Oui c’est ça belle illustration, la bascule a toujours lieu entre Beaulieu et Carennac, et c’est d’ailleurs très net sur les inventaires piscicoles où on ne capture presque plus de juvénile de salmo et où on commence a voir des cyprinidés thermophiles type ablette et gardon.
A+
J
Ce sont plutôt des sources qui sortent qui directement du fond du lit de la rivière.
D’autres rivières se « refroidissent » sur un court linéaire lors de résurgences karstiques ( Le Tarn dans les gorges par exemple ) et retiennent quelques truites et les préservent de températures létales en amont et en aval pendant les étiages de plus en plus longs et de plus en plus sévères
Tout à,fait, je l’ai vérifié, j’en ai eu l’occasion !; c’est même +ou-cartographié…
et je suppose sur la Belle aussi
Sur le Tarn, les pêcheurs locaux savent bien où se trouvent ces sources invisibles depuis le bord.
C’est plus que sûr !!!
(Bien que quelques unes sont « visibles »)
Au sujet de la Dordogne, on entend souvent parler du bienfait des barrages qui seraient censé apporter de l’eau fraiche à la rivière, etc, etc … Ok …
Mais je suis quand même très sceptique à ce sujet car dans le cas présent, ce qu’EDF laisse à la Dordogne est plus que dérisoire, voire indécent. Car cette eau fraiche, avec un si faible débit, se réchauffe très rapidement.
Sans les barrages, elle serait à 5m3…
Tu as sans doute raison, mais je voulais juste sous-entendre que si EDF avait ne serait-ce qu’une once de considération pour la Dordogne, cette entreprise pourrait lâcher quelques m3/s supplémentaires.
Ce n’est clairement pas le secteur où les rapports avec EDF sont les plus compliqués, ni la gestion hydroélectrique la plus impactante pour le milieu. Mais c’est le résultat d’un long combat depuis les années 90 pour aboutir à la convention éclusée et au règlement d’eau actuel. La réalité c’est que c’est la présence de cette chaine de barrages qui permet aux pêcheurs d’Argentat et plus en aval de pêcher l’ombre et la truite. Sans elle on les pêcherait simplement plus en amont
Les apports naturelles reconstitués à Argentat sont de 5m3 et il en sort 13m3, ils les lachent déja « les quelques m3 supplémentaires » malheureusement
25°C dès le Saulou?
Je suis étonné car de tout l’été 2019 les 25°C n’ont pas été atteints à Carennac, 35km plus à l’aval.
Et Alain annonce 17°C à Montceau le 9 aout 2022 (période de fortes chaleurs en journée, mais nuits relativement fraiches, et 17m3/s à Beaulieu).
Merci Alain pour ces données. C’est très intéressant et assez concordant avec la thermie de l’été 2019 à Carennac (max 24°C).
Les eaux se réchauffent rapidement sur les premiers kilomètres à l’aval du Sablier (2°C en 7km), et le réchauffement entre Peyriget et Beaulieu est impressionnant aussi, le barrage ne doit pas y être étranger
Oui c’est ça, c’est une histoire de débit. Plus le débit est important, plus le flux d’eau fraîche issu du barrage influence loin en aval.
Et à 10 m3/s l’eau stagne beaucoup plus et se réchauffe plus vite lors de sa descente. Bon après, ces valeurs extrêmes n’ont pas forcément été prises avec un protocole adéquat non plus. Une température prise au bord de la plage du camping avec un thermomètre à alcool bas de gamme n’est pas forcément valide et comparable à celle des thermographes calibrés d’ECOGEA.
Fred
Le débit influence, c’est la raison pour laquelle j’ai pris comme point de comparaison par rapport à ta donnée (25°C au Saulou en période très chaude) la donnée d’Alain (17°C à Montceau le 9/08/2022). Car le 9/08/2022 le débit était faible (17 m3/s à Beaulieu) et il faisait 35°C. Toujours chercher à isoler les variables
C’est beau du carbone qui plie sur la Dordogne!
Voila la fille de la mère qui m’a cassé juste après (voir photos juste au dessus, merci à @alaingaudiau pour les photos), quand on pêche les perches dans les bottes, en nymphe à vue, les belles ça cartonne bien.