On ne sait pas si elle fait plus de bien que de mal (elle favoriserait le ruissellement du lisier) mais j’ose espérer que oui.
J’ai lu (en diagonale car 300pages sur écran de Smartphone…) La thèse mise en lien par john78 mais c’est une thèse socio qui ne montre rien à part l’amateurisme avec lequel ont été menés les recherches. Mais on ne peut demander à des bénévoles ou à des agents de fédé aussi motivés soient ils d’avoir la rigueur d’un scientifique ou le bagout d’un avocat.
C’est un probleme de gros sous et
Quand on voit la difficulté de suspendre l’utilisation des produits phytosanitaires alors que ça touche l’homme,(pour rappel l’interdiction du glyphosate prévue en 2021 a été annulée par M.Macron) comment espérer faire cesser quelquechose qui ne touche « que » des poissons?
Il est interdit d’epandre du lisier à moins de 500m d’une pisciculture…mais c’est tout à fait légal d’en epandre à 35m du dessoubre ou de la loue…
Bref il pleut on croise les doigts et on espère pour ces rivières franc comtoises que l’épée de damocles patientera encore quelques années
Même problème en Bretagne avec l’adricgulture intensive et maintenant l’expansion de la mathanisation… La gestion des effluents n’est pas simple mais certains agriculteurs jouent le jeu (bassin de décantation, separateur de phase, bassin denitrifiant), heureusement que grâce à quelques gens bienveillant tout ne se casse pas le gueule ici en BZH
Bonjour,
La Bretagne a la chance d’avoir des eaux acides où l’ammoniac est présente essentiellement sous forme d’ions beaucoup moins toxique pour les poissons que la forme libre présente dans les eaux basiques de Franche-Comté, par sûr que s’il y avait la même pression agricole de la Bretagne en Franche-comté il y aurait encore des truites dans ces rivières…
Oui et puis malgrés le remembrement important de nombreuses vallées ou parties reste bacagere et ça c’est primordiale dans le cycle de l’azote avec le maintient des prairies permanentes et zones humides…Les APPMA locales et les agglomération font un bon travail dans la zone géographique malgrés la pression agricole qui règne
Il était quand-même temps que les scientifiques confirment les impressions des pecheurs. Quand tu vois les citernes pour l’épandage, tu comprends que cela ne fait pas de bien aux rivières. Pas besoin d’avoir fait de hautes études pour cela !
Et que toutes les résidences, principales et secondaires ne rejettent plus dans La Loue (et sur tout le territoire).
On en est loin, très loin.
En Suisse, pour avoir le « permis de construire » il faut: Pièces devant faire partie du dossier de requête en autorisation de construire
fiche de recensement des installations particulières d’épuration du canton
plan des canalisations complet des eaux polluées et non polluées du projet
concept de l’installation d’épuration individuelle des eaux
principe et type d’installation individuelle d’épuration des eaux, dimensionnement en fonction des EH projetés
accord du service de géologie, sols et déchets lorsque l’infiltration de l’effluent de l’installation d’épuration individuelle est possible selon les caractéristiques hydrogéologiques.
Il faut l’accord AVANT construction.
Alors, il y a aussi les stations d’épuration vieillissantes, les épandages, le fromage, la saucisse, l’élevage intensif, les pesticides, les insecticides, et j’en oublie.
bah en France ça doit être similaire… le pb ce sont les installations obsolètes, les maires ou syndicats ne mettent pas la pression aux électeurs sur ce sujet.
Oui en France, il faut fournir une étude de sol et un plan avec une installation d’épuration adaptée. Il y a un contrôle de conformité des installations avant de pouvoir habiter la maison puis un contrôle tous les 10 ans.
J’y suis passé il y a un mois. Tout est vérifié et en cas de non conformité grave, il faut faire des travaux.
Exact!
Mais pour l’instant, les dits-travaux à réaliser ne sont pas obligatoires. C’est seulement en cas de vente du bien qu’ils le deviennent pour le nouvel acquéreur. Donc, les travaux de mise en conformité sont déduits du prix de vente ou en tiennent compte…
Ceci étant, nous sommes en France d’avantage sur la notion de conformité aux normes que sur la notion d’efficacité d’épuration. Efficacité dont trop souvent on se contrefout !
Expl : sur une même rivière à 8 km de distances une station d’épuration citée en exemple au plan efficacité et innovation et visitée par des groupes d’étudiants et autres apprenants qui a eu des problèmes pour une sombre histoire de normes d’évaporation. Plus amont, une station parfaitement aux normes pollue malgré de nombreuses réclamations, mais elle est aux normes …
Il était temps que les scientifiques viennent corroborer les observations des pecheurs sur la corrélation évidente entre la production du Comté et la dégradation des rivières dans cette région magnifique. Qu’il ait fallu autant de temps pour cela prouve que le travail scientifique peut être muselé par la politique et les considérations économiques basiques…
Je m’apprêtais à poster cette vidéo ( envoyée par l’appma très engagée à laquelle j’appartiens ) mais tu m’a devancé.
Je reproche quand même à cette vidéo ( c’est succinct ok, ça n’a pas la prétention d’ aller au fond des choses.) de rendre les agriculteurs pour principaux responsables. Quid des fromageries ? Quid des consommateurs ?