L’«insectageddon» a commencé

ok merci bon a savoir :+1: aujourd hui ce qu il m’aurai falut c’est un colier anti chien errant pour mes brebis … attaque de chien la nuit derniere … le loup ça fait mal mais c’est la nature … mais la encore une foi c’est l’homme qui n’assume pas ses responsabilite … un dimanche afreux qui laissera des sequelles … desolee fin du hs …

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C’est nous qui sommes désolés pour toi. Tu n’as pas de chiens de protection ?

Pour en revenir à la contamination des lacs d’altitude pyrénéens, une partie de ses substances voyagent par les airs. Si bien qu’il est désormais impossible de trouver sur terre une zone non contaminée.

Fred

merci fred, je vais te repondre ici mais si tu veus efacer ou deplacer le post pour ne pas polluer le sujet je le comprendrai bien sur.

non je n’ai pas de chiens de protection meme si j’etudie le sujet depui un moment, en realité ce n’est pas aussi simple. meme en zone peu urbanisé, montagneuse il est dificile de gerer un patou. il y a des problemes avec les promeneurs et autres utilisateur de la montagne. dans ma zone (extreme sud du lot frontalier avec le tarn et garone, en quercy blanc) l’urbanisation est bien plus dense, tous le monde se promene a pied a velo en moto ou quad, il y a les chasseurs ( qui ne sont pas les plus derangeants dailleur) il y a des voisins proche qui ont des chiens qui ne pose pas de problemes … le patou lui ne fait pas la difference il garde il defend , ne respecte pas les clotures electriques mobiles que m’oblige mon mode d’exploitation… de fait il devien dangeureux … sans parler des vols de plus en plus frequents ou des personnes muni d’armes a feu tuent les chiens pui les brebis pour s’en emparer… c’est plutot compliqué… je pense que le fond du probleme est que nous sommes laisser seul ( les eleveurs ovins) face a ce probleme, la gendarmerie considere nos brebis comme un bien personel et ne prend pas les plaintes en se defaussant sur les assurances qui de leur coté refuse de nous assurer en dehors d’une responsabilite civile… il faut donc en cas d’attaque pouvoir atrapper le chien sans lui faire de mal (sinon c’est toi qui a des problemes) et en flagrant delit trouver son proprietaire, prier pour qu il soit assurer et solvable et lui faire remplir un constat… en gros 9 foi sur 10 c’est pour toi avec les cauchemards qui en decoulent les nuits qui suivent … tous les eleveurs de mon coin mais aussi d’ailleur te le diront c’est un vrai probleme auquel nous sommes tous confronté de maniere recurente … merci pour ta compassion l’air de rien ça fait du bien. bonne journee.

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Sale temps pour les insectes insectes et les cours d’eau. 500.000 hectares de jachères vont pouvoir être cultivés des ce printemps. Et donc gavés d’engrais et de pesticides…

La FNSEA en rêvait la nuit. Le gouvernement l’a fait.

Europe 1: Crise du blé : vers une utilisation plus massive des engrais et des pesticides dans l’UE.

Fred

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Oui j’ai vu ça. C’est hallucinant.

Et pendant ce temps les données s’accumulent sur la nocivité des pesticides et la contamination massive de tous les milieux.

GEO: Pesticides : un rapport synthétisant 4.000 études souligne l’ampleur de la contamination de l’environnement.

Fred

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C’est complètement fou en effet …. Je me suis entendu dire par le voisin paysan de faire attention à mes poules quand il traite avec ses produits … il sait donc ce qu il fait … et mes enfants jouent quelques mètre plus haut … le même m’a aussi dit que si il y avait des maladies c’est parce qu les bios ne traitaient pas…. Pas simple… pas simple et en ce moment ça met les bouchées double …:pensive:

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J’ai une petite expérience avec les produits phytosanitaires, que j’ai étudié il y de cela quelques années, il suffit de regarder sur les bidons pour y voir les pictogrammes représentant ( parfois ) une petite tête de mort. Ou un poisson le ventre en l’air :roll_eyes:.
C’est tout sauf anodin ( même si la dose fait parfois le poison ), si l’on continue à inonder la planète de pesticides, il faudrait arrêter de se plaindre de la disparition des insectes, des oiseaux et des poissons…
Je vous rejoins entièrement, c’est fou ! On bouleverse des équilibre millénaires et certains voudraient que l’on aille encore plus loin et encore plus vite !
Tout ça pour faire encore plus de fric…
Si l’espèce humaine veut se bâtir un avenir durable, elle devrait à mon avis revenir à plus de bon sens.
Les jardiniers bio et ceux qui prônent la culture sur sol vivant l’on bien compris, ceux qui promeuvent l’agriculture extensive aussi, il n’y a qu’à voir les ravages que provoquent certaines maladies quand on concentre les individus ( élevages, ou… villes ! )
Il faudra peut être une autre génération pour que les choses bougent enfin !

Encore une étude qui vient confirmer l’étendue du désastre en cours.

Au Royaume-Uni, des milliers d’automobilistes bénévoles confirment l’effondrement des populations d’insectes

Un protocole de science participative, qui décompte les impacts sur les plaques d’immatriculation, suggère une diminution très importante du nombre d’insectes volants de près de 60 % entre 2004 et 2021.

Par Stéphane Foucart

Publié aujourd’hui à 17h00

Les estimations se suivent et pointent toutes vers le même constat : celui d’un écroulement massif et rapide des populations d’insectes en Europe, prélude possible à une catastrophe environnementale d’une ampleur difficile à imaginer. Le Kent Wildlife Trust et The Invertebrate Conservation Trust (ou « Buglife ») ont rendu publics, vendredi 6 mai, les résultats d’une étude suggérant la perte de près de 60 % des insectes volants entre 2004 et 2021 au Royaume-Uni. Ce n’est pas un problème pour les seuls entomologistes : outre leur valeur intrinsèque, les insectes forment l’un des socles de la chaîne alimentaire des écosystèmes terrestres, pollinisent les cultures et recyclent les nutriments dans les sols.

Bien que particulièrement saisissant, un tel effondrement, en seulement dix-sept ans, ne surprend pas les scientifiques. Il est cohérent avec les ordres de grandeur de résultats obtenus ces dernières années dans d’autres pays d’Europe occidentale. L’originalité des travaux pilotés par les deux fondations britanniques réside plutôt dans leur protocole : les auteurs, conduits par les écologues du Kent Wildlife Trust Lawrence Ball et Paul Tinsley-Marshall, ont utilisé les données obtenues et transmises par des milliers d’automobilistes bénévoles avec leur smartphone.

Le principe est simple. Une application, Bugs Matter, permet aux volontaires de compter le nombre d’impacts d’insectes, au cours d’un voyage, sur la plaque d’immatriculation de leur véhicule. Les bénévoles renseignent le type de véhicule, s’assurent que leur plaque est propre avant le départ et l’application relève ensuite les caractéristiques du trajet (points de départ et d’arrivée, vitesse moyenne, paysages traversés, type de routes empruntées, heure et date du voyage, météo, etc.). A l’arrivée, une photo du petit cadre – ou « éclaboussomètre » (splatometer, en anglais) – fixé sur la plaque d’immatriculation avant permet de compter le nombre d’insectes percutés au cours du voyage. De quoi objectiver le « syndrome du pare-brise propre », qui trouble de plus en plus les automobilistes – en particulier ceux d’un certain âge.

Lire aussi : Plus de 40 000 espèces menacées d’extinction, dont les libellules

Le programme n’a toutefois pas fonctionné en continu et seuls trois points de mesure sont disponibles. En 2004, les données de près de 15 000 voyages, totalisant près de 1,4 million de kilomètres, ont été recueillies, soit un peu moins de 200 000 insectes percutés. Le nombre moyen d’invertébrés rencontrés pour chaque kilomètre parcouru a été comparé aux données obtenues en 2019 et en 2021, avec respectivement environ 600 voyages totalisant 16 000 kilomètres et 3 300 voyages, soit quelque 195 000 kilomètres de routes britanniques sillonnées. En 2004, une plaque d’immatriculation percutait en moyenne 0,15 insecte par kilomètre, contre environ 0,062 en 2019 et 2021.

L’Angleterre la plus touchée

Pour déduire la baisse d’abondance d’invertébrés dans les campagnes britanniques, les auteurs ont corrigé des biais possibles liés au type de véhicule (les poids lourds percutent plus d’insectes que les voitures conventionnelles, par exemple), à la vitesse des trajets, à l’heure et à la température ambiante pendant le trajet, etc. Ils ont même utilisé un indice d’activité biologique de la végétation (à partir de la couleur de photos satellites) autour des routes empruntées) pour corriger leurs estimations et, autant que possible, opérer leurs comparaisons toutes choses égales par ailleurs.

Résultat : la chute d’abondance d’insectes volants au Royaume-Uni entre 2004 et 2021 est comprise entre 56,2 % et 60,8 %, la valeur la plus probable étant 58,5 %. Le pays le plus touché est l’Angleterre (65 % de baisse), l’Ecosse étant la plus épargnée par le phénomène (27,9 % de baisse). Les auteurs demeurent prudents dans l’interprétation de leurs résultats. « Il faut noter que les observations rapportées ici sont basées sur des données provenant de seulement trois points de mesure, avec une distribution temporelle asymétrique », écrivent-ils. Impossible, dans ces conditions, de montrer formellement une tendance lourde au Royaume-Uni à partir de ces seules données.

Toutefois, notent les auteurs, ces résultats n’en sont pas moins cohérents avec des tendances bien établies dans d’autres pays européens. En 2017, dans PLOS One, une équipe de biologistes menés par Caspar Hallmann (Radboud, Pays-Bas) mettait en évidence une perte de 75 % à 80 % de la biomasse d’insectes volants dans une soixantaine de zones protégées allemandes insérées dans des paysages agricoles, entre 1989 et 2016.

A partir de données d’impact sur les pare-brise de voitures circulant sur deux tronçons de routes danoises, le biologiste Anders Moller (université Paris-Saclay) estimait en 2019, dans Ecology and Evolution, que l’abondance d’insectes volants autour de ces voies de circulation avait chuté respectivement de 80 % et de 97 % entre 1997 et 2017. La même année, dans Nature, une équipe conduite par Wolfgang Weisser et Sebastian Seibold (université technique de Munich) estimait, à partir de prélèvements réguliers dans 150 prairies allemandes, que le nombre d’invertébrés (insectes, arachnides, myriapodes) s’était effondré de 78 % entre 2008 et 2017.

Les travaux menés par les deux fondations britanniques montrent, en tout cas, l’apport potentiel de la science dite « participative » pour documenter un phénomène longtemps demeuré difficile, voire impossible, à mesurer.

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Bien parti pour l’Ig Nobel tout ça :innocent: !

C’est fascinant le cherry-picking scientifique des tenants de l’écologie politique qui sont les premiers a brandir la science quand celà les arrange et va dans le sens de leurs croyances idéologiques (=> le déclin des insectes) mais qui sont les premiers a disqualifier ces même résultats scientifiques quand celà va dans le sens contraire a leurs croyances (=> l’agriculture biologique conduit a une impasse).

Un seul exemple, article de décembre 2021 :

6 mois plus tard :

A+
J

Lié à crise actuelle avec l’essai d’une agriculture 100 % bio me semble très hasardeux tant les causes de cette crise économique semblent éloignées du seul cas de l’agriculture.

Chaos au Sri Lanka : comment le pays, traversé par une crise économique historique, a sombré dans la violence

Mais bon notre cerveau est dans un camp comme dans l’autre victime du biais de la confirmation.

Fred

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Ils sont courageux ces jeunes :slightly_smiling_face: :+1: !

… j’aurais bien aimé voir certaines têtes dans l’assistance lors de leur discours :flushed: :flushed: :flushed:

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Bonjour,

J’ai reçu une documentation sur un procédé mis au point assez récemment et qui limiterait la quantité de produit pulvérisé en le focalisant mieux sur la plante (la vigne dans ce cas).

C’est basé sur l’effet Coanda, qui assure l’aéro-confinement du produit dans un flux d’air, diminuant ainsi sa dispersion.

Je ne sais pas si c’est applicable à d’autres cultures, mais l’approche semble intéressante.

Il y a par exemple cet article assez récent sur ce sujet…

Ok merci pour l’info. Mais je reste persuadé que ne plu utiliser de produit du tout est la meilleure solution, même si en effet c’est techniquement plus compliqué pour une question de timing en syncro avec la nature … il y en a qui y arrive très bien, ici chez moi le meilleur vin du quartier sortais d’une exploitation en bio fonctionnant sur le principe de la biodynamie,(aucun traitement . mais le maître de chaix était un expert très pointilleux. Certain y arrive pourquoi pas tous. Bonne journée.

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Ça passe demain soir mardi 05 juillet sur Arte, mais déjà disponible sur leur site.
Il s’agit d’une rediffusion de 2021.
https://www.arte.tv/fr/videos/098073-000-A/insecticide-comment-l-agrochimie-a-tue-les-insectes/

Suivi à 22h25 de ce reportage, en première diffusion je pense.
https://www.arte.tv/fr/videos/095070-000-A/pesticides-l-hypocrisie-europeenne/

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nous soigne mais nous guéris pas !!