Bonjour à tous,
Hier soir grosse surprise à Tauriac lorsque mon sedge h16 qui ne draguait pas du tout fut englouti au coup du soir, je n’ai jamais vu ça:
Je précise qu’il était vraiment piqué par la gueule ce n’était pas un accident
Bonjour à tous,
Hier soir grosse surprise à Tauriac lorsque mon sedge h16 qui ne draguait pas du tout fut englouti au coup du soir, je n’ai jamais vu ça:
Je précise qu’il était vraiment piqué par la gueule ce n’était pas un accident
Excellent ! ils sont deja au taquet ca promet
Oui ils chassaient déjà pas mal en soirée les pin’s la semaine dernière.
Bravo ce n’est pas courant.
Fred
Ca ne me surprend pas, les petits brocs sont très insectivores, je ne dirais pas que j’en ai pris souvent mais j’en ai pris un nombre non négligeable en nymphe.
Bonsoir,
Oui cette hypothèse est celle qui m’est naturellement venue à l’esprit.
Néanmoins, dans ce cas présent ce brocheton m’a gratifié d’un très beau gobage identique à celui d’une grosse truite dont le museau dépasse pour cueillir des sedge quelques secondes auparavant ce qui m’a décidé à l’attaquer.
Parce qu’il fait encore bien trop chaud pour aller taquiner les salmonidés, on profite à plein du calme revenu sur les plages loin en aval.
Fred
Une idée de la température de l’eau au plus chaud de la journée dans le secteur de Beaulieu?
Aucune. Mais en bas trois bonnes heures de wet wading avec l’eau jusqu’au bas ventre et pas la moindre sensation d’inconfort.
Donc c’est chaud.
Fred
Oui certainement. En plus tu pêches plutôt les secteurs aval j’ai l’impression. Est ce que des pêcheurs ont mesuré en période de canicule la température de la Dordogne à Argentat, ou à Beaulieu?
Oui bien sûr. Je n’ai pas de données pour la vague de chaleur actuelle mais d’autres années, dès le camping du Saulou, l’effet du bouchon thermique lié à la présence des barrages était peu perceptible.
La température de l’eau tend à s’équilibrer avec la température de l’air. Et plus le débit est faible, plus l’eau stagne et plus il y a de galets émergés qui jouent le rôle d’accumulateurs thermiques ; plus l’eau se réchauffe.
Cette année est encore marquée par une sécheresse chronique sévère sur les têtes de bassin du secteur.
Le débit naturel reconstitué de la Dordogne à Argentat est de 6 m3/s et celui de la Maronne de 600 L/s d’après les données d’EDF. C’est de nouveau un étiage très sévère pour les zones non réalimentées.
Fred
Niveau bas sur la Haute Dordogne
Tas bien fait de le battre…
Quel gouvernail !
J’ai récupéré des données température à Carennac sur le site Naïades.
Les données ne sont pas renseignées en temps réel, je n’ai donc pas pu récupérer les données de l’été 2023, ni même de 2022. J’ai récupéré les données de l’été 2019 qui était également un été chaud et sec.
Çà donne ça:
Et le débit en m3/s sur la même période:
Merci pour ces infos. Hier j’ai mesuré 23,4°C au milieu du lit à 19 heures là où je pêchais dans le département de la Dordogne.
L’eau demeure plus fraîche au niveau des résurgences ce qui permet aux salmoniformes de la zone de passer l’été.
Fred
Ce sont des résurgences qui se jettent dans la Dordogne sous forme d’affluents ?
OK mais ce qui serait intéressant de récupérer c’est des données températures dans le secteur d’Argentat pour pouvoir comparer avec les données de Carennac et voir à quelle vitesse, en fonction des températures de l’air et des débits, la Dordogne se réchauffe à partir du Sablier.
Cette semaine sur la Sioule 24,9°C en milieu d’après midi à la sortie des Gorges de Chouvigny…
Le bureau d’étude ECOGEA a fait ça sur l’évolution du régime thermique car il y a un réseau de sonde sur tout le parcours (et 20 ans de donnée). L’équilibre a l’air est atteint dans la plaine d’Astaillac, soit quelques part vers la confluence de la Cère et un peu plus en aval en fonction des années. Mais comme il y a encore une nappe alluvialle fonctionelle et des apports faibles et diffus des karsts du Lot, il y a des hétérogénéité et des apports d’eau fraîche un peu partout. En principe la fin de la zone a ombre c’est Beaulieu, et ensuite une vaste zone a barbeau jusqu’aux barrages du Bergeracois.
A+
J
Oui c’est ce que dis la bibliographie. Mais en pratique on mesure certaines années des températures supérieures à 25 degrés lors des vagues de chaleurs à l’étiage dès le Saulou.
Après des ombres on en a sur 150 km. Comme quoi la biologie n’est pas une science exacte.
Et la typologie des rivières est une notion théorique arbitrairement décidée par l’homme.
Fred
Mardi 09 août 2022 en plein courant entre 15H et 17H ont donné les valeurs ci-dessous :