j’imagine que tous ces constats ne le rend que plus attrayant encore pour vous 
Disons que ça mets un gros coup au moral. Quand tu vois le niveau de sophistication du matériel et des techniques déployées par les pros du silure qui ont des sondeurs, utilisent des vers, des vifs et des leurres tous plus beaux les uns que les autres et que les poissons les font parfois tourner en bourrique, tu te dis qu’à la mouche ça serait miraculeux d’en prendre un seul.
Et pourtant de temps en temps ça pique. Pour le moment 6 sorties : une bredouille sèche, une avec une tape, une avec 5 tapes et trois sorties avec un poisson à chaque fois.
Je ne m’estime pas malheureux même si ce sont des poissons de taille modeste. Petits poissons petit pêcheur comme on dit mais pour le moment ça me va pour faire mes classes sans brûler les étapes.
Ça ne rend pas le poisson plus attrayant mais ça pousse à élever le niveau de la qualité, de l’aspect et de la présentation des streamers.
Fred
1 « J'aime »
Faut pas trop non plus se baser sur les pros, je connais plein de gars qui pêchent le silure par chez moi et ils se prennent pas trop la tête et ils en font quand même pas mal et des gros.
Après ça dépend sûrement aussi de la fréquentation et de l éducation des poissons.
Moi je trouve que tu t en sors carrément bien … Un bon pêcheur ça reste un bon pêcheur
1 « J'aime »
Merci Fred, cette pêche est elle possible du bord ?
Ça risque être compliqué. En fait à la mouche on n’est pas équipés pour aller décider à mordre les poissons qui sont au repos comme le font les gars aux leurres ou au appâts naturels. Ils ont des choses très appétantes à leur proposer, des leurres qui vont les chercher dans les branches, leur envoie des signaux de fous qui les appellent et les sortent de leurs moments de léthargie.
Quand les poissons sont au repos comme c’est le cas dans 90 % des situations, à la mouche, il va falloir battre du terrain, beaucoup de terrain pour trouver un poisson actif. Donc en bateau, c’est en général une touche tous les 10 km de descente en étant passé sur des dizaines de postes propices et devant encore plus de poissons.
Du bord, ce n’est pas impossible mais il faut tomber sur LE poste où un poisson est mordeur. Et comme c’est du bord, il y a souvent pas mal de monde qui y pêche déjà.
Après il y a des périodes très propices pour pêcher le silure. Lors des crues ça les oblige à changer de postes, à sortir de leurs tas de branches et à se rapprocher du bord. Là c’est du tir au pigeon. Mais il faut avoir les couilles de se balader au bord ou sur des rivières en crue style plein bord.
Lors des chasses. Mais avec les prédateurs c’est parfois 15 minutes par jour en général. Il y a de rares moments où ils vont dans les courants sur les frayères de lamproies ou de barbeaux.
Au moment de la reproduction, là ils bougent beaucoup et après le frai, ils sont très actifs. Si tu dois essayer un jour cette pêche c’est à ce moment là qu’il faut te lancer.
La pire des situations c’est en ce moment. Eaux encore chaudes, assez basses. Ils sont sous leurs tas de bois et n’en sortent quasiment pas.
Moi je trouve que tu t en sors carrément bien
Comme je l’ai écrit plus haut je ne me plains pas. On espère toujours plus et il y aura plus lors des moments fastes quand ça va matcher. Mais pour un début ça me va. Ça me donne surtout l’occasion de créer de nouveaux modèles de mouches pour des situations bien particulières et ça j’adore.
Fred
Bonjour je n’ai pas une grosse sympathie pour ce poisson mais bon certains pêcheurs l’ont introduit et ils se sont bien implantés alors il faut faire avec mais quand les anodontes remonte en surface les silure les gobent à tout va et là c’est intéressant de pêcher à vu je peux choisir mon poisson et après le combat le décroché dans l’eau car il est pas question que cette créature monte dans mon embarcation 
J’ai eu une petite pensée pour toi @philou. Je me suis échappé 3/4 d’heures après manger pour pêcher du bord.
La rivière est plein bords donc c’est facile d’accéder à l’eau.
Deuxième lancer, pendu. Un tracteur. J’ai absolument rien pu faire. C’est parti, parti, parti. Canne en soiee de 9, pas de backing, quand c’est arrivé au bout ça n’a pu faire autre chose que casser. 
L’eau est chocolat, je ne sais pas comment ils détectent la mouche mais ça avale. Ils sont quasiment en surface et chassent activement.
Bref, les conditions sont optimales en ce moment en pleine crue. Dommage de n’avoir pas le temps de pêcher plus longtemps.
Fred
5 « J'aime »
On a pas idée de pêcher des tracteurs sans backing 
, heureusement que j’ai jamais essayer ça sous les tropiques
Faut vraiment que tu refixes l’anneau de ta soie de #11
1 « J'aime »
J’ai attaqué le chantier ce matin mais entre des obsèques, un coup de laser dans l’oeil chez l’ophtalmo et le boulot ça n’avance vite.
Faut que je mette du backing aussi parce que vu la puissance du truc, même avec la soie de 11, j’aurai pas pu faire grand chose sur le premier rush.
Fred
1 « J'aime »
C’était amicale comme remarque, navré pour tes contre temps.
Par contre, pas de backing sur un glane… je ne l’aurais pas tenté ! Surtout du bord, tu ne peux pas suivre comme depuis une embarcation.
Et ce courant 
Une fois dedans… un tracteur.
1 « J'aime »
Il n’y a aucun soucis. On ne peut malheureusement pas passer 100 % de son temps à la pêche. Il faut aussi gérer la vie quotidienne et ses tracas.
Le plus dur est fait, commencer.
Après dans ma carrière de pêcheur, le n’ai pas trop l’habitude de me faire emmener jusqu’au backing. Donc de ce côté là, je suis négligeant. Mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Donc ça va changer.
Fred
1 « J'aime »
Impressionnant Fred…de quoi faire du ski nautique …En backing tu mets quoi et comment tu le fixe à la soie .
J’espère que c’est pas grave à l’oeil
Merci pour la réponse.
Bonne question sur laquelle je ne me suis pas encore penché. Pour moi, arriver au backing est un aveu d’impuissance et une demi défaite en soi.
En mer c’est assez fréquent mais en rivière c’est très rare. Et quand ça arrive, en général ça ne se passe pas bien à cause du courant qui appuie sur la soie et augmente les risques de casse.
J’ai refait le combat cent fois dans ma tête et pour avoir une chance de sortir ce poisson, il aurait fallu le stopper d’entrée pour qu’il tourne en rond sous la canne dans son remous. Dès que ça part dans le courant, avec sa force naturelle et l’appui sur le courant, c’est voué à l’échec. Et le backing n’aurait pas changé grand chose à l’affaire.
La solution passe donc dans cette situation par du matériel robuste quitte à ce qu’il soit rustique (bas de ligne court sans nœud, canne puissante (en fibre de verre?), tous les raccords renforcés à la colle…) pour abandonner le moins de terrain possible au poisson. Il faut être aussi bestial que lui. Le domaine vital d’un silure c’est 100 à 150 m2 avec toujours un arbre ou un obstacle à l’intérieur. Donc crue ou pas, il faut le sortir de son obstacle ou empêcher qu’il y revienne. Donc il faut du matériel pour la jouer bourrin.
Mais bon, je vais quand même mettre du backing. Je vais le mettre d’un gros diamètre et pour le noeud, je demanderai aux spécialistes de la pêche en mer.
Il me reste le souvenir délicieux de cette touche. Une première pour moi avec un poisson de cette puissance et surtout canne sous le bras à pêcher en linéaire en rolly polly. C’est assez magique cette sensation au démarrage. Puis ça devient douloureux avec cette soie qui brûle les doigts au fur et à mesure qu’elle s’éloigne. Pour finir par ce sentiment d’impuissance avant le vide de la casse de ce qui était le plus gros poisson que j’aurais tenu dans ma vie de pêcheur.
Mais c’est pour éprouver tout ça qu’on aime tant la pêche.
Fred
3 « J'aime »
Pour le noeud Fred, le noeud d’albright, jamais un gros tarpon, Permit ou bonefish n’en est venu à bout, le meilleur backing que j’ai jamais utilisé c’est le Varivas ( avantage il change de couleur tous les 10m ) par contre tout ça suffit si tu as un moulinet capable d’arrêter le train qui tire sur ta soie et là les très bons moulins de sont pas légions
1 « J'aime »
Merci pour le noeud. J’ai pris du 80 livres en backing.
Pour le moulin c’est un Danielsson 8 twelve. Ca à l’air de freiner un peu.
Fred
Je sais pas je ne connais pas, la seule chose que je puisse te dire c’est que mon hatch 9+ à un frein aux alentours de 15/17kgs, pour comparer un penn dédié au marlin freine à 20/22kgs Sinon 80lbs c’est ce qu’on prends pour les gros tarpons
ça commence à causer dans ces résistance là! 
c’est celui-ci qui change de couleur tous les 10 mètres?
Soie de 11 pas sûr que ça suffise pour brider dans ces conditions…
Pour mettre sur la Musky #11 ou la Predator 9’#9? Il me faut un moulinet pour celle que j’ai commandée sur tes conseils et je ne sais pas trop quoi prendre en termes de poids et de frein. C’est vrai que le brochet n’est pas le silure et ne nécessite pas un frein de malade (de mes expériences aux leurres).