Evolution d'un pêcheur, ou comment en êtes vous arrivé à la Palm ?

Rares sont ceux qui ont directement commencé à pêcher à la mouche sans passer par une autre technique. Comme beaucoup, enfant, j’ai débuté avec mon Père par la pêche au coup, avec une petite canne de roseau, sur les canaux de La Rochelle au Marais Poitevin. J’ai ainsi sévi sur les bans de calicot-bas, gardons, et brèmes. Vers 12/13 ans, j’ai essayé le lancer avec les premières cuillères tournantes sur un lancer de ma fabrication. Curieusement, au lancer, je n’ai jamais eu de succès. Après quelques essais au buldo, j’ai finalement abandonné. Vers 20 ans, mon premier beau père, un original, ébéniste de talent, champion de France de billard français par équipe (deux d’Angoulême), saxophoniste de jazz, était, en plus, fin pêcheur à la mouche. Avec sa canne en bambou refendu P&M, son vieux moulinet Vivarelli, le soir, il demandait :" On est combien à diner ? Six ? Bon, à tout à l’heure". Il partait sur la haute Charente, vers Chenon, et revenait deux heures après avec six truites. Pas une de moins, pas une de plus. Mais c’était une autre époque. Je me suis donc mis à la pêche à la mouche avec une vieille soie naturelle qu’il m’avait donnée, et une canne en bambou noir. Mais vues les difficultés, dues sans doute à la canne, et une technique non maitrisée, j’ai abandonné. Je me suis donc mis à la pêche aux carnassiers: brochets, sandres, perches dans les Landes, et à la pêche à l’anglaise en Bourgogne. Vers 30 ans, je suis passé à la pêche au toc, au ver à rouler, au vairon. Et vers mes 35/40 ans, là…miracle, Décathlon a sorti ses première cannes en carbone, révolutionnant et démocratisant enfin la pêche à la mouche, les cannes Charleston et Mackenzie, si mes souvenirs sont exacts. Depuis, à part quelques rares exceptions (dont la pêche en mer), je pêche toujours et encore plus passionnément à la mouche.
J’ai maintenant dépassé l’âge de la retraite, et j’ai la chance de résider à quatre ou cinq kilomètres de la Touvre, pour la truite en été. L’automne en barque sur la Charente, ou l’hiver du bord, je pêche ablettes, chevesnes, et gardons. Cette année, j’ai acquis un âge respectable, mais j’espère que cela durera encore longtemps, les moments où je ferais voler ma soie dans le soleil couchant… Je n’espère qu’une chose, que dans le monde d’après, il y ait des myriades de rivières poissonneuses où j’irai hanter les berges… en attendant les copains.
Mais vous, quel a été votre parcours, et comment avez vous découvert votre passion ?

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Depuis mes plus jeunes années, je fus toujours attiré, aimanté par les eaux. J’eus la chance de trouver sur ma route des initiateurs. Certains étaient âgés,d’autres moins et leur maîtrise semblait magique que cela se déroula sur des eaux de cristal ou de crue.
Je les accompagnais, je les observais, je regardais leurs moulinets , leurs mains, leurs gestes.
On me laissa partir avec eux avant l’aube quand j’ atteignis mes dix ans.
Les temps ont changé, les adultes laissaient l’enfant plus libre de flâner et de passer de longs moments dehors, seul ou en compagnie.

Quant à la pêche au fouet, c’est en Italie, sur l’Adige que je la découvris. Je me fis la promesse qu’un jour j’y goûterai… Ce n’ est que bien des années plus tard que je tins parole. Je faisais du tort a de pauvres sauterelles et l’ami moucheur à mes côtés devenait plus pressant au fil des coups du soir.
Depuis, cela semble loin déjà, je ne pratique plus qu’ainsi et j’en suis fort content.

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Moi, je suis tombé dedans quand l’étais tout petit. A deux ans, je suivais mon père et mon grand-père mais ma mère refusant l’utilisation des hameçons, je devais attendre qu’un poisson passe dans la boucle située sous le bouchon.

Ca ne m’a pas amusé longtemps si bien que j’ai rapidement eu droit à l’hameçon. Puis, ça a été la pêche au coup, à la petite bête les pieds dans l’eau. A l’adolescence, la carpe, puis le carnassier. Puis à la sortie de l’armée la mouche. Et c’était terminé des autres pêches.

Un parcours des plus classiques.

Fred

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Je n’avais pas huit ans, nous quittions Castres pour aménager une maison qu’avait construit mon père à dix kms de là, à la campagne. De nouveaux horizons s’ouvraient à moi et en même temps je découvrais le cours mystérieux d’un petit ruisseau qui m’offrit mes premiers vairons et cabots, un peu plus tard.
Les grandes vacances me permettaient de rejoindre mes cousins dans la maison familiale de mon oncle du côté de Vabres sur les bords du Berlou. Les tourets (gros goujons) et les premières farios occupaient les journées où nous n’accompagnions pas mon oncle aux champignons.
Plus tard nous étions une équipe de furieux à traquer perches et brochets sur l’Agoût à Roquecourbe.
Un jour, un membre de l’équipe acheta à Andorre, ce que aujourd’hui on qualifierait de nouille, une fibre de verre assortie d’un magnifique moulinet automatique. Il me l’a fit essayer du côté de Brassac, toujours sur l’Agoût. Sur mon premier lancer, approximatif, je ferrai, bien involontairement, ma première truite en enclenchant intempestivement le ressort du moulinet. Le monstre de 15 cm fut aussitôt projeté dans le pré ; mais tandis qu’il regagnait l’onde qu’il n’aurait jamais du quitter, je sentis une épine qui bien profond commençait à s’incruster.

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J’ai découvert la pêche vers 10-12 ans grâce à un copain dont le père tenait un magasin d’article de pêche. J’ai commencé par la pêche au coup, j’ai remis mon oncle et mon père à la pêche car ils n’y allaient plus depuis des années. ils m’ont initiés à la pêche aux carnassiers aux vifs, mais je n’ai jamais accroché. j’ai pêcher a la cuillère, à la dandinette (avec un poisson d’étain) et je me suis mis à la pêche au coup de compétition. J’ai fait tous les concours possibles dans mon département (j’avais que 14 ans et une mobylette pour y aller) et un champion local m’a pris sous son aile. Grâce à lui j’ai finis par faire les championnats de France de pêche au coup junior où malheureusement j’ai raté une place dans le club France de peu… Et là, les filles m’ont rattrapé et j’ai laissé la pêche de coté jusqu’à mes 26 ans.
A cette période je suis retourné a la pêche, au coup, pour les carpes… J’y suis allé quelques fois durant les étés mais ce n’était plus comme avant, plus aussi accro. Un jour j’ai débarqué en Normandie, comme les américains 70 ans plus tôt et j’ai découvert la pêche a la mouche et la truite…
Depuis je suis devenu accro, j’essaye de pêcher tout le temps, je me suis même remis aux carnassiers, d’abord à la mouche et maintenant aux leurres avec un kayak.
De juin à octobre c’est mouche tout le temps et en dehors de cette période c’est mouche/leurre pour les carnassiers. Je pense rajouter une corde à ma pêche en allant sur les bords de mer qui sont si proche de chez moi, mais il va falloir que je trouve du temps…

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J 'ai découvert la pêche gamin avec une canne en roseau au bord du canal du midi . J ‘ai ensuite pratiqué la pêche a l’anglaise . A force de discuter de pêche avec un de mes clients celui ci m’a dit je suis dans un club de mouche passe et tu verras bien. C’étais au début des années 90 ,le virus étais en moi , mais les contraintes professionnelles et la vie de famille on fait que je suis resté 25 ans sans pêcher Et ce n’est qu’en 2011 que j’ai recommencé autant dire a zéro , , ceci dit merci gobages qui a fait que je puisse rencontrer des gens formidables certains sont devenu mes amis . Je suis a la retraite et j’espère bien aller a la pêche aussi souvent que j’ai en ai envie .Si mes articulations sont d’accord j’ espère que ce sera le plus longtemps possible .

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salut
j ai commencé a 6 ans a suivre mon grand pere et essayer de voir ou il prenait ses poissons puis le toc a 8 ans avec ma grand mere pecheuse aussi , mais peche trop lente je suis passé rapidement comme papi aux vairons pdt 20 ans apprenant a lire les rivieres avec lui
ensuite je me suis interessé a la mouche, j ai essayer en étangs a truite pour me faire la main vu que j ai appris seul, puis une entorse du genou m a immobilisé mais tjrs envie de pecher dc je me suis mis ds l eau sans bouger a essayer de pecher des blancs avec une canne limite pour broc et 1m de nylon j ai reussi a jeter des ablettes tres loin derriere moi je ne faisais que de les voir passer au ferrage mdr
puis gobage est apparu et j ai lu j ai appris j ai rencontré des passionnés, je me suis amelioré doucement , j ai meme fini par inviter gobages en normandie un des 1er meeting je crois
et depuis je ne peche qu en seche et sur des rivieres tres petites et encombrées ou des moyennes avec ma canne en 6’6
et j ai fini president d AAPPMA et j ai toujours a apprendre et les rivieres me font tjrs rever comme au 1er jour

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Tu as raison christophe en parlant des parents qui laissaient leurs enfants plus libres.
J’avais des parents qui avaient confiance en leurs enfants ,et quand je réalise maintena t qu’il me laissait partir la nuit (on campait) le long de l’Allier vers 14/15 ans pour pecher le sandre au petit matin ou tard le soir je me dis que j’avais de la chance
Je ne sais pas si je le ferai avec mes propres enfants si ca se présente…?

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Tombé dans la marmite , père, grand père, oncles, une famille d’acharnés…
Mon grand oncle a connu le fast de la pêche à la mouche, ces récits la vielle de l’ouverture raisonnent encore, le temps ou les rivières bouillonnaient. C’étaient les années soixante dix.
J’ai commencé le pêche à 4 ans au coup puis grandissant aux leurres et vif, tout y passait , toujours en famille.
J’accompagnai mon père partout, un jour j’ai croisé Dame fario au toc dans les contrées pyrénéennes, j’avais onze ans. Une addiction etait née.
Dés lors les mercredi après midi et les week end sont devenus des jours saints, une évasion totale au détriment des cahiers qui prenaient la poussière.
Je contemplais mes ainés qui avec aisance déposaient leur mouche, quel spectacle…
Je fis alors mes armes dans la pelouse du jardin puis l’apprentissage se poursuivi lorsque j’allais rendre visite aux ablettes et cabot sur l’hers.
Viens alors ma première truite, prise sur une araignée à corps jaune, une valeureuse ariégeoise, j’avais quinze ans.
J’ai très vite délaissé ma canne au toc ayant trop de respect pour mes compagnons de jeu, ne me consacrant plus qu’a la pêche en sèche et en no kill. Il a fallu s’adapter aux nouveaux comportements de nos hôtes, aux changements de nos rivières, la nymphe fit son apparition dans ma boite, nouvelles techniques, nouveaux poissons aussi mais toujours autant de plaisir a être au bord de l’eau…
Aujourd’hui à quarante ans, ma passion reste intact, voir dévorante. Ces moments n’ont pas de prix, chaque jour de pêche est une fête, espérons qu’elle dure le plus longtemps possible.

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Début de cette passion dévorante de la peche vers 6/7 ans les pieds dans l’eau l’été avec mes frères ,et mon père de tant en tant,dans la Besbre vers Jaligny ou ses afflents comme le graveron avec les vairons et les goujons en"boulant" comme le disent les bourbonnais!
Déja quelques récits de peche me marquèrent par des amis de mon père qui s’adonnaient a la peche au saumon dans l’Allier avec des figures locales telles René Fallet ou Marc Sourdot dont les patronymes ne me disaient pas grand chose a l’époque mais dont la passion résonnait déja fortement.
Cette indéfinissable et constante attirance par l’eau et par ses occupants qui nous(je dis « nous » en faisant référence a mon frère jumeaux dont la passion a toujours été commune depuis le début) faisait regarder des le plus jeune age une riviere différemment des autres en cherchant toujours la présence d’un poisson ou d’une éventuelle cache ou l’on pourrait l’y trouver

Puis vinrent les sorties aux carnassiers avec les copains au vif et aux leurres sur l’Allier,l’anguille tard le soir,la carpe aussi mais qu’en rivière,celle-ci ayant toujours eu grace a mes yeux par rapport aux plans d’eau.
Et le virage décisif vers 35ans consécutif a un changement de région et mon arrivée en Corrèze.
En observant les nouvelles opportunités halieutiques qui s’offraient a moi je décidais de franchir le pas vers cette peche qui jusqu’alors me semblait élitiste,tellement différente ,presque inaccessible;je démarrais de zéro de surcroit sur ces rivières de 1ere catégorie que je n’avais jamais peche auparavant,et la peche de la truite m’était inconnue.
Depuis ,la peche a la mouche,le montage, la Dordogne ont pris toute la place;bien aidé par Gobages.com qui fut mon meilleur guide depuis ce grand virage et a qui je dois beaucoup dans mon parcours de moucheur de part les rencontres effectuées ,les échanges et la tres grande richesse du site a tout point de vue qui m’a permis de progresser pas a pas en me sentant aussi moins seul dans ma « folie ».
Ma vision de mon environnement ,de la fragilité des milieux a également changé depuis la pratique de la palm et la pratiquedu nokill est venue tout naturellement avec aussi.
Mes deux fils, sans doute inconsciemment « contaminés », suivent le meme chemin pour le bonheur de tous…

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Salut Fred - Comme toi, mon père m’emmenait à la pêche, sur un siège enfant de vélo, dès mon plus jeune âge. Mon plus vieux souvenir de pêche est de voir mon père poussé par une vache curieuse, ou amoureuse, et tomber dans l’eau d’un petit canal, la canne à la main, alors que j’étais assis sur une couverture, un peu plus loin, avec ma mère. Par contre je n’ai pas pratiqué cette pêche au lasso que je ne connaissais pas. Un chance que ta passion ait tenu le coup.
Finalement, en lisant vos jolis récits, je m’aperçois, qu’à part quelques exceptions, nous avons tous débuté très jeunes avec nos papas. En premier, nous avons tous débuté par la pêche au coup, et avons ensuite eu des parcours similaires, ou de peu divergents, carnassiers, toc et mouche. En tous cas, c’est un plaisir de lire et relire vos débuts. À ce sujet, j’ai une mention particulière pour nikos.d et sa magnifique photographie, du petit enfant au chapeau rouge, pêchant au bord de l’eau. Cette photo est émouvante (à voir dans le sujet : « Nostalgie, quand tu nous tiens » - Rubrique: Au bistrot), et me rappelle, non seulement mon enfance, mais celle de mes enfants, et petits enfants. Ce qu’il y a de merveilleux, c’est que la roue tourne… notre passion semble immortelle, et cela me touche
http://forum.gobages.com/uploads/default/original/1X/71adaf98bd2ca6d54696629ca97a0057aa8a55bc.jpg

Salut,

Pour ma part ça s’est joué qu’à un fil (sans jeu de mot). Personnes dans ma famille ne pêche.

Le virus m’a pris un été en 2001 par là, j’avais 6/7 ans et mon grand-père ne sachant plus comment nous occuper un après midi nous a emmené à la pêche… (lui même ne pêchait que tous les 36 du mois). Et c’est à partir de cette après midi là, avec une pêche miraculeuse (je me souviens du sceau où l’on avait pris des perches, des gardons, et des poissons chats…), que le virus de la pêche m’atteignit.
Ensuite, mes parents nous laissait des mercredi après midi entier au bord d’un étang pas trop loin de chez nous, on pêchait avec mon frère, tanches, gardons, perche soleil, rotengle au bouchon. Et dans le ruisseau en bas de chez nous, on descendait des après midi entières à pêcher les vairons. La truite dans ce ruisseau (le Malval, dans la Loire), était anecdotique. Les concours de remplissage de bottes et confection de barrage ponctuaient ces parties de rigolade plus que de pêche!
Puis j’ai découvert la pêche à la mouche, avec une colo d’été dans les Monts du Pilat au dessus de St Etienne. Sympa, mais j’étais encore jeune et je n’ai pas eu l’occasion de continuer ensuite. Retour au bouchon.
Changement de région oblige, je commençais la pêche en rivière rapide en arrivant en Haute Loire autour de 10 ans. Les appât naturels, et la mouche en même temps, puis d’années en années la mouche prenait de plus en plus de place. Les stages de pêche m’ont permis d’être autonome assez rapidement, et de progresser seul d’abord, puis avec Gobages ensuite à partir de 2008 (déjà!!) et les rencontres que j’ai pu faire autour de chez moi. Finalement à l’âge de 12/13 ans je passais des après midi seul sur la rivière en plein centre du Puy à taquiner les truites, les barbeaux et les chevesnes à la mouche : une excellente école!
Et puis bah ensuite toujours la mouche et encore la mouche. les séjours pêche sous la tente avec des copains au fond de la vallée de la Loire, les soirées montage au club mouche du Puy, les études et les nouvelles rivières, les nouveaux poissons…
Et aujourd’hui, mouches quasi tout le temps, et tellement d’opportunités différentes en terme de poissons, de destination, et de rencontre!

Je ne pense pas aujourd’hui, que mon grand père imaginait que cela avoir un impact aussi important sur ma personnalité; et je l’en remercie!

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Ben pour ma part, je n’ai aucun souvenir de mes débuts. Mon grand-père avait un poste au carrelet sur l’estuaire de la Gironde, et depuis tout petit je voyais pêcher. Gamin, chargé des balances à crevettes, puis plus grand, avec une canne un bouchon et un hameçon, aller traquer l’anguille dans les bras morts du fleuve à la bonne marée. Puis jeune adulte, découverte d’autres pêche, d’autres techniques. Surf-casting, anglaise, carnassier au vif au aux leurres, quiver… L’envie de la mouche était latente depuis des années, mais qui me semblait complexe, inabordable. Et il a fallu une récente rencontre avec Laurent du club de Baziège via l’ancien forum Gobages pour que ma venue à la PALM se concrétise, il y a juste quelques semaines…

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Pour ma part, après une ou deux expériences infructueuses et sans enthousiasme dans ma jeunesse et sans pêcheur dans ma famille, la pêche se termina très rapidement pour moi. Puis la rencontre de ma compagne et une de ses sœurs et un beau-frère moucheur, l’idée d’essayer cette pêche gambergea de plus en plus dans ma tête. Puis en 2012 l’achat d’un groupon « guide pêche, initiation à la pêche à la mouche » créa le déclic. 2013 première carte et des dizaines de mouches dans les arbres sera l’avènement de cette passion naissante. 4 année géniales ! ! ! J’attends chaque année maintenant l’ouverture de la truite et encore plus les mois d’après plus bénéfiques dans la Haute Loire pour assouvir cette magnifique passion.

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J’ai commencé tout jeune aussi, à l’age de 8/10 ans avec mon père et mon frère, c’était plus pêche en mer et pêche au coup dans des lacs et petites rivières aux alentours
C’est à l’age de 17 ans que j’ai commencé à suivre mon frère à la pêche au coup et puis le toc, une pêche que j’ai pratiqué pendant quelques années.
C’est au alentour des 25 ans que j’ai basculé sur la pêche à la mouche, nous faisions les ouvertures avec mon frère, mon neveu et des potes et dans le lot un seul pêcher à la mouche, j’ai pu le suivre des après midi entière à le voir pêcher, c’était un régal pour mes yeux et bien sûr j’y ai plongé dedans, c’est la que le virus m’a pris et je peux lui dire aujourd’hui merci à lui, cette personne que certains connaissent, c’est mon ami Baetis1312 :relaxed:, voilà la petite histoire!!!
En espérant pourvoir pêcher quelques années encore !!!

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Mais oui JM, je ne me rappelle plus ou j’avais lu cela : il parait que les dieux ne retranchent pas de la vie les heures passées à la pêche. :wink:

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Pour moi la pêche a commencer tout jeune avec mon père et ses copains, je me souviens des soirées a préparer l’amorce pour la partie du lendemain à l’aube " les rotengles de l’Isle au coup; il y avait aussi le pique nique le soir et ont pêchaient les anguilles… plus tard la pêche au manier; et puis la mouche pour le bass au départ , les premiers conseils de Pierrot ( un dirigeant du rugby) , les premières sorties sur la Côle et la Dronne pour la truite et les chevesnes, ainsi que la Dordogne … et quelques années après l intégration au club de Bergerac et la rencontre de sacrés pêcheurs ( certains sont présent sur le forum) et puis ensuite ce forum avec aussi ces très belles rencontres et ces amitiés…
a+

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René Fallet: “Les heures passées au bord de l’eau sont à déduire de celles passées au paradis”

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Pour ma part j’ai débuté la pêche en Ardèche vers 10/11 ans à l’occasion d’un déménagement qui me mena tout près d’une rivière " la payre " j’y ai passé beaucoup de temps.
Dans un premier temps ,sans canne, mais bon la connaissance de la rivière devait commencer par là .
Puis vient le temps ou on récupère un fil muni encore de plombs et d’un hameçon ,un bout de sureau avec une petite brindille ,une branche souple, la récolte des appâts directement dans la rivière ,porte bois, patraques, enfin tout ce que je pouvais trouver sous les cailloux .
je récolte les premiers fruits de cette expérimentation sous la forme de soif ,chevenne ,droguan et vairons abondant sur ce cours d’eau .
Mon grand père ,pécheur de truite du coté de Nantua “Ain” venant régulièrement nous voir m’encourage dans cette voix en m’offrant une vraie canne en bambou de 3 mêtres avec emmanchement en laiton, que je possède encore, un bouchon toulousain, une boite de plombs des hameçons et me voila parti pour cette aventure qui ne me quittera plus.
Ma rencontre avec ma première truite fut un jour de début d’été avec ma fameuse bambou à l’époque je pêchais surtout à vue à la sioux perché sur un mur en surplomb de la rivière ,j’observais le manège des soifs ainsi que les gros chevaines qui faisaient des allés retours, jusqu’au moment ou j’aperçu un poisson au comportement étrange, il ne bougeait pas, je fus tout de suite attiré par ce poisson que je fini par attraper je venais de remonter ma première truite, je n’en n’avais jamais vu, mais j’étais sur que ce ne pouvait être autre chose .
De ce jour là, je rechercherais tout les poissons qui ne bougeaient pas dans la rivière ,il y eu d’autres truites ,avec ma période toc ,ultra léger et mouche à mon arrivée en Corrèze en 1992 .

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ah que d histoires sympa
moi je pêchais avec papa , au coup . puis vers 10 ans avec les copains dans la marre près de chez moi etc etc j ai touché au carnassiers au vif a roder et j ai monté des mouches sur hameçons a palette avec les plumes sortant de mon oreiller p(et un debut de carrière …)puis j ai intégré l armée pendant 5 ans et j ai eu besoin d une bouffée d air mes jours de repos . j ai acheté un kit a decathlon et trouvé un reservoir puis une rivière (que je vois mourir aujourd’hui) et le virus a pris .merci a tous ceux que j ai croisé depuis 18 ans et qui m ont tant appris.

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