La Pêche en sèche a t elle un avenir?

J’ai passé trois jours dans les Pyrénées, en Ariège plus exactement début juillet au moment où normalement les insectes claquent de partout.

Des poissons sous l’eau en quantité raisonnable mais pas un rond en journée.

Si la pêche à la mouche en sèche doit se résumer à la pêche des truitelles en ruisseau en pêchant l’eau ou à canarder au gros sedges des poissons débiles 5 minutes avant la nuit ou à une semaine de mouches de mai en Normandie, l’avenir de la pêche en sèche est bien sombre…

Pour voir quelques ronds, il faut vraiment multiplier les sorties et tomber le bon jour au bon moment au bon endroit. Bref, il faut habiter au bord de l’eau et décoller dans la minute quand une éclosion débute.

Fred

3 « J'aime »

t’es sûr de ce chiffre ?

quand j’ai mis le sujet en sourdine il y a 4 ans, on était qu’ à 1500 environ.

Mais il n’y a aucune évolution possible s’agissant de ce post : personne ne se comprendra car chacun pense et réagit en fonction de critères qui lui sont propres. Toi tu prends plaisir à la sèche, parfait, personne ne t’interdit de la pratiquer et donc tout va bien. Idem pour la NAF : je prends plus plaisir à pratiquer cette pêche que la sèche, c’est ainsi… peut-être évoluerais-je, mais pour l’instant c’est comme ça. Et puis mes goûts ne regardent que moi.

Certains ici prêchent le « peu prendre » par la sèche, attractive car « plus difficile ». C’est un choix que je respecte infiniment, comme beaucoup d’autres, mais moi, ça n’est pas ma conception (et ma conception uniquement) de la pêche à la mouche.

Chacun décrit depuis le début sa définition de sa pêche en fonction de ses goûts. Pourquoi vouloir forcer l’autre à dire ce qu’on a envie qu’il dise ? c’est comme se référer à la définition de la mouche… quelle utilité ?

A chacun sa pratique :slightly_smiling_face:

6 « J'aime »

Je ne vois pas ce que la subjectivité vient faire là-dedans. Tant que notre interlocuteur reste dans les limites de la légalité, on peut débattre avec lui et tenter de le convaincre s’il a envie de se laisser convaincre… et c’est tout. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, et bien heureusement d’ailleurs.

Oui, certes, mais la question ici (et le « débat » qui en découle) porte sur une variante d’une technique de pêche, chose qui est personnelle à chacun et sujet qui ne devrait jamais déboucher sur une quelconque réglementation.

Je suis stupéfait de constater que certains palmistes considèrent qu’on ne prend que des riquettes en sèche. Chez nous, dans le nord-est, en pechant en sèche on peut toucher de très beaux poissons (50+) sans pour cela être un as des as. Personnellement, en 2023,j’ai pris exactement 8 truites entre 50 et 60 cms et je considère que c’est une année moyenne… Des copains du club en ont pris davantage. Donc arrêtons de dire que seche=petites truites et petits ombres car c’est archi-faux.

2 « J'aime »

Tout à fait mais pour l’instant on n’y arrive pas contrairement aux chasseurs qui eux ont tout compris bien avant nous…

C’est la Nouvelle Zélande chez toi Bal. Des 50 + qui traversent la rivière pour gober de gros palmers tout ça en pêchant l’eau. :rofl:

Fred

2 « J'aime »

Tu confonds mes propos. Je n’ai jamais dit qu’une grosse truite avait traverse la rivière pour prendre ma mouche mais qu’une truite l’avait fait sur une petite rivière. Nos rivières sont petites, moins belles que les vôtres mais… elles conservent des poissons…

1 « J'aime »

C’est l’effet miroir de ta déformation de mes propres propos. Je n’ai jamais dit qu’en sèche on ne faisait que des petits poissons. J’ai dit que sur les têtes de bassin on prenait beaucoup de riquettes.

Si on regarde les chiffres des championnats du monde tu as des secteurs qui ont été pêchés ou en une manche le compétiteur a pris près de 70 poissons et le plus gros ne faisait pas 23 cm. C’est ça que j’appelle des riquettes.

Fred

Un poisson se doit d’être respecté quelque soit sa taille…
D’autant plus qu’ils se finissent pas dans la poêle :wink:
Le poisson trophée d’une vie comme on vient d’en voir un passer, bien sûre que c’est magnifique :star_struck:, magique, extraordinaire……
C’est une traque à part avec une pointe adaptée parce qu’en 10 ça doit pas durer longtemps le combat.
Un poisson qui gobe il doit etre prenable et un poisson de taille très modeste peut donner beaucoup de fil à retordre sauf pour les très bons pêcheurs.
Tant qu’il se nourrit je ne passe pas à un autre poisson !!!
Je préfère rester un très modeste pêcheur et prendre des bonnes leçons d’humilité que de chercher les poissons trophées :trophy:

Non s’adapter c’est utiliser la meilleur technique au moment ou les autres ne fonctionnent pas c’est pas autre chose, et sous les tropiques c’est encore plus vrai, depuis 1980 je n’avais plus touché autre chose qu’une canne à mouche, et bien en pêche tropicale il est dommage de ne pas faire un peu de spinning light de temps en temps…et bien je m’y suis mis :wink:

1 « J'aime »

Souvenir du début des années 1990 sur la Loue, effectivement c’était quelque chose.


20 « J'aime »

Le hot spot maintenant c’est l’Aveyron en aval de la station d’épuration de Rodez.

Que voilà une bien curieuse façon de concevoir la pêche de la truite durant la période de fermeture. :thinking:

Plaisanterie mise à part, ce qui fait mal aux rivièrex et donc directement à la pêche en sèche, c’est la restriction des débit des cours d’eau et l’allongement des périodes d’étiage. Tous les nouveaux besoins qui sont apparus depuis les années bénies de la pêche en sèche pompent de l’eau (augmentation de la population, des cheptels animaux, piscines, toilettes à eau, pompages divers et variés, irrigation…). Au final l’eau est basse plus vite, plus longtemps et les invertébrés aquatiques des milieux en bon état ne peuvent qu’en ne subir le contre coup.

Fred

7 « J'aime »

C’est quoi, l’avenir? 5 ans, 10 ans, plus?
La question pourrait être: « la pêche a-t-elle un avenir? »

1 « J'aime »

Ça s’annonce compliqué :

Je devais bosser à l’époque si mes souvenirs sont bons sur du Kodachrome 25 ou 64.

J’ai scanné cette tof, mais 30 ans après elle a beaucoup perdu dans ses qualités visuelles.

Je possède encore un film, malheureusement tourné en VHS, le numérique n’existait pas, entre 1990 et 1995 sur toute la Loue, de sa source aux Goubots, avec en particulier des séquences sur les meilleurs parcours de la moyenne Loue, ne comportant pas que de de la pêche au fouet, mais de la vie au quotidien sur ses rives,témoin visuel d’une rivière a son apogée.

On se rend compte que la pêche en sèche, avec des gobages à perte de vue pendant pratiquement toute une journée, suivie de coups du soir avec des éphémères et des phryganes par milliers était notre principale activité.

En revenant de la pêche, ma voiture était crépie de mouches, mais plus jamais je ne maudirais le ciel si ces éclosions devaient se reproduire.

J’ai commencé à pêcher en nymphe à vue au milieu des années 1990.

J’ai passé 50 années de mon existence sur les rives de cette rivière, comme pêcheur, garde-pêche et pour l’entretien des meilleurs parcours.

Elle m’a apporté beaucoup de satisfaction, mais aussi d’emmerdements, mais pour avoir passé le plus clair de mon temps libre par semaine sur ses rives je peux sans vanité aucune lui dire MERCI.

Je ne peux pas publier ce film sur le net, car je ne dispose pas des autorisations des pêcheurs qui figurent sur celui-ci, comme partout les amitiés se crées et disparaissent c’est la vie.

10 « J'aime »

Ça doit être particulièrement dur pour vous de la voir mourir cette pauvre rivière… C’est vraiment la cata depuis 2018 et je ne l’ai jamais vu aussi moche que cette année. Désolant.

Impossible de mettre se film en ligne mais peut être pouvez vous me le vendre ou le prêter? Je serai très heureux de voir ces images

1 « J'aime »

Perso j’ai fais plus de jolis poissons en sèche qu’en NAF.

Chacun ses goûts, perso quand je pêche en NAF je n’ai pas l’impression de pêcher à la mouche

A la rigueur je préfère même pêcher en tandem seche nymphe, au moins il y a le geste :sweat_smile:

2 « J'aime »

Merci Polo, complètement d’accord avec toi