L’auteur de la boite à pêche va entrer au Panthéon.
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Dans mon lycée public " Maurice Genevoix" les élèves vont profiter cette semaine malgré un contexte difficile d’une belle exposition sur la vie d’un homme totalement inconnu pour eux. Surprise des vieux godillots et vieux fusils, des gardoux en rotin et autres vieilles boîtes à pêche.
Stupeur devant les terribles photos des tranchées.
Ceux de 14 est un Livre absolument incroyable … 
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Si j’ai un peu de temps fin décembre je lirais Raboliot.
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Prends ce temps, Jean-Yves, c’est en fait très court à lire. Et excellent !
Simon
Excellente initiative !
Il y a beaucoup à apprendre de ce témoignage et de ce bonhomme, au delà des simples faits historiques et militaires.
Genevoix a su présenter un des points majeur de cette période : les hommes.
J’en retiens souvent que nos anciens du siècle dernier étaient pour beaucoup des gens bien (Peut-être meilleurs que nous aujourd’hui selon moi). Et Genevoix le raconte très bien.
À lire et relire…
Simon
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Chez Genevois on est jamais bien loin de la guerre de 14 .
Effectivement.
Raboliot est un ancien combattant notamment.
« La boîte à pêche »
Quel talent! Rentrer au Panthéon, l’académie, le Goncourt… Et être capable de titrer un libre avec une faute de français.
J’adore…
Je voulais parler de la séance de braconnage en pleine nuit .
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Bonjour,
Rien ajouter à ce qui a été dit sur Maurice Génevoix.
Du coup, il me vient en souvenirs un autre écrivain et combattant émérite d’une des suites logiques de 14-18 que fut 39-45 : Pierre Clostermann.
En 1944, dès qu’il a eu sa première permission sur le sol français, sa première réaction a été d’aller pêcher à la mouche ! En Haute Seine, il me semble ?
à +
tu voudrais bien développer ?
Il me semble que la formule « la boîte à pêche » ça ne colle pas grammaticalement parlant. Ça se dit communément mais ce n’est pas correct.
Après, je me trompe peut-être bien!
Question intéressante.
Je ne suis pas du tout spécialiste de ce domaine, mais la remarque m’a fait prendre un temps de réflexion.
effectivement on entend: boîte à pêche, boîte à musique, boîte à bonbons, boîte à lettres (boîte aux lettres)
Et d’un autre côté boîte de nuit, boîte de dérivations (maintenant plus souvent boîtier de dérivations), boîte de vitesses, boîte de dialogue.
Je serai tenter de dire que c’est correct. Mais si ce n’était pas le cas j’apprendrai donc quelque chose avec plaisir
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Je suis donc impatient de voir si une personne peut donner une réponse
Une « boîte à pêche » est selon moi une boîte contenant des fruits.
Mais pas une boîte contenant des articles de pêche.
N’empêche que le bouquin est génial.
C’est un emprunt au parler du grand ouest. Dans le Poitou par exemple il est commun de dire.
« C’est le champ à » … Je ne suis même pas sûr que cela ne soit que le fait du grand-ouest. C’est en fait un usage parlé et un registre de langue qui appartient à la campagne. Le génitif « de » est remplacé souvent par la préposition « à ». Au delà d’une faute de syntaxe c’est la force et la poésie du titre qui inconsciemment ou pas nous ramène dans un temps et un espace révolu. Ce talentueux régionalisme nous fait ouvrir cette boîte à pêche pleine de vieux plioirs, de longs bouchons peints à la main et de vieilles enveloppes d’hameçons rouillés et collés au papier de soie.
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Quilevere tu merite un merci, belle explication,mais faut il voir la meme demarche quand dans certaines regions ont parle de quelqu un comme « le michel, le daniel , ou le jardin a la marie» tout ca sent bon nos campagnes mais le français est compliqué.
En fait pour savoir il faudrait pouvoir en parler avec l’auteur.
A mon sens la boîte a pêche n’est pas une référence à la caisse de pêche mais plutôt une façon de dire c’est la boite des pêches qui contient la pêche . Je trouve que le titre fait monter l’image de la caisse dans un premier temps mais offre une ouverture sur toute les pêches comme une boite à bijoux.
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J’ai lu, relu et re relu « le grand cirque » lorsque j’étais jeune et, dans ce livre il relate une partie de pêche à la mouche sur un chalk stream en Angleterre, pendant la guerre. Le propriétaire le surprend et lui prête son tire bouchon pour ouvrir la bouteille dont il s’apprêtait à casser le goulot afin de pouvoir la boire. ils sympathisent et cet homme lui offre même le matériel de pêche de son fils (canne à truite et canne à saumon), pilote de chasse lui aussi, abattu et décédé pendant la bataille d’Angleterre. Partout ou il allait il parvenait à caser son matériel de pêche dans son spitfire.
Il parle aussi d’une fameuse boutique de Londres où il réussit à se réapprovisionner, malgré les pénuries, en bobines de fils, mouches, etc…
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