Oui d’occase sur un excellent site de pêche à la mouche.
Effectivement, je pourrais pêcher en 25 centièmes voire 27 car les débits sont élevés, les eaux un peu mâchées mais les streamers font entre 7 et 14 cm. J’ai peur que ça handicape un poil la qualité de la dérive.
Pour la détection du poisson, on n’est pas au leurre. La vitesse de récupération est lente et les poissons ont le temps de tout inspecter car ça tape souvent au moment des arrêts d’animation. Il faut trouver le bon compromis.
Sur toutes mes casses hier dans des obstacles, une seule au niveau de la mouche. Toujours plus haut dans le bas de ligne au niveau du rolling. Il va falloir que je me penche sur ce problème.
Tout dépend de la configuration du poste et de la profondeur où tu veux faire évoluer tes mouches. Sur hier je dirai 20% amont, 60% plein travers et 20% plutôt aval.
Par eaux plus basses l’été si tu restes en 24 centièmes, tu laisses de côté les trois quarts des chevaisnes et des perches. Tu passes en 21 et ça repart.
Cette approche a l’air essentiellement axée sur la recherche des spécimens; Est-ce que pour des pecheurs occasionnels comme moi de la Dordogne, le fait de pecher classiquement au streamer les veines et radiers n’a pas un meilleur rendement ?
La recherche sélective des spécimens de grande taille est quasi impossible sur une rivière aux eaux brunes comme la Dordogne. On ne voit pas les poissons donc on pêche en aveugle et on prend ce qui se présente.
Mais derrière la pêche au streamer il y a quand même l’idée que les plus gros poissons ont un régime alimentaire piscivore plus marqué.
Ensuite, ce qu’il faut comprendre, c’est que les grosses truites sont rares et que ce sont les reines de la rivière. Elles vont où elles veulent quand elles veulent. Elles peuvent être partout mais sont le plus souvent planquées dans leur zone de repos/sécurité qui est généralement une zone encombrée avec un courant faible. Là, elles sont peu actives et sont compliquées à prendre. Elles ont ensuite dans un rayon de quelques dizaines (plus rarement centaines) de mètres un poste de chasse où le courant est un peu plus fort. Elles y vont le plus souvent la nuit manger quelques proies et elles rentrent dans leurs tanières. Ce sont les radio pistages de gros poissons munis d’émetteurs qui nous ont appris ça. Comme pour les autres apex prédateurs, le ratio repos/activité alimentaire est voisin de 90/10.
Les moments où on peut les prendre en journée sont donc très rares et ils est impossible de savoir exactement où elles sont comme on ne peut pas les voir. On pêche donc en aveugle sur des postes potentiels.
Donc il faut piocher dans tous les endroits qui peuvent sembler favorables. Et j’ai pris de très beaux poissons et même mon plus beau poisson au streamer en wading dans peu d’eau.
La rentabilité comme tu dis, semble plus basée d’après ce que j’en ai vu sur la recherche des moments favorables où elles peuvent être dehors que sur le choix des postes. Même si, il ne faut pas se mentir, il y a quand même des postes/zones qui produisent des gros poissons plus régulièrement.
Bassiner ces M… dans un cours d’eau (beau de surcroit) c’est aussi un vrai Métier visiblement !
… et on s’étonne des conditions sanitaires, maladies, virus, champignons qui s’en suivent !!! je dirai juste scandaleux.
je dirai juste scandaleux.