Je te rassure tout de suite, au streamer, tu as le temps de regarder la rivière aussi.
En nymphe c’est pareil lorsque tu n’es pas dedans. Et puis tu changes un demi huitième de gramme sur une nymphe et tu enchaines les prises sur un poste que tu pêches depuis une heure. C’est là que tu vois que t’es pas bon.
Je ne doute pas que le stream ,la noyée et la nymphe doivent être passionnant aussi😉
Et je finirai sûrement par m y mettre… Je pense que tout pêcheur à la mouche évolue dans sa pratique avec le temps.
Pour être un peu plus optimiste, il existe dans la moitié nord du pays et hors de nos frontières une bel avenir pour la pêche en sèche. Dans la moitié sud, la pratique me semble de plus en plus marginale si l’objectif est de faire du poisson. Mais est-ce que c’est vraiment ça le plus important au fond ? La PALM c’est pas juste un score…
Je pêche assidument dans la moitié Sud et croyez moi la pêche en séche à encore un bel avenir certes les poissons sont plus « chipoteurs » hormis les grosses éclosions de printemps le reste du temps c’est plus compliqués mais c’est tout ce qui fait le charme de la pêche en surface et aprés plus de 40 ans de palm. certains jours je m’avoue vaincue face à des poissons trop éduqués et pourtant le lendemain j’y retourne ,j’espére encore longtemps.
Tres bon malheureusement je pense que les interventions ici des « pro seche » ne sont pas représentatives. J’ai l’impression qu’une majorite des pecheurs a bascule en NAF comme mode de peche de base…
Je ne sais pas, du moins, je ne suis pas sûr que cela soit le cas chez tous les moucheurs.
J’ai l’impression que certains pêchent en sèche uniquement car :
ils ne « connaissent » que la sèche,
ils ne considèrent pas que la nymphe soit de la pêche à la mouche.
Il est vrai que les pratiquants assidus qui cherchent à faire du poisson basculent progressivement vers la nymphe (ou vers la noyée).
A titre personnel, j’étais aussi un peu dans les deux cas de figure que j’évoque (pas intéressé par la nymphe, par flemme autant que par « conviction »). J’ai failli arrêter la mouche au profit du leurre car en sèche ça devenait de plus en plus laborieux. Car si je vais à la pêche, c’est pour prendre du poisson, malgré tout…
Ce n’est qu’avec la découverte des pêches « sous l’eau » que j’ai pris conscience de ce que je loupais et que je m’y suis sérieusement remis.
Dans certains coins de France, faire découvrir la mouche à un débutant uniquement au travers de la sèche, c’est le meilleur moyen de le dégouter.
Et puis, inutile d’affronter des techniques qui se complètent bien : « la sèche quand on peut, la noyée quand on doit » (ou la nymphe !).
Pro sèche, pro nymphe quelle idée de vouloir catégoriser les Moucheur ! Je pense plutôt comme Fred que c’est la situation qui fait le larron, je ne pêche plus les rivières mais quand c’était le cas j’ai aussi attendu des heures, des jours les gobages et même il y a longtemps dans le jura (80) puis je me suis mis à pêcher à vue et en nymphe au fil pour passer le temps et rien d’autre pas pour faire des scores de compétition mais pour éviter le découragement.
Heureusement maintenant c’est que de la pêche à vue et sur gobages (si si quand les tarpons roulent on pêche dessus et ça prends )
La division mouche/nymphe/noyée/toc/…, c’est une conception d’humains qui n’intéresse pas trop les poissons qui mangent ce qu’il y a à manger dans l’eau.
C’est un raccourci sur les échanges precedents ou une certaine partie de membre de gobages pêchent quasi qu’en seche. On peut les appeler « pro seche » ou tout autre terme, je suis preneur que vous m’aidiez a trouver le terme adequate.
Car visiblement il y a certains pêcheurs qui adaptent leur technique de peche aux conditions de peche (seche quand ca gobe, nav quand l’eau le permet, naf ou noyee le reste du temps…) et d’autres pecheurs qui restent sur leur technique de base et n’en change quasiment pas… rien a chercher de plus
Tout comme la distinction moucheur, leurriste… finalement ce sont des pecheurs….
Mais en realite tout bon sociologue constate des differences de pratique au sein de populations. C’est pourquoi on ne parle pas de LA femme mais de LES femmes, car il y a beaucoup de diversite…
Vouloir reduire ces distinctions c’est faire l’autruche.
En revanche, ce n’est pas parce qu il ya des distinctions qu il faut les opposer et mettre des echelles de valeur…
Encore une fois, chacun pratique comme il le souhaite en fonction de ce qui l’anime, c’est tout rien de mal a y trouver.
La pêche à la mouche en sèche a encore de l’avenir et heureusement
Même s’il faut bien accepter que la pression de pêche en règle général complexifie les choses !!!
C’est certainement la pratique de la pêche à la mouche qui offre le plus de diversité dans les différents types de lancer en rivières.
Elle est pratiquée par des pêcheurs de type plutôt contemplatif!!!
Les autres techniques sont beaucoup plus mécaniques et à la recherche de scores.
On croise beaucoup plus de pêcheurs en NAF que de pêcheurs en noyé, aux streamer, NAV et bien entendu en Sèche.
La grande mode c’est la NAF pour son efficacité et son pouvoir de pêcher toutes les colonnes d’eau et parfois en même temps.
La Sèche se limite à la surface et à la première colonne d’eau qui représente le plus faible endroit ou les poissons se nourrissent.
Elle est considérée comme plutôt ringarde au regard de certains.
Cela étant notre nouveau champion du monde Français ne l’aurait peut-être pas été sans avoir su pêcher en sèche !!!
Personnellement la pêche à la mouche sèche est ma philosophie de la pêche à la mouche avec la NAV quand l’eau le permet.
Je m’ennuie et n’éprouve que trop peu de plaisir dans les autres techniques.
Voir la mouche se faire aspirer reste un moment toujours aussi magique
Le principal étant de se faire respecter et de respecter les autres
Oui c’est tout a fait possible. Mais je pense que le debat n’est pas là.
Je ne peche pas la carpe a la bouillette la nuit ni le silure avec un enorme bout de bidoche au bout d’un plomb et je ne maitrise pas ces techniques car cela ne m’interesse pas.
Mon manque d’interet vient que je ne maitrise pas la technique ou juste je ne trouve pas de plaisir a pecher ainsi ???
A contrario, je ne peche pas le bonefish et je ne maitrise pas. En revanche, si j’avais l’occasion je le ferai car j’y trouve un interet. Hors je ne maitrise pas….
Je suis persuade que ce n’est pas juste une question de maitrise. J’aime bien pecher en noyee hors je ne suis pas un specialiste, meme assez nul. En revanche la naf que je sois bon ou pas, je n’y trouve pas mon plaisir.
Il faut savoir respecter le gout des autres
Dans les propos de ceux qui n’aiment que pêcher en sèche depuis le début du post c’est plutôt ceux qui utilisent les autres techniques qui sont dénigrées ( voir la réponse de Ness par exemple) personnellement je respecte toutes les techniques mais si je n’aime ( ou ne sais pas ) certaines
En tout cas, la pêche en première est fermée depuis deux jours et il y a de l’avenir dans les prises de positions sur la façon de pratiquer cette PALM qui visiblement nous remue tous les tripes…
C’est assez étonnant de voir que ce qui nous amène au bord de l’eau n’est pas ressenti par tous de la même manière, il est même vraisemblable qu’au cours d’une vie de palmiste ces raisons évolues au fil de nos expériences et de nos attentes du moment.
Certain d’entre nous se sente aussi attiré par les berges mêmes dans les périodes ou l’on ne peut pas promener une canne à pêche, dans ces moments tout aussi magique, le compteur horaire défile pareil mais celui des prises est bloqué sur zéro. Peut etre est ce dans ces ambiances déconnectées de notion de résultat et de productivité que l’on peut aller chercher au plus profond de soi ce que nous apporte la culture PALM…
j’ai lu je ne sais ou que nos amis Belges ont créé une sorte de confrérie informelle :
les chevaliers de l’achiseche…
je pressens que la création d’une section française de l’internationale des chevaliers de l’achi-séche c’est pour bientôt …
Oui tu as tout a fait raison.
A partir du moment ou je suis a la peche (quelque soit le resultat, j’y trouve du plaisir) or parfois j’y suis avec mon frere qui lui trouve du plaisir que dans la prise repetee de poissons (il est souvent déçu le pauvre et mauvais perdant )
A chaque on se prend un peu la tete car l’approche est tellement oppose que ca peut etre lourdingue (dans les deux sens d’ailleurs le contemplatif zen qui gave le competiteur et vice versa).