Merci pour ses précisions
Et la merde au fond des cours d’eau francs comtois, la production de comté n’y ait pour rien?
Faut arrêter de faire de la victimisation un fond de commerce syndical.
Fred
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Les fonds sont propres, lis les témoignages et trouve un autre bouc-émissaire.
A+
J
@John78
Non John tu te trompes et tu devrais toi aussi relire l’article (et suivre le super blog de Nicolas39). Il est bien dit que les fonds sont exceptionnelement propres cette année a cause du manque d’eau (donc pas de ruisselement des polluants depuis les champs).
C’est se voiler la face de ne pas reconnaître la dégradation de nos cours d’eau liée à la surexploitation ou mauvaise exploitation agricole (qui peut encore nier le désastre autour de la production de maïs…ou de comté)
Cordialement
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Les fonds seraient très sales sur la haute loue…conditionnel car je n’ai pas vu.
Ce qui est flagrant les années précédentes c’est que l’on passe en quelques jours de fonds propres à « deguelasses » tout marrons suite à épandages de lisier…
Ce qui est factuel également c’est l’augmentation des têtes de bétail donc de quantité de lisier…mais la surface « epandable » reste la même.
Le problème n’est pas uniquement la mais c’est indéniable on en tient une bonne partie…
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Mais oui john la marmotte met le papier allu avec la queue.
Pff, tu dois certainement les fréquenter depuis 1996 et ne pas remarquer aucune différence.
E.
Ne pas oublier les cochonneries, pardon on dit les porcheries…(industrielles) pour la production des saucisses de Morteau(et autres charcutailles)
[quote=« John78, post:22, topic:17017, full:true »]
Un moment va falloir quand même cesser de mettre en cause l’agriculture pour tout les sujets, c’est pas crédible. On est sur des BV a prairie permanente, avec un fort taux de boisement, vous voulez quoi de mieux ?
[/quote]… et sur un terrain fortement karstique !
quelques lignes concernant les algues…
++
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Ouais je vais lire le blog de Nicolas39, je démarre de très bas en bio/écologie faut dire, une remise a niveau s’impose…
Alors pour ceux qui souhaite apprendre des trucs, sait-on jamais, je ne peux que conseiller cette thése de socio consacrée au naufrage collectif de l’apres-mortalité sur la Loue et les rivières FC:
Où l’impossibilité de trouver un diagnostic commun, chacun ayant son explication-miracle-qui-explique-tout. Franchement, cette thèse est lumineuse, il faut l’a lire pour voir l’absurdité de ce qui s’est passé durant « l’après ».
Et bien sur, toujours avoir en tête la thèse de doctorat d’Etat de Jean Vernaux, où le signal d’alerte retentissait déjà, écrite en… 1973. Oui 1973 !
Ah mais alors, si en 73 c’était déjà bien pété de nitrate et de phosphate, si en 73 le profil macro_invertébré benthique et peuplement piscicole était déjà bien altéré, c’est quoi l’explication-qui-explique-tout ???
Le naufrage de la Loue c’est autant un naufrage écologique annoncé qu’un naufrage des politiques de gestion de l’environnement, l’incapacité totale des acteurs a se mettre d’accords sur un constat, et trouver des solutions. Chacun tirant dans son coin pour défendre sa petite chapelle, trouver son bouc-émissaire sur qui taper, et a la fin, rien ne change. Rien, puisque chacun a son explication a deux balles qui ne résiste pas trois secondes a une analyse rétrospective. Surtout continuons… 
A+
J
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Je vais prendre le temps de lire tes liens John (même si sur smartphone c’est assez pénible).
Ce que je pense c’est que le problème est connu mais on ne peut pas lutter contre les lobbies du Comté et autres saucisses. Le Comté était l’aop française la plus exportée (je ne sais pas si c’est toujours d’actualité) et donc représente une manne financière énorme.
Donc on choisit délibérément de sacrifier une rivière au profit…du profit!
Surtout que la vallée est belle donc même si elle est vide et les fonds dégueulasses cela ne freinera pas le business des canoës…
Pour ce que rapportent les pêcheurs…
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Mon pauvre john, a défendre l’indéfendable on se retrouve seul avec ses certidudes.
Va faire un tour la haut dans l’est et tu comprendras l’étendue du désastre.
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Bonjour à tous,
Ma pensée est pour vous ce matin… Que la pluie de chez nous puisse arriver jusqu’à vous.
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Ces 5 derniers jours, le Doubs à Ocourt (aval de St-Ursanne) a pris 3,5 degrés.
La journée d’aujourd’hui s’annonce plus fraîche, on verra.
De manière inversement proportionnelle aux températures, les débits et les niveaux ne cessent de descendre. Ici à la Goule (sur d’autres stations amont on est à 2m3) :
Toujours pas une goutte à l’horizon des prévisions pour les 10 jours à venir.
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Oui, c’est inquiétant.
Les quelques infos que j’ai pu avoir de la franco-suisse (notamment au Refrain) me disent de façon unanime : « c’est comme en plein étiage ».
Et les graphiques de débits montrent clairement une descente par paliers. Je ne sais comment l’eau est gérée en ce moment par les barrages.
De ma courte discussion avec le garde français, il a passé sa journée d’hier au Refrain avec une épuisette d’aquariophile pour remettre en rivière les alevins « emprisonnés » dans des trous d’eau.
Le débit est celui dit de réserve.
Extrait du site Goumois pêche:
nouveau règlement d’eau signé officiellement en 2017 acte les principales mesures suivantes :
- Des gradients de baisse de débits, déterminés grâce à nos observations de terrain, qui laissent le temps à la petite faune aquatique d’accompagner les mouvements de l’eau, tant sur les baisses d’éclusées que sur les descentes de crues.*
- Une augmentation des débits planchers, préservant le lit mouillé de la rivière, avec même une augmentation supplémentaire entre décembre et mi-mai, incluant la période la reproduction jusqu’à l’éclosion des salmonidés.*
Il ne m’a pas parlé de maladie ou mortalité anormale.
A+
On commence pourtant à compter les premiers poissons atteints de saprolegnia sur les secteurs plus amont, entre Châtelot et Biaufond. Je viens de recevoir une photo d’une très belle zébrée couverte de saprolegnia. Ça pourrait se résorber, mais les conditions actuelles parlent plutôt en faveur d’une aggravation. Après, je n’ai aucun chiffre pour affirmer quoi que ce soit de documenté et référencé, et il faut faire attention à ne pas verser dans le sensationnalisme, mais il y a quand même beaucoup de facteur concomitants qui inquiètent.
Les fonds, « ça va », voici une photo d’une fin de radier prise la semaine dernière (avec un ombre 50+ au centre). Ça a sans doute déjà pas mal changé avec les températures qu’il y a eu depuis, et l’eau qui a baissé :
Sur d’autres secteurs plus lents et profonds, ce n’est pas très joli, et ça semble en avance par rapport aux années précédentes, notamment à l’année passée qui avait été (parfois) encourageante. Mais les galets sont encore relativement « propres ».