A l’initiative de l’association de pêche " La truite saumonée " une enquête est en cours pour recueillir l’avis des pêcheurs sur la création d’un parcours no-kill , afin de limiter le développement et la mortalité par saprolegniose des truites fario sur la Touvre .
Vous pouvez participer en allant sur ce lien .
Bonsoir,
Merci de relayer cette enquête.
Il s’agit en fait d’interdire le prélèvement des farios. Il y a déjà un parcours no-kill qui serait donc étendu à toute la rivière.
Bonne soirée,
David
Je ne vois pas ce qu’un parcours no kill va changer ,mieux vaut eliminer les poissons malades au lieu de les remettre à l’eau.
Bonsoir Davids,
Je crois deviner que vous faites parti de « la truite saumonée » à l’origine de cette enquête.
Je précise que je pose la question sans aucun préjugé, mais quel est le but escompté du passage intégrale en no-kill sur la Touvre vis à vis de la saprolégniose?
Intuitivement je me demande comment le no-kill peut protéger les poissons de la situation actuelle? Même si cela me priverait d’un superbe lieu de pêche, ne faudrait-il pas militer pour une interdiction complète de la pêche pour quelques temps?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bien que je soutienne toujours «no kill», je ne saisis pas la logique de la santé des truites de la Touvre, nul doute que quelqu’un peut bien vouloir m’éduquer …
Sauver coute que coute ce qui reste à sauver et bosser pour que les choses reviennent à la normale…belle idée, je soutiens
Bien sûr, le no-kill ne sauvera pas les truites de cette maladie. Mais je crois que l’idée est de protéger les géniteurs survivants d’une population de truite déjà bien touchée par la maladie plusieurs années de suite.
Quant à la fermeture complète de la pêche, cela pourrait se discuter pour protéger au mieux les poissons. Mais avec le risque de voir la rivière désertée par les pêcheurs et pas par les braconniers, bien présents ici.
Je n’ai pas participé à l’élaboration de cette enquête. Je prends ma carte à la Truite Saumonée mais je n’ai malheureusement pas eu le temps de m’impliquer jusque là. J’espère avoir plus de temps dans les prochains mois…
Quoi qu’il en soit, ceux qui y ont réfléchi auront surement des explications plus pertinentes à fournir.
Bonne soirée
david
Même si je pense que le No-kill systématique des farios risque de voir plus de poissons malades, je suis pour juste pour la qualité de la pêche.
Bonjour, à mon avis tout parcours no-kill en plus est bon à prendre, ceci dit, a t on une idée de ce qui cause la maladie des truites et ne faudrait t il pas s’attaquer aux causes ?
Est ce une maladie endémique ? Est ce un résultat d’une pollution ? La qualité de l’eau est elle en cause ?
En tout état de cause, je soutiens aussi l’initiative.
Et une pétition pour que la pisciculture ne « dérive » plus 70% de la rivière en la souilant sur tout son linéaire… Ca ne mange pas de pain de le dire et le redire.
L’éternel sujet du no kill… sacré sujet…
Le no kill moyen de préserver nos poissons (très bien) mais hélas qui ne solutionne pas les problèmes de nos rivières
Est il accompli dans de bonnes conditions…combat écourté, appareil photo oublié…etc… j’émets des doutes
Sur la Touvre, interdiction de prélever des farios avant le 15 avril, ok très bien mais n’aurait il pas valu repousser l’ouverture au 15 avril pour éviter de toucher des farios
De nos jours, le pêcheur doit être responsable (relâchons nos rêves) et le bon sens doit l’emporter sans que l’on ai besoin de parler de no kill
Merci de votre réponse.
J’ai répondu favorablement au questionnaire car il semble urgent que les choses bougent si on veut encore voir de truites sur la Touvre dans le futur.
Cela serait un point de départ, même si je pense que militer pour une interdiction complète et que la lumière soit faite sur les raisons du développement de la maladie serait le plus pertinent. Je ne doute pas des difficultés à mettre en place une telle action et que les intérêts des uns et des autres n’entravent un tel projet.
En tous cas merci à la Truite saumonée de mettre en lumière la situation très préoccupante de la Touvre et d’essayer de faire bouger les choses.
Je pense que la maladie est endémique, de source environnementale, mais exacerbée par un certains nombres de facteurs sur lesquels il serait urgent de pouvoir agir.
David
Je ne suis pas sûr que le no-kil augmente la maladie qui est de source environnementale. Même si plus il y a de géniteurs, plus il y aura d’hôtes potentiels.
David
Le no-kil évoqué ici n’est qu’une facette des mesures à proposer.
Bien sûr, il s’agit avant tout d’agir à la source de la maladie dont les causes sont multifactorielles. Le rôle des rejets des piscicultures est bien sûr largement évoqué.
David
Le problème c’est le stress engendré par les captures et la manipulation des poissons. Rien que la piqûre de l’hameçon même sans ardillon est une porte ouverte aux pathogènes. Pourquoi le champignon attaque d’abord le nez? Il y a-t-il un lien avec une capture antérieure ?
Vu comme ça le no kill aurait sa part de responsabité .Manipulation remise à l’eau de poissons plusieurs fois , possible que cela laisse une porte ouverte à la maladie …
C’est possible que le stress du no kill participe. Je ne serais pas opposé à une fermeture complète, sauf le risque de moindre surveillance de la rivière.
Néanmoins, les lésions n’apparaissent pas toujours sur et pas que sur le nez. Et la maladie explose pendant la fraie, avec les lésions cutanées liées au creusement des frayères comme porte d’entrée.
Bonne soirée,
David
On serait donc sur une mortalité plus naturelle liée à l’immunodepression liée à la reproduction, à voir si elle est augmentée par une pollution quelconque mais vu les débits importants l’hiver c’est assez bizarre. Est-ce qu’ils y aurait tout simplement pas plus de géniteurs qu’avant et donc plus de mortalité en nombre d’individus et donc plus visible ?
Le no kill permettra seulement de sauver ce qu’il peut l’être (je suis bien évidemment pour)…
Prenez l’exemple de la Loue, en no kill total, les populations sont en chute libre et ça crève encore de partout.
Tout le monde s’en branle le profit avant tout.