Le roi du troll frappe fort : Nokill ça sert à rien

Pas du tout, ce qui me révolte c’est un acharnement permanent et récurent sur uniquement le Comté.
Et le Gruyère, avec beaucoup plus de races de vaches autorisées, plus de surface de territoire concerné etc ?
(les cahiers des charges respectifs sont accessibles facilement)

Les élevages de porcs intensifs ont aussi, voire plus, pollués de nombreuses rivières.

Depuis des années Lactalys (vous vous souvenez de l’affaire du lait contaminé) cherche à rachetez la filière Comté pour imposer son industrialisation, et là voleront en éclats, le cahier des charges assez strict, le quota de prairies naturelles, la limitation des épandages etc. Dire que c’est parfait serait faux, mais encore cette année, le cahier des charges a été sévérisé. La filière Comté se morcelle en environ 150 fruitières afin d’empêcher un achat global, ce qui aurait été plus simple s’il n’y avait qu’une seule entité.

Une cause importante de la pollution c’est l’ épandage du lisier, que ce soit des vaches, des chèvres, des cochons ….et surtout quand les élevages sont intensifs.

En Bretagne, il ne font pas de Comté et les rivières sont gravement atteintes:

https://www.20minutes.fr/planete/3014411-20210405-bretagne-riviere-bretonne-poissons-decimes-pollution-emanant-elevage-porcin

A noter que, comme certains Pays, on pourrait avoir des usines ou des installations individuelles de méthanisations pour recycler le lisier.

Alors revenons au sujet: le NK ça sert à rien
En adhérent au forum Gobages nous avons agréé le fait de relâcher nos rêves, pensant que c’était une bonne démarche.
Objet du Forum: « Nous y parlons de pêche à la mouche pratiquée dans le respect du poisson incluant sa remise à l’eau dans de bonnes conditions »

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no-kill ne doit pas être inscrit sur des pancartes
mais dans les cœurs et dans les âmes.

merci de mettre de nombreux likes à ce message
car si je n’ai pas ma ration quotidienne, ça ne va pas (maux de tête,
transpiration excessive et nausées)

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Désolé, je n’ai pu mettre qu’un seul like… :slightly_smiling_face:… tu devras te rabattre sur du paracétamol…

Comme beaucoup, je n’ai pas attendu de voir des panneaux pour arrêter de tuer les poissons que je prenais… Maintenant, ça me ferait bizarre d’occire une truite, même sur un parcours « libre » où ce serait légal.

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Avant de t’énerver parce que j’ai parler de pollution en Franche Comté, j’aurais aussi pu dire sur la Touvre etc… et de dire que je détourne le sujet j’ai une question :

As tu lu l’article de John sur truites & Cie (Article à la base du Post) ? tout le monde ou presque tire à boulets rouges sur ce scientifique (Oui oui s’en est un :wink: ) dans son article jamais il ne dit qu’il faut plus faire de Nokill mais que c’est un miroir aux alouettes pour cacher la dégradation du milieu de nos rivières et que du coup chacun se satisfait de faire du Nokill plutôt que de s’investir dans la lutte contre la pollution (dont le lisier fait parti ne t’en déplaise ) du coup je remets la conclusion de John ou je ne vois nulle part écris qu’il faut tuer les poissons !

" Conclusion

Nous avons vu dans cet article que, dans la province du León comme dans les rivières de Franche-Comté, les effets de l’arrêt du prélèvement sont difficilement perceptibles dans les inventaires piscicoles, ce qui permet d’avoir de sérieux doutes sur l’efficacité de telle mesures halieutiques en matière de conservation. Car comme je l’avais argumenté dans un article précédent [5], le NK peut éventuellement, et si le milieu le permet, procurer un nombre supérieur de poissons adultes et de grande taille. Pour autant, cette mesure n’a aucun effet écologique mesurable sur la dynamique des populations. Elle ne permet pas d’amortir les effets de la dégradation du milieu en Franche-Comté, pas plus qu’elle ne permet de miraculeusement multiplier les truites dans les rivières du León. La mise en place du NK a donc tout du miroir aux alouettes : détourner l’attention des pêcheurs des vrais problèmes environnementaux sur lequel nous sommes complètement incapables de nous fédérer. C’est probablement là le véritable problème de fond posé par ce type de fausses-informations mille fois relayées et diffusées, qui n’ont de cesse d’alimenter depuis des décennies des oppositions stériles. Ces divisions internes, croissantes, participent à l’affaiblissement des structures représentatives et empêchent l’émergence dans nos rangs d’un mouvement global de contestation et de protestation, seul moyen d’établir un rapport de force capable de peser dans le débat environnemental.

L’urgence est là, nos rivières se meurent et les pêcheurs en sont encore à croire en des mirages…"

A méditer

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OUI, très intéressant
Je sais aussi que l’auteur est un scientifique.

Ce qui me chagrine, c’est l’acharnement contre seulement le Comté en oubliant, par exemple, le nombre considérable d’habitations non raccordées au réseau d’assainissement sur la Haute vallée de La Loue, Ornans compris.

Pour info, un article récent paru dans le journal Est Républicain:

La conférence de presse des membres du conseil d’administration du CIGC, ce vendredi 21 mai, a été pour ces derniers, l’occasion d’exprimer leur « exaspération » face « aux
attaques répétées dont fait l’objet la filière ». Ils ont été soutenus par les représentants des syndicats agricoles FDES, JA, confédération paysanne et coordination rurale, qui ont
lu une déclaration commune.
Il y a quelques mois, une étude du laboratoire de chrono environnement de l’université de Franche-Comté a désigné la production de comté comme la principale source de
pollution des rivières du massif du Jura, et, entre-autres, la Loue. Mortalité piscicole, développement algaux, etc. Les chiffres « sont alarmants », selon les chercheurs en charge
de l’étude. L’épandage, notamment, pose problème, en raison des sols karstiques.
« Nous sommes en train d’aller beaucoup plus loin que ce que dit la réglementation, assure Alain Mathieu. Notre nouveau cahier des charges répond à ces demandes de
mutation. Nous voulons aller plus loin que ce que l’on fait déjà. Mais il faut aussi que l’Europe et l’INAO comprennent ces besoins ».
« Aucun autre fromage en Europe n’a fait cette démarche », appuie Véronique Rivoire.
« Nous ne sommes pas en réponse à des points qui nous ont froissés, mais dans une vraie volonté d’avancer sur cette question environnementale », abonde Eric Chevalier.
Parmi les mesures nouvelles du cahier des charges, le CIGC veut, sur le sujet de la limitation de la fertilisation des parcelles en lisier, baisser l’apport en azote de 20 unités à
l’hectare pour passer de 120 à 100, soit une baisse de presque 20 %. Il veut aussi limiter les exploitations à 50 vaches laitières, maximum, pour le chef d’exploitation, 90 pour
deux unités de main-d’oeuvre et 130 pour trois.
Une limitation de la taille des fermes est aussi envisagée, tout comme une surface minimum de 50 ares par vache. Un plan d’épandage individuel par exploitation devrait être
mis en place.
« Nous partageons le diagnostic sur la situation des rivières, reprend Alain Mathieu. Et nous nous engageons pour son amélioration. Nous avons tous espoir et envie qu’elle
s’améliore ».


Alors là, c’est toi qui ne m’a pas lu:
j’ai écris:

Alors du coup tu vois bien que le sujet n’est pas détourné ! :grin:
Et si tu suis Sos-Loue Rivières Comtoises tu verras que le principal pollueur c’est quand même la filière comté même si ça ne te plait pas de l’entendre :wink: de tout temps les rejets d’habitations ont eu lieu ( c’est pas bien j’en conviens ) mais la dégradation c’est accélérée avec l’explosion du Comté et c’est pas une fixette ou une vue de l’esprit.

" Dans Le Figaro aujourd’hui, des nouvelles du combat de l’association « SOS Loue et Rivières Comtoises », et notamment de l’incroyable [Manon Silvant], pour faire connaître les conséquences destructrices de la production intensive de Comté sur les rivières du Doubs. Le titre et le sous-titre de l’article orientés, laissant entendre par exemple que le lien entre dégradation catastrophique des cours d’eau et filière Comté n’est pas prouvé scientifiquement (alors qu’il l’est) ne correspondent pas tout à fait au contenu de l’article, plus factuel.


Et pourtant mes plus belles histoires de pêche sont (ou étaient )à l’Est

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Bonjour,

Toute étude a vocation à réfuter celles de la veille et sera réfutée par celles qui suivent. Ces temps de COVID en sont un bon exemple …

Ceci étant, puisque certains ici parlent de la Catalogne, il est de constatation que les sections « Kill » des cotos ou ZPC sont bien moins peuplées que les sections noKill. Tout au plus les premières centaines de mètres, en limite de noKill, peuvent être profitables …

Chez nous, les noKill en ville ont plus de poissons que ceux perdus dans la nature …

Après, il est vrai qu’il y a a coté de chez moi un ruisseau en noKill très respecté dont le nom est « Escoulo quan plaou » où personne n’a jamais vu le moindre poisson … Vite une étude !

à +

P.S : en Catalogne, les détenteurs d’un permis journalier noKill peuvent pêcher en noKill la section Kill des parcours.

Complètement d’accord. Pas besoin d’être un grand mathématicien pour comprendre qu’un poisson remis à l’eau vivant complète la population de la riviere.

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J’ai le même qui s’appelle « Escouto se plaou »

Re,

On doit parler du même : selon Joseph Euzet, le « l » s’est altéré en « t ».

à +

Tu as raison mais quand on parle d’Anglès en particulier pour les autres parcours je ne sais pas le nokill est empoissonné régulièrement et c’est comme ça qu’après la crue dévastatrice le coto a retrouvé une partie de sa splendeur donc faut pas tout mélangé non plus :wink:

Hors sujet : Anglès est un intensif réservé au seul noKill. L’amont (quelques centaines de mètres) et l’aval (29 km) sont aussi en noKill. Donc comparaison impossible …

C’est un cas particulier …

à +

Dans l’article de John il ne dit pas que remettre un poisson dans l’eau n’est pas bien, il dit que c’est l’arbre qui cache la forêt des problèmes, en gros si tu fais du nokill et que la qualité des eaux se dégrade très vite le nokill ne sers a rien pour la rivière et il n’encourage pas de tuer les poissons pour autant !
J’ai l’impression que personne n’a lu l’article dans vos commentaires, en gros John est un enfumeur ( pour rester poli ) et son affirmation qu’on ne s’occupe pas du vrai problème ne pose pas question.
Le vrai titre aurais du être "Le Nokill est insuffisant pour sauver les rivière, que fait on ? "
Bon aller je vais pêcher mes bonefishs et vous souhaite une bonne journée
Yves

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Ben néanmoins il y a beaucoup moins de poissons sur la zone Nokill en dehors du coto car elle n’est pas empoissonnée…donc tu as certainement raison c’est pas comparable avec les Kill mais si on n’en mets pas ça reproduit peu

Est-ce que les rivières du Leon sont particulièrement polluées ou défaillantes pour les prendre en exemple dans la démonstration que le nokill n’est pas efficace sur des milieux pollués et/ou défaillant ?

Non parce que si John souhaitait démontrer que le nokill n’est pas suffisant en lui même pour sauver des rivières défaillantes et qu’il s’agit d’un cache misère qui arrange bien certains. Alors pourquoi chercher à démontrer que le nokill ça fait rien sur des milieux en bonnes santé ?

John extrapole les effets du nokill à partir d’une étude dans les rocheuses au Canada. Sur une rivière gavée de truite (1400ind./ha) le nokill a peu d’effet visible, quelle surprise… Sur nos rivières Françaises gavées de truites et d’ombres il aura fallu combien de décennie pour s’avoir que les ressources ne sont pas illimitées ?
Maintenant il faudrait avoir plusieurs études sur des rivières à 150ind/ha pour les opposer de façons plus rigoureuse, même si le ressentie est sans ambigüité.

J’ai pas lu/compris la même chose, pour moi le message que je reçois c’est qu’au travers du Nokill, nous pêcheurs se dédouanons peut être un peu facilement de la lutte pour l’état de nos rivières (moi le premier) et cet avertissement qu’il veut faire passer je crois, on le vois bien avec la Bienne que le Nokill n’apporte pas les effets escomptés.
Mais je peux me tromper sur les intentions de John mais je ne crois pas. :wink:

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Avec pas mal de bassinage pour certaines, non?.. donc comparer quoi ?

Sur des rivières de l’Est, que tu sembles bien connaître, 150ind/ha çà fait une moyenne de 500gr/individu environ, çà semblerait « pas si mal »… pas besoin de no-kill pour çà .

En plus du no kill total (a part qsues très rares parcours appelés Arec), le Léon, est pour beaucoup l’exemple à ne justement pas suivre, concernant les accès.

En effet, la sélection ne se fait pas par l’argent (comme en Norvège ou Royaume-Uni par exemple) mais par tirage au sort. Certains pêcheurs des villages jouxtant la rivière ne pouvant même pas y pêcher une seule journée…

Pour l’instant seule cette province possède de telles restrictions mais déjà d’autres communautés autonomes sont entrain d’en prendre le chemin. Petit HS… mais qui pourrait intéresser certains avant de ce lancer dans des recherches :relaxed:

Tout dépend de ce que l’on recherche. La pression de pêche, à l’instar des prélèvements, fait baisser la qualité de la pêche.

On le voit sur les nokill en France, le poisson est tellement sollicité que soit il est imprenable, soit il ne sort plus que 10 minutes le soir, les jours de pleine lune.

Au final, tu as des parcours avec une qualité de pêche dégradée, même s’ils sont plein de poissons alors que dans la réserve de l’autre côté du pont, ça gobe toute la journée.

En limitant volontairement l’accès et en plaçant le parcours en nokill, tu fais ceinture et bretelle et tu t’assures d’une pêche de très grande qualité.

Si c’était le but, il est atteint.

Fred

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150 individus par hectare c’est le rapport quantité par surface. Donc on ne peut pas déterminer le poids des poissons à partir de cette information.
Sur une rivière de 10m de large ça fait un peu moins de 7 truites tout les 6m linéaires. C’est pas mal mais pas énorme, à 250gr par poisson, ce qui est très optimiste, ça fait seulement 37.5kg/ha.
En admettant que tous les poissons soient de maille, à 4 poissons par jour par pêcheur en dix jours quatre pêcheur pourraient vider totalement 1km de rivière. (4 poissons x 4 pêcheurs x 10 jours = 160) (40 pêcheurs → 10km de rivière)
C’est très théorique, mais ça donne une idée de l’impact du prélèvement.