais le plus beau c’est le vécu que cela nécessite. Cela me fait penser à ce que m’avait expliqué Romain Casiraghi concernant la quête des marmoratas et des grosses truites quand j’avais eu la chance de rencontrer à Champagnole.
focus sur l’objectif sans s’en distraire et beaucoup beaucoup d’heures au bord de l’eau…

Je pense que cela doit représenter pour Fred quelques dizaines (ou +?) d’heures de boulot.

Comme quoi la clé du succès c’est l’investissement.

Eric

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Le temps que ça représente est très difficile à chiffrer. Pour la sortie d’hier, il y a deux heures le matin de mise en place (trajet, chargement de matériel sur le bateau, refaire les bas de ligne…).

Le soir c’est une heure de vélo sous l’orage et la grêle avec assistance électrique en rade et deux heures pour charger, rentrer et décharger à la maison.

La veille il y avait eu deux heures de réparation du bateau pour refaire les coutures déchirées et une petite session de pêche pour tester de nouvelles mouches. Mais bon ça c’est du bonheur.

Montage mouche jusqu’à minuit et demi pour une reprise du montage d’un dernier proto vers 6h30.

Sur la descente je perds 6 mouches ça correspond environ à 5 heures à l’étau. Ces mouches sur double plateforme sont très longues à monter. Donc pour une session comme celle d’hier, on est 11 heures.

Et c’est sans compter les centaines d’heures qui font la maîtrise de la technique de pêche, une très bonne connaissance des postes et les bons réflexes pour s’adapter en cours de partie de pêche en fonction des conditions. Et j’oublie les centaines d’heures devant des vidéos de montage ou d’insipides podcasts américains où au milieu d’un discours convenu, on trouve quelques secondes de conseils inestimables pour réussir au streamer.

Ils ont des pêcheurs exceptionnels qui passent entre 200 en 300 jours par an à tirer du stream ou à guider des pêcheurs au stream depuis 20 ans mais sur des rivières alevinées ou avec une densité qu’on n’a pas chez nous. Donc il faut faire la part des choses. Et surtout comme ils sont dans une démarche commerciale, tout est toujours bien plus joli que la réalité.

Peu insistent sur le fait que dans une vie de pêcheur, des poissons trophées on n’en croise très peu et que pour en attraper une il faut faire beaucoup d’efforts. De plus, leurs streamers sont trop fournis et trop brillants pour chez nous donc il faut aussi adapter tout ça à nos poissons et nos rivières.

Bref effectivement énormément de boulot. Un conseil, ne tombez pas dedans ça bouffe trop le cerveau.

Et on n’attrape pas que des grosses. :partying_face:


Fred

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T’as retrouvé des chotas @fly.only ?
Où ?

Une simple remarque : vu l investissement pourquoi prendre le risque de pêcher si fin ? Je ne pensenpas que ça ait une quelconque influence sur les réactions des poissons…(à moins que ca soit lié à la nage de tes streams ?).