La Pêche en sèche a t elle un avenir?

Le gros avantage de la séche, c’est de faire réfléchir aux insectes, aux mouches, aux permutations de modèles…

C’est vrai qu’en nymphe on s’ennuie de ce côté là. Néanmoins, la réflexion se porte ailleurs sur la qualité des dérives, les lestages, la qualité des posés et la tenue des poissons.

Chaque pêche a son charme même si la séche restera toujours la reine aux yeux de beaucoup.

Fred

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Bonjour, Alex,
J’avais fait ce DVD pour mon compte personnel en 1995.
Je suis désolé, mais je ne fais aucune copie, car il y a de la musique avec des droits d’auteur que je ne possède pas, il y a également des personnes qui ne désirent absolument pas être vues, et des histoires personnelles.
J’avais fait quelques copies il y a une vingtaine d’années à des amis proches qui m’avaient donné leur parole de ne pas faire de copies et de le divulguer, huit jours après leur belle parole était oubliée, des copies étaient faites a des personnes que je ne connaissais pas.
Je ne désire pas renouveller l’expèrience.

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Je comprends.
J’aurais vraiment aimé voir cette rivière dont j’entends si souvent parler et qui a malheureusement disparue depuis longtemps.

Je l’ai connue en 2010 donc l’ai toujours connue malade. Et aujourd’hui mourante… Comme disent les riverains d’un âge certain je suis venu au monde trop tard!

Il reste encore la possibilité de regarder ce film en votre présence, n’hésitez surtout vous êtes le bienvenu ! Ou je peux aussi me faire tout petit!

J 'échange volontiers 10 truites en nymphes contre 1 en sèche mais cela n est meme pas nécessaire .
Depuis 45 ans je peche à 99 % en sèche et continuerai de le faire qu il y ait des gobages ou pas .Les pecheurs en nymphe arrivent meme à trouver la peche en seche ennuyeuse . Pour moi c est l inverse et en plus la position du bras en nymphe me fatigue . Alors pas de debat ce sera en seche.Cependant comme le dit nunut pour ceux qui visent la quantité la peche au toc est bien plus productive .

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Même endroit 30 ans après. septembre 2023. Ne perdez pas de temps à chercher les truites… Triste

C’est clair que la qualité de l’eau n’a pas dû s’améliorer tout comme les populations piscicoles.

Néanmoins difficile de juger entre une photo du mois de mai à la sortie de l’hiver avec visiblement une immense frayère d’ombres communs sur cette plage et une photo de septembre après un long étiage estival.

Fred

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Surtout que visuellement, je l’a trouve bien jolie cette Loue en septembre 2023…

A+
J

J’aimerais que poissons et insectes pensent comme toi. Mais c’est vrai qu’elle est moins moche que ces derniers mois.
toujours vide mais moins moche.

Le pêche en sèche reste la base de ma pratique de la pêche à la mouche. Pour ma part, cette année, en pêchant exclusivement en sèche (Vosges, Normandie, Bretagne), même sans éclosion visible, je me suis régalé en péchant les bordures et les postes possibles!
La mouche noyée, que j’utilise de temps à autres, est aussi très amusante, surtout quand les truites sautent littéralement sur la sauteuse… je ne parle pas du mode sèche-nymphe, utilisé aussi occasionnellement, et où la tabanas est fréquemment attaquée violemment!

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Bonsoir,

Pour moi, une année en sèche a oublié… Mis à part la mouche de mai, j’ai très peu vu de gobages. J’ai même vu des soirées sans sedge au raz de l’eau le soir.
Et surtout 0 ombre digne de ce nom :cry: Pourtant mes collègues nympheur en ont fait pas mal.

J’attends des niveaux acceptable pour faire finir ma saison avec les blancs.

Une idée, de l’absence de gobage même avec des températures et niveau d’eau satisfaisants.

@+

L’effet densité pourrait l’expliquer.

Quand tu as 20 poissons pour 10 postes avec des insectes à blinde, pour bouffer, les poissons se relaient sur les postes et comme ils ont peu de temps pour manger avant de se faire chasser part plus gros qu’eux, et que ça dérive, ils gobent.

Enlève 80% des insectes, par ricochet ça enlève 80 % des poissons. Tu te retrouves avec 4 poissons pour 10 postes et peu de dérive.

Ils ont toujours un poste de libre, ne sont pas obligés de monter en surface ce qui est un comportement dangereux. Bilan ça bouffe au fond.

Après, la pression de pêche fait que ce comportement dangereux de base s’est déjà soldé par une ou des rencontres avec des pêcheurs ==> phénomène d’évitement.

Sur les postes accessibles sur la Dordogne, le poisson gobe maxi deux fois avant de prendre une mouche sur la tronche. Le premier gobage permet au pêcheur de se positionner, le deuxième de cadrer et la troisième dérive au plus tard la mouche passe bien… Ça leur fait rapidement passer l’envie de gober à longueur de temps.

Fred

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Peux être pas d’une année sur l’autre au même endroit ?

@+

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Ce qui n’empêche pas de pêcher principalement en sèche avec bonheur et réussite car une bonne mouche froufroutante bien présentée en surface attirera toujours du poisson que l’on pêche à vue ou en tapant les postes.

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J’ai constaté, sur la rivière que j’ai fréquenté cette année, que malgré les éclosions les gobages ont été moindre que les années précédentes. Pourtant il y a une belle densité de poissons, mais une fréquentation nettement plus importante. Ceci, explique cela.
M’étant mis à la nymphe cette année, j’ai touché plus de poissons dans un laps de temps plus court que la pêche en sèche, mais le plaisir n’est pas aussi intense.
Par contre en Bretagne cet été (Aout), je n’ai pêché qu’en sèche, dans une pêche de postes, sans éclosions depuis 3 étés, un festival.

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Oui c’est sûr mais il y a des cas où cela va demander une certaine dose de patience. Avec une Dordogne à 150 m3/s comme en ce moment, je serais curieux de savoir au bout de combien de dérives le poisson va prendre. :thinking:

Fred

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J’aime bien ta répartie.
On n’est pas obligé d’appliquer à la pêche les « valeurs » qui sont elles mêmes responsables de la pollution industrielle et de la dégradation du monde vivant : la productivité, la performance, la consommation , la vitesse…
Moi aussi, les longues bredouilles en sèche ne me gênent pas trop- l’essentiel étant de prendre un poisson de temps en temps pour se sentir connecté au monde vivant et ne pas faire une pêche purement gratuite , esthétique, une simple posture .
On peut vivre les bredouilles comme un bras d’honneur à tout ce système qui nous oblige à du résultat tangible et concret, à la production…(Il en faut pas trop quand même, des bredouilles)
« T’as pris quelque chose? " Et bein non, j’ai juste marché dans l’eau toute la journée
en regardant chaque caillou, chaque racine et chaque courant comme quelque chose d’unique et de merveilleux d’ou pouvait jaillir un petit miracle , un poisson sauvage qui est le même depuis des millions d’années , un poisson qui me salue, qui est comme la signature de ce tableau vivant dans lequel je suis immergé
Une seule truite, petite ou grosse, même sur quelques séances de pêche, dans mes pauvres rivières à moitié bousillées suffit donc à peu près, à me contenter.
Une seule truite contient toutes les truites , elle me fait penser à toutes celles prises dans des époques plus glorieuses, à celles que je prendrais peut être un jour…
Mais c’est vrai que je craque de temps en temps, je me " décale » en filant vers un voyage de pêche ou je redeviens soudain " performant" , en Slovénie ou ailleurs- non sans culpabiliser d’aller chercher si loin , avec une l’empreinte écologique de mes waders à 300 balles et du voyage en caisse, ce qui existait chez moi et dont je n’ai pas su prendre soin…
Vive la pêche…

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J’ai oublié de préciser que le syndicat des eaux du coins a commander un état des lieux complet : ipr, ibmr, ibd,ibg,… la conclusion c’est que l’état de la rivière est plus très satisfaisant.

@+

Saleté d’amnésie environnementale.

Fred

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moi aussi.
Et je crois qu’on peut conclure ce post sur la seiche en disant qu’il
a fait couler beaucoup d 'encre

seiche

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Cette année en plus les débits ont été conséquent et pour que les poissons trouvent une bonne raison de monter en surface il faut, soit de grosses bouchées, soit de la quantité si les mouches sont petites.
Avec des débits plus faible, les poissons moins loin de la surface sont sûrement plus oportunistes

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