Ouah, quel jeu de mot ! La sèche restera toujours pour moi la pêche reine et tant pis si elle est moins régulière que la nymphe en terme de résultats. Effectivement, un poisson pris en sèche, c’est le graal…
Tu as bien raison.
Pour ma part, c’est la solution qui fonctionne toute l’année pour pratiquer en sèche : des blancs sur des chironomes.
Ces poissons gobent très bien et, des chironomes, il y en a en quantité et partout, malgré une qualité d’eau assez effroyable par chez moi.
Les images ci-dessous, c’était avant-hier après-midi, après une matinée pluvieuse et fraîche : éclosion permanente et gobages en série
Hier aprèm, c’était la même… sous un ciel malheureusement un peu plus gris
)
Bonjour,
A part à la mouche de mai, cette année a été plutôt d’une grande tristesse au niveau sèche
@+
Idem sans les mouches de mai. Du coup, je n’ai pas sorti la canne en sèche. Mais bon, j’ai pas trop cherché les ronds non plus.
Mais même en étant sur l’eau pour pêcher au stream, j’ai pas vu gras de gobages.
Fred
C’est toujours intéressant de se relire a plusieurs années d’intervalles pour par exemple se rendre compte des bêtises qu’on peut écrire. Mais parfois, on écrit aussi des trucs qui se vérifie avec le temps : 2025 aura été excellent au nord, minable au sud, cela devient récurent année après année…
A+
J
C est où le nord …
lol, je me suis posé exactement la même question et on veut bien les points GPS également, un grand merci.
En Bretagne, j’en ai vu (des Gobages) en revanche à chaque fois que je mets les pieds en Normandie (bassin de l’Arques), je me casse les dents, alors que les rivières sont tellement prometteuses… Mais bon pas assez présent pour bien jauger.
A+
Pareil de mon côté, franchement cette saison Normande n’ a pas été exceptionnelle et j’ ai l impression depuis deux ans que les populations de certaines rivières encore préservée sont en chute libre.
En plus du point GPS, ils vous faut pas le jour, l’heure et une fiche montage de la bonne mouche aussi ?
Il y a des valises de belles truites a faire sur les rivières de craie Normande pendant les 4 semaines du money-time de la MDM, et pour qui a la motivation pour ça, de tres belles truite de mer pendant l’été. Je ne dis pas que c’est super-facile mais si c’est immensément moins compliqué que sur les rivières du sud type Dordogne, Tarn ou grand Gaves où depuis des années je regarde l’eau couler avec de temps en temps un rond sur un malentendu…
A+
J
Exact. Soie propulsant un “leurre” (de préférence composé de plumes/poils - parfois synthétiques) trop léger pour être lancé efficacement d’une autre façon = définition de base et traditionnelle de la pêche à la mouche. On pourra dire que quand il s’agit d’énormes mouches pour la pêche en mer ou celle du brochet ou encore silure, un canne spinning légère ou ultra légère pourrait presque convenir pour la propulsion… mais la canne serait probablement trop légère pour mener à bien la capture de ces très gros poissons.
Après, on peut “tricher” et propulser une mouche à l’aide d’un buldo, d’une bombette, d’une portion de leadcore etc…
Donc la NAF, c’est une technique à part. Ça n’est pas du toc car on n’utilise pas de “plomb” sur la ligne (on peut considérer que pêcher à deux nymphes dans certain cas permet simplement de pêcher plus creux en sachant qu’une seule de ces deux nymphes est statistiquement beaucoup plus susceptible d’être attaquée, et qu’on obtiendrait le même résultat en utilisant un tout petit plomb de lest additionnel plutôt qu’une deuxième nymphe, mais la seconde nymphe de “lestage” peut tout à fait être prise et prospecte également une autre hauteur d’eau),et ça n’est pas de la “pêche à la mouche” selon la définition traditionnelle non plus car la soie n’est pas utilisée pour propulser la nymphe.
Reste le cas de l’utilisation d’une portion de soie parallèle fine, et le rôle de son poids dans la propulsion de la nymphe
C’est un peu couper les cheveux en quatre ou agresser sexuellement les mouches , selon l’expression qu’on préfère, mais c’est toujours bien de définir le plus précisément possible ce dont on parle, donc je ne suis pas contre les distinctions sémantiques subtiles
J’aime bien aussi que les choses soient bien nommées (pas comme la peche a l’espagnole par ex!)
Camus disait : mal nommer les choses c’est etc etc ….
mais parfois je me demande pourquoi certains insistent aussi lourdement pour dire la peche en nymphe au fil soutenu c’est pas de la peche a la mouche, voir c’est de la peche “au bikini” (lequel est supposément interdit et donc …)
pareil pour le tandem seche nymphe: j’ai souvent entendu dire c’est de la peche au bouchon …
bon mais si ca vous branche pas la nymphe au fil soutenu , ou le tandem seche nymphe, c’est pas grave hein, z’etes pas du tout obligé, de vous y mettre!
mais est ce vraiment necessaire de regarder les autres du haut d’un piedestal de mouchiste pur et dur ?
Tout à fait, il n’y a pas à établir de hiérarchie entre les différentes techniques de pêche.
Je ne comprends pas trop ce débat…
Pourquoi pêcher à la mouche ?
Il me semble que c’est pour y prendre du plaisir…
Donc à chacun ses techniques pour des raisons qui n’ont pas à être discutées du moment que l’on préserve nos copines les truites et leur environnement.
Perso, j’aime la pêche en sèche et nymphe à vue et beaucoup moins les autres. J’aime les rivières la mer mais pas le réservoir et ses techniques. C’est mon ressenti rien de plus…
Concernant la pêche en sèche c’est toujours possible un peu partout ! Il y a toujours des rivières qui proposent toujours nombre de situations.
Une belle dérive reste une belle dérive et procure autant de plaisir à vivre. Poisson ou pas !
Éric
Sur “mes” parcours au moins, c’est vrai que les gobages se raréfient saison après saison. Ce qui n’empêche pas les truites de monter sur des sèches (OK, d’accord plutôt des “patouillantes”). Bien sûr c’est moins facile, moins agréable, moins efficace mais quand même possible quand on est allergique au tungstène. Le plaisir n’est pas forcément dans le nombre de prises.
Du côté de la montagne, on se pose peut-être moins de questions, les poissons mangent tout ce qu’on leur présente . J’ai repris tardivement la palm donc pas trop de recul. Personnellement je pratique le toc-nymphe, ruisseaux encombrés obligent (pour moi ce qui fait la palm c’est la mouche, pas le lancer, et comme dit Fred plus haut, je trouve la NAF et le toc-nymphe très similaires en terme de dérive) et la pêche en sèche quand il y a la place. Chez nous on a des éphémères toute l’année et sur certains torrents quelques belles éclosions suscitant des gobages, mais de toute façon le poisson semble en général manquer de nourriture et mange tout ce qui passe sur son poste si c’est bien présenté, en surface ou sous l’eau. Disons que c’est mon impression. Donc année conforme aux 2-3 années précédentes (sauf niveaux exceptionnellement haut l’an dernier), avec pour ma part plus de pratique en sèche et beaucoup de plaisir.
Concernant l’avenir, je remets ici un lien qui m’a frappé : pesticides dans les nuages. Comme l’écrivait science et vie, “on évoquait il y a quelques jours que des populations d’insectes se mettaient mystérieusement à disparaître loin de toute pollution et de pesticides… si finalement, ces substances se retrouvaient dans les nuages qui apportent la pluie dans ces régions éloignées, cela pourrait être un début d’explication…”.
Il n’y a sans doute pas que le RC qui explique le déclin des populations dans les rivières (même si son effet direct sur les salmonidés est en effet désastreux et rend très pessimiste pour l’avenir).
Zut, je ne dois pas être assez au nord…
Slt
En lisant vos commentaires, je peux dire que cette saison j’ai été gaté. Malgré les eaux basses les gobages ont été nombreux, la sèche a fait de nombreuses victimes et sur gobage quand la sèche n’était pas prise, hop! Un coup de phaisant tail tête cuivre #18 et bingo!
A l’occasion, quand je pouvais, je tentais la nav pour progressé, mais la sèche a occupé une grande place dans mes sessions, je dirais 95%. Mieux que la saison dernière.
Didier, tu dis ça parce que l’on connaît bien le coin que tu fréquentes sinon en dehors cela reste compliqué sur les grandes rivières habituelles que l’on a fréquenté tous les 2
@+
c’est le nord de quoi ? La champagne ardenne c’est assez au nord pour toi ?
Pour moi les têtes de bassins, qui n’ont pas le temps de se charger en pesticide et se réchauffer.
@+
“Grande” elles n’ont plus que la distance de leur cours pour s’appeler grandes, mais leurs richesses halieutiques est devenues si minuscule
C’est bien pour cela que je n’y vais plus ni même ne prend ma carte là bas