Etude sur le Silure

Libre a toi,mais ont ne doit pas les pêcher de la même façon ni aux mêmes endroits.

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oui , oh c’est bien, t’as choisi ton camp ,je respecte, quand je ne peche pas a la mouche,je pêche la breme en riviere souvent en 10/12 / 100 avec une canne de treize metres parce qu’il faut allez les chercher la ou elles sont, si tu prends ca sur du 60/100 ont doit etre a match nul niveau sport ,non?

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Oui mais ça en jette moins sur la photo !

Oui mais à mon avis la brème est plus difficile à prendre à la mouche que le silure. J’ai déjà essayé mais jamais réussi :relaxed:

on peux faire toutes les études que l ont veux, seul la réalité du terrain compte aujourd’hui le silure est devenu envahissant, on l observe tout les ans à l’époque des aloses sur un spot mythique ( tous les soirs du 14 Avril au 10 Juin ) , le nombre de poissons dépassant les 2 mètres est hallucinant, ils dérangent le fraie des aloses en plus de les manger, je pense que cette action est nécessaire pour sauver le petit stock d’aloses qui reste sur la Dordogne sinon il sera anéanti, le confinement a prouvé par rapport au comptage que les filets en aval sont aussi responsables… ils ont introduit se poisson sans tenir compte des espèces et du fonctionnement des rivières…

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No-killer ou pas, je me vois mal ramener un veau dans le coffre de la bagnole… pour le balancer ensuite dans le container à poubelles.

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Pour cela, il faudrait que le silure soit classé espèce invasive comme le calicobass.

Or ce classement répond à des critères bien précis d’impacts sur la faune locale qui ne sont pas avérés avec le silure.

En résumé, l’impact des silures est faible donc pas besoin de les tuer systématiquement.

Fred

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On ferme surtout les yeux sur les dégâts occasionnés par les silures au regard de son attractivité de pêche sportive de gros poissons et de l’argent qui en découle.

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Les dégâts ? Quels dégâts ? De quoi tu parles ?

Dans un écosystème, il y a des chaînes alimentaires. Il y a des poissons qui mangent des végétaux, d’autres des insectes, d’autres des poissons. C’est la vie. Aucun ne fait des dégâts, ils mangent c’est tout.

Dans un milieu naturel, tout s’équilibre. Les problèmes arrivent lorsque l’homme aménagé le milieu avec des barrages par exemple ce qui ralentit les migrations, concentre les proies. Là, le prédateur forgé pour attraper ses proies en situation difficile se gave car c’est très facile pour le coup.

Un loup taillé pour chasser les cerfs, si tu lui laisse un troupeau de mouton en open bar, ça va pas faire un pli.

Sur la Dordogne, les aloses normalement, elles doivent remonter comme des fusées jusqu’à l’embouchure de la Cère pour frayer. Mais elles sont bloquées par les barrages et tournent comme des connes dans les fosses à l’aval des barrages. Ben ça fait pas un pli.

Le silure n’y est pour rien. Il fait juste ce qu’il doit faire.

Fred

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je ne comprends pas le but (ou plutôt si…) de ce rapport
Quel est l’intérêt de discourir pendant 5 pages (sur un rapport de 40 pages) sur l’évolution du genre Silure en Europe, sinon nous faire croire que le silure est un poisson autochtone arguments des prosilures.
Quelle est la valeur des prélèvements faites par un guide de pêche dont le métier est de vivre du guidage silure alors que ces mêmes prosilures dénigrent une étude autre scientifique sur l’impact des silures sur les migrateurs car son auteur est mariée à un pêcheur professionnel sur la Loire et la conclusion ne leur plait pas

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Bonjour,

Je trouve qu’il est important, au contraire, d’avoir un maximum d’informations et surtout contradictoires, pour pouvoir se faire un idée sur le sujet. Les avis, aussi éclairés soient-ils, ne donnant qu’un seul son de cloche n’ont que peu d’intérêt pour envisager une solution à un problème aussi complexe et avec autant de parties prenantes. Par ailleurs, les 5 pages du rapport dont tu parles sont quand même très intéressantes, bien documentées et elles apportent des éléments non-négligeables à la compréhension du contexte :slightly_smiling_face:

Dans l’hypothèse où on ne peut pas détruire les barrages qui ont ce rôle concentrateur de proies pour le silure, il faudrait probablement se pencher à nouveau sur les systèmes de passes à poissons… sinon, il va falloir embaucher une équipe pour dézinguer en permanence les silures qui se présentent pour attaquer les migrateurs… :upside_down_face:

C’est l’objectif principal des pêcheurs pro, se faire embaucher pour détruire ces poissons en aval des obstacles. Et comme pour les décideurs les solutions simples sont les plus séduisantes, le discours « il y a un problème mais il suffit de tuer les silures pour le résoudre » trouve preneur à tous les voyages.

C’est la méthode appliquée sur le renard (=échec total), avec les loups avec les limites qu’on connaît sur les troupeaux et les populations de loups qui d’après un récent rapport se retrouvent fragilisées et celle choisie pour le silures à Golfech où c’est un carnage d’une barbarie sans nom en ce moment où sur la Dordogne à Bergerac.

Fred

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Je voulais apporter quelques précisions :
J’ai choisi ce rapport parceque je le trouvais bien présenter et argumenter avec des personnes qui connaisse bien le sujet , après il y en a surement d’autres et rien n’empêche de les mettre ici , ça peut apporter un plus au débat .
Après , mon sentiment et que le silure c’est installé sur une niche , c’est a dire que , par exemple pour le Rhône que je connais un peu … on ne voit pratiquement plus de pêcheurs de poissons blancs ( brème , chevesnes , gardons , rotengles etc … ) et qu’il a profité naturellement de ça . C’est un poisson qui s’adapte bien mieux que d’autres espèces , et comme les conditions pour que par exemple brochets et sandres s’imposent , un déséquilibre ( a nos yeux ) ce fait , mais c’est l’ordre naturel des choses .
Et si on prenait le problème différemment et que l’on permette aux migrateurs et autres espèces de circuler plus librement ?
Je suis surpris que EPIDOR soit rentrer dans ce jeu ( a moins que ce ne soit pour ce donner bonne conscience vis a vis des adhérents et autres pêcheurs de migrateurs , c’est a mon avis contre productif et n’empêchera en rien au silure de prospérer … et jusqu’à présent , il n’est n’est pas considérer comme espèce nuisible .

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Si tu veux les voir coloniser l’ensemble des rivières et des ruisseaux de première catégorie lieux pour les salmonidés c’est ton droit.
Pour ma part j’ai aussi le droit de ne pas vouloir les voir dans les lieux cités. :radioactive::radioactive::radioactive:

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j’ai cru voir également que les silures se gavaient d’aloses sur leurs lieux de reproduction donc à priori rien à voir avec les barrages et obstacles.

Sur la Dordogne, toutes les frayères à l’aval de Bergerac sont des frayères forcées. Sans barrage, les aloses remonteraient bien plus haut, dans des zones où il n’y a pas de silures.

Mais comme les barrages sont infranchissables ben elles font le bull au milieu des silures. Et le silures les mangent. C’est un prédateur, tu forces des proies à danser sous son nez, il les mange.

Alors qu’elles seraient 100 bornes plus haut, elles seraient tranquilles car se sont des zones où le silure est absent.

Donc le problème ce sont bien les barrages qui les ralentissent et les forcent à frayer au milieu des silures.

Fred

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Est ce que les barrages n’empêchent pas aussi les silures de manger les aloses plus haut? :thinking:
C’est juste une question que je me pose! Je n’y connais rien (et ça se lit peut être!) :wink:

S’il y a des barrages qui laissent passer les aloses , et pas les silures… oui… :upside_down_face: