Ca me rassure j’ai encore quelques années devant moi pour pêcher tranquille…
C’est pas étonnant qu’ont nous traite d’intégristes avec des discours comme ça 
Cette année, je n’ai pas spécialement cherché à pêcher en sèche du fait que le streamer est ma priorité. Mais je dois bien avouer que sur plus de 20 journées de pêche de plus de 10 heures chacune sur la Dordogne, les moments où j’ai vu des ronds de truites ou d’ombres se comptent en minutes.
Pourtant les poissons sont là. Il suffit de s’arrêter dans le premier courant venu, de mettre deux nymphes et de gratter un peu pour en faire très régulièrement.
Alors oui, on peut toujours toucher quelques poissons en sèche sur les bordures, dans les râpes à tacons, sur les têtes de bassins ou à la nuit noire mais il faut bien avouer que le ratio temps d’attente sur temps à attaquer des ronds est de plus en plus élevé. Passer ses journées à attendre les ronds est un luxe que beaucoup n’ont plus.
Et ça ne va pas s’arranger à l’avenir.
Fred
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C’est là que tout le monde se trompe. Regarde la vidéo de Pierre KUNTZ sur Facebook lors de sa dernière manche au championnat du monde.il pêche en sèche ! Pareil l’année dernière la compétition s’est gagnée aussi en sèche. Les meilleurs compétiteurs savent pêcher à toutes les techniques et surtout en sèche….
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efficacité … performance…efficience
mon patron me répète ça du lundi au vendredi.
La barbe ! Et qu’on me laisse faire ma bredouille tranquille en sèche le week-end !
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Oui, 2023 est ma sixième année de peche sur la Dordogne et c est assez impressionnant de constater qu il y a de moins en moins de ronds chaque année…
Tant mieux si les poissons sont dans les courant mais comme je ne me suis pas encore résolu à pecher autrement qu en sèche sur les gobages le temps est long… 
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Un bon pêcheur à la mouche est polyvalent. Il jongle désormais entre les techniques (sèche, nymphe, noyée, streamer), les espèces de poissons (salmonidés, carnassiers, poissons blancs) voire les milieux (rivières, lac, ruisseaux, mer…).
Ne pêcher qu’en sèche, c’est se priver de tellement de possibilités de s’éclater canne à mouche en main partout et tout le temps…
Alors oui, c’est une belle pêche qui restera toujours reine aux yeux de bons nombre car c’est la porte d’entrée rêvée dans le monde de la palm, mais cela n’a doit pas devenir un objectif unique sous peine de scléroser la pêche à la mouche et ses évolutions compte tenu de l’évolution de nos mieux aquatiques.
Fred
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Hello,
Ca depend de la definition de « s’eclater ». Perso, je me fais chier comme un rat mort en NAF, alors que je m’eclate a pecher l’eau en seche ou simplement oberserver la riviere. Pareil je prefere la noyee ou meme le streamer. Et aussi en riviere, etang, lac, mer a condition d’avoir un jolie cadre.
Notre centre d’interet est en fait relatif en fonction de ce qui nous touche. Et donc je prefere etre capot en seche que performer avec une technique que je n’aime pas pratiquer (NAF)…
C’est sur que la seche n’est pas la panacee pour scorer (mais je ne vais pas a la peche pour scorer).
A+ Gurvan
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Tu rigoles ou quoi ? Quand ça gobe, il n’y a pas plus facile pour scorer que la sèche. Ça en est même limite trop surtout pour le poisson qui est très vulnérable à ce moment précis.
Le pêcheur sait où il est, ce qu’il mange et ça devient vite du tir au pigeon. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle cas ne gobe plus sur nos rivières.
Les moucheurs sont tellement performants en séche que le poisson est pris/éduqué/vacciné en moins de temps qu’il faut pour le dire.
Le schéma classique sur la Dordogne c’est sortie du printemps, la rivière baisse, un poste s’ouvre. Le premier gars qui passe fait un carton. Pendant quelques jours tant qu’il y a des insectes ça gobe encore un peu. On peut encore faire quelques poissons et ensuite rideau. Tous les poissons ont dérouillé et tu peux passer des heures à regarder les mouches dériver. Il ne se passe plus grand chose en surface hormis à la nuit. Prochain épisode pour revoir les beaux poissons c’est à l’automne après une période de hautes eaux qui aura effacé la mémoire des poissons.
La pression de pêche en sèche est l’ennemie de la séche. Voilà pourquoi il est intéressant de pêcher en nymphe, en noyée ou au streamer. Tu as de l’action même en l’absence de gobages.
Et je te garantie que de votre un brochet de 90 suivre et enfourner ton streamer, voir un barbeau de 70 prendre ta nymphe ou faire des dizaines de cheucheux et de perches dans la journée au stream, ça vaut bien un après midi à pêcher l’eau pour faire une truite de 25 en séche. 
Fred
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Pas mieux, la NAF, NAV, noyée et streamer sont pour moi des techniques plus que rébarbatives.
Et gobage ou pas gobage, je ne trouve réellement du plaisir qu’à la pêche en sèche.
Quant au fait d’associer gobage et pêche en sèche est une erreur à mon sens.
Car dès lors qu’on possède une bonne technique de lancer et une bonne aptitude à lire la rivière, pêcher l’eau en sèche est un plaisir incomparable.
Deviner le poisson, choisir la bonne artificielle, réaliser la bonne dérive, et on a très souvent de bonnes surprises…
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Oui tu as raison mais uniquement « quand ca gobe », et le fil a tendance a montrer que ca disparait 
Je me suis mal exprime car j’aime bien la noyee ou le streamer en plus de la seche. Ce qui ne me provoque aucun plaisir c’est la naf. Mais encore c’est juste une question d’interet personnel.
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Parce que pêcher l’eau en sèche est moins rébarbatif que peigner un courant un noyée ou prospecter une veine en nymphe au fil ?
À quelle heure?
Après oui sur les têtes de bassins pour pêcher des riquettes qui ont trois mois pour bouffer et qui se jettent sur tout ce qui passe pourquoi pas.
Mais pour prendre des beaux poissons sur des rivières de bon gabarit, pêcher l’eau sans ronds, c’est pour moi du même niveau de masochisme que de pêcher au streamer. Et au moins au stream, de temps en temps tu prends un très beau poisson.
Fred
Non pour moi (et ca n’engage que moi) pecher l’eau en seche c’est aussi rebarbatif que peigner en noyee mais beaucoup plus sympa que balancer une nymphe 
.
Et oui pecher l’eau en seche doit etre penible sur des rivieres type Dordogne. En Bretagne, y a plus d’interet.
Mais encore une fois ce sont des questions personnelles de ce que tu cherches dans la peche et ce qui suscite de l’interet.
Moi j’aime la seche sous toutes ses formes quitte a etre capot et s’arreter pour contempler la riviere. Et j’aime bien aussi la noyee et le streamer. Dans un jolie cadre. Et niveau poissons je suis ouvert a pas mal d’especes.
Tant qu’a la NAF, ca ne me satisfait pas (je ne deis pas que c’est mal ou qu’il ne faut pas pratiquer…), et limite je ferais comme un autre gobeur je passerai directement aux leurres si il ne restait que la NAF…
Les gouts et les couleurs
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Même avis que toi Gurvan. Je pêche des petites rivières ou il est parfois plus facile de prendre des poissons en pechant des postes en sèche sans gobages que de pêcher les gobages…En effet pêcher l’eau se fait avec des mouches d’ensemble assez grosses alors que sur gobage il faut parfois descendre en h22 pour espère faire monter le poisson surtout en fin de saison. Cette année, en tapant l’eau il m’est arrivé de voir un poisson traverser la rivière sur plusieurs mètres pour venir prendre ma mouche comme quoi ils savent très bien qu’un insecte s’est posé même à distance.
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Au vu du caractère réducteur, voire méprisant de cette réponse, il me semble évident que vous ne connaissez pas la pratique de la pêche de l’eau en sèche.
On prend aussi de tes beaux poissons en pêchant l’eau au sèche, et si je peux me permettre, je pense que vous devriez vous ouvrir à d’autre rivières que la Dordogne.
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Salut,
Franchement, l’important c’est de pêcher juste et savoir s’adapter aux conditions météo, à la nature de la rivière et à l’activité des poissons. Il faut lire correctement la rivière et savoir déceler qu’elle technique permettra soit de faire soit le plus de poisson soit de faire les plus beaux poissons, selon si on souhaite faire du nombre ou du gros. Il faut aussi savoir choisir entre prendre plus de plaisir à pêcher avec telle ou telle technique. Moi par exemple, j’adore prendre les poissons retord sur les grands lisses, à 25 m en sèche ! même si plus haut dans un courant les poissons gobent comme des fous à 10m.
Les gars de l’équipe de France par exemple, maitrisent toutes les techniques et savent jonglert entre sèche, naf, nav, streamer ou encore pêche en noyée. En Slovaquie, dans les rivières larges je peux vous assurer que les gros scores ont été fait en grande partie en sèche.
Quand j’ai la chance de pécher une journée entière, il n’est pas rare que je jongle entre nymphe au fil, sèche et même noyée. je m’adapte aux conditions et à l’activité des poissons. Et surtout je regarde bien l’eau pour déceler la moindre activité de surface.
Dimanche de la fermeture par exemple, sur un beau linéaire de 150 m de courant régulier, si j’avais pêché en nymphe au fils j’aurais pris un ou deux poissons. Mais dans les vaguelettes, en regardant bien, les ombres prenais directement des micro mouches. J’ai pris ou décroché une 10aine. Les gobages étaient rares et discret mais dès que ma sèche passait bien dans les bonnes veines, ça monté.
La pêche à la mouche c’est un panel de technique qui nous permet cette polyvalence de pouvoir aussi bien pêcher en raclant les cailloux, pêcher entre deux eaux, pêcher en surface et même chasser à vue les truites de bordure ! Alors soit on devient afficionados d’une technique soit on s’assure la polyvalence pour prendre du plaisir en toutes conditions et dans tous les coins de France ou du monde.
A ++
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Rien qu’avec ça m’a journée est faite. Merci.
Fred
Tu as tout à fait raison. Je reviens d’un séjour dans le Morbihan où j’ai pêché le Scorff (pont calleck) qu’en sèche, une pêche de postes très ludique, une pêche de rapidité et parfois une belle surprise est au rendez-vous
J’ai testé la naf car la nav est impossible, c’est pas mon truc ou alors pas longtemps
J’ai déjà pratiqué la Dordogne du coté d’Argentat et Beaulieu et bien sur cette grande rivière j’étais un peu perdu et c’est vrai que les gobages peuvent se faire attendre longtemps, immobile avec de l’eau jusqu’à la ceinture, donc d’autres pratiques sont indispensables pour tuer le temps
Tandis que la Vézère, la Corrèze ou la Marronne sont bien plus à mon gout
Chacun sa pêche en fonction de ses rivières de prédilection
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Ce qui me plaît particulièrement dans la pêche en sèche sur les gobages,c est justement qu il faille attendre. Attendre que la rivière nous offre ce spectacle, ce cadeau de ces poissons qui viennent se nourrir à la surface.
Ensuite il faut observer, trouver la bonne mouche , faire la bonne dérive. Et la pression qui monte quand on passe juste ou est le poisson !
Alors bien-sûr c est pareil pour les autres techniques sous l eau,il faut de l observation, le sens de l eau , les bons gestes…
Mais pour moi c est pas pareil !!
Et bien-sûr que chacun trouve son plaisir là où il veut.
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