Mille couvertures de livres de pêche ou plus

Je parle du Troucelier !

Samedi 13 juin avec un retour en arrière de 250 années …

Cours d’histoire naturelle, Tome cinquième sur les poissons par « Beaurieu », 1770, 483 pages et 10 planches dépliantes sur les poissons de mer (dommage pour ceux des eaux douces).

Extrait sur la truite et la mouche (Pour la lecture il faut remplacer le f par le s*).

La truite, très - avide de mouches, connaît celles qui paraiffent dans les différentes faifons de l’année, & il eft néceffaire que ceux qui lui préfentent des Mouches artificielles pour appât, aient la précaution d’imiter celles de chaque faifon, fan quoi la Truite fentiroit le piège & l’éviteroit promptement. La Mouche du mois d’Avril doit avoir le corps garnie de foie rouge, la tête verte, & les ailes rouffes. Celle qu’on préfente à la Truite au mois de Mai, eft ordinairement rouge, avec des filets tirant fur l’or, & la tête noire … Si la truite eût été un Poiffon moins rare, on n’eût peut-être jamais imaginé cette rufe".

A suivre …

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Dimanche 14 juin, en regardant à la lettre M …

Méthode de pêche originale de la truite ou A la mouche artificielle sans canne à mouche par René Massacrier, 1990, 98 pages, dessins et figures de l’auteur (il s’agit de pêche à la mouche avec une canne au coup de 6 mètres).

Quelques propos de l’auteur dans sa conclusion : "Je pense sincèrement que cette méthode de pêche à la mouche est la plus facile de toutes. Inutile de s’entraîner des heures pour lancer la mouche, c’est simple, immédiat, il faut seulement connaître le sens de l’eau…
Je pratique peu le fouet, j’y retournerai certainement plus tard car c’est un véritable art.

Heureux l’homme qui pratique la pêche. C’est la plus belle des maîtresses et la plus fidèle aussi.Elle ne vous quittera jamais. C’est une passion sans limite qui aide à supporter les difficultés de la vie."

A suivre …

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Lundi 15 juin, encore sur un M …

Pêcheurs en Loire, mémoire d’eau douce par Dominique Martel, 2004, 212 pages, illustré par 32 pages de photos (L’auteur fait parler une douzaine de pêcheurs du Maine-et-Loire dont un monteur de mouches : Florian STEPHAN).

Quelques propos de ce célèbre monteur :
Pendant des années, j’avais monté des mouches pour moi, je me suis dit que je pourrais peut-être en faire un vrai métier. J’ai décidé de me professionnaliser en 1986 et je suis venu vivre ici, dans la maison familiale, avec ma grand-mère qui était seule, on a passé de belles années ensemble, tous les deux … J’ai commencé à fabriquer mes mouches sur la table de la cuisine. Quand j’en avais suffisamment, je prenais ma voiture avec mon carnet de commande, et je partais en Bretagne ou à Paris. Je faisais le tour des magasins. A cette époque, en Bretagne, tout le monde vendait des mouches, le marchand de couleurs, la fleuriste, le coiffeur … Y avait plein de petits points de vente. Aujourd’hui, ça ne serait pas possible, tous ces petits commerces ont disparu dans les villages …"

A suivre …

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Mardi 16 juin, encore du M …

Mon carnet de pêche par Jean Manore (Emmanuel Gallus), 1903, 287 pages, aucune illustration en dehors de la belle couverture (Le livre se compose de 40 chapitres dont un sur la truite à la mouche artificielle).

« Plus que tout autre poisson, sans doute, la truite exige de ceux qui la convoitent une science dont n’a cure le modeste « preneur » de goujons Séduisante entre toutes, la pêche de la truite à la mouche artificielle a de chauds partisans. On y veut découvrir la qualité sportive nécessaire, pour beaucoup, à la consécration d’un exercice physique. Dans le jet de la mouche, le trempeur de fil se hausse; plus large, son geste devient, aussi, plus grand. C’est que la pêche de la truite à la mouche artificielle est vraiment la pêche par excellence. On la qualifie - c’est tout dire - d’aristocratique. »

Autre livre de cet auteur :

Tablettes d’un pêcheur, 1907, 200 pages, aucune illustration (la pêche à la mouche ne semble pas être évoquée dans ce livre, mon exemplaire étant non coupé, je ne peux l’affirmer avec certitude).

A suivre …

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Mercredi 17 juin, poursuivons sur le M … avec la célèbre Manufacture de St-Etienne qui éditait, tous les ans ou presque, une brochure, de 40 à 60 pages, sur les pêches sportives avec une grande part consacrée à la technique de la pêche à la mouche artificielle.

Ci-dessous quelques exemplaires de 1909 à 1939, à noter une planche de mouches en couleurs sur certaines éditions.

A suivre …

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Jeudi 18 mai avec un autre M …

Pêcher la Loue, de la technique au fait social par Joël Monti, 1992, 95 pages, illustré par de nombreuses photos (le livre tente de répondre à la question de savoir qui sont les pêcheurs de cette célèbre rivière, des pêches alimentaires à la pêche de loisir).

Parole d’Henri Bresson « J’ai fait connaissance avec la Loue lors d’une colonie de vacances, je crois en 1933, et bien sûr avec ses truites. La Loue reste une rivière fantastique et elle a d’autant plus compté dans ma vie, que c’est sur ses rives que j’ai ai rencontré mon premier pêcheur à la mouche ».

A suivre …

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Samedi 20 juin, quelques guides pour découvrir les rivières de la Franche-Comté :

Les guides ci-dessous ont été réalisées avec le concours de la Maison nationale de la Pêche et de l’Eau à Ornans dans le département du Doubs.

Le Jura (Ain - Suran - Valouse et les lacs), 1990, 91 pages.
Le Doubs (La Loue - Le Dessoubre - Le Cusancin), 1990, 125 pages.
Le DOUBS (Les gorges du Doubs de Villers le Lac à Saint Hippolyte), 1991, 123 pages.
La haute vallée de l’Ognon, 1991, 128 pages.
La haute rivière d’Ain et ses affluents, 1991, 115 pages.

Toutes les couvertures représentent des pêcheurs à la mouche mais ces guides sont toutes pêches.

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Lundi 22 juin … avec des livres anciens où la pêche à la mouche est juste évoquée.

L’art de s’enrichir par la pêche, secrets et recettes infaillibles par P. Labbé, 1889, 3° édition augmentée de secrets précieux, 115 pages.

Le monde des pêcheurs par F. Laffon, s.d. (1888), 370 pages (belle couverture romantique).

A suivre …

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Mardi 23 juin … toujours dans l’ancien !

Les trucs du Père La Gaule par Ferre-Vite, s.d (1909), 95 pages, couverture illustrée par Benjamin Rabier.

« La pêche de la truite constitue assurément, pour qui sait la comprendre, un des sports les plus passionnants et des plus fertiles en émotions. Seuls, les vrais amateurs peuvent savourer des joies incomparables dont le profane ne se fait aucune idée.
La truite est le poisson de sport par excellence. Ce mode de pêche nous vient des Anglais qui excellent dans l’art de capturer comme il faut, les saumons et les truites ; c’est chez eux presque une institution nationale. »

Petit code pratique du pêcheur en eau douce par Maurice Labussière, 1906, 105 pages avec une belle couverture illustrée.

A suivre …

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Mercredi 24 juin …

Le livre du pêcheur à la ligne par Maurice Compagnon, 1937, 254 pages (livre sur toutes les pêches dont la pêche à la mouche).

Beaucoup de gens ne se rendent pas compte de la passion qu’on peut avoir pour la pêche. Ils sont même tentés de croire que les pêcheurs enragés ont un petit … grain.
Lorsqu’on a expérimenté une chose, on peut la juger ; si tous ceux qui haussent les épaules à la vue d’un pêcheur acharné se donnaient la peine de tenir la gaule seulement trois dimanches de suite, ils s’apercevraient bien vite de leur erreur et ne tarderaient pas à avoir, leur petit … grain."

A suivre …

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Vendredi 26 juin … avec une belle couverture illustrée.

Toutes les pêches en eau douce par Alin Caillas, 1935, 280 pages ; illustré par 89 figures, 3 planches et une planche double de mouches artificielles de chez Ragot et Hardy.

"Il est inutile de prendre ici la défense des pêcheurs à la ligne que les profanes ont une tendance fâcheuse à ridiculiser. Ceux-ci ignorent les nombreuses qualités qui constituent la bagage moral de tous nos confrères duquel la patience, la sagesse, la persévérance et la ténacité, vertus éminemment françaises ne sont pas les moindres.
Ils ignorent aussi, sans aucun doute, les joies de ce sport si captivant, et en même temps de cet art aux multiples aspects."

« La pêche à la mouche se pratique en France depuis peu d’années seulement, mais c’est une source si belle d’émotions qu’elle se généralise de plus en plus, et que des pêcheurs chaque jour plus nombreux pratiquent ce véritable sport. »


A suivre …

Vendredi 26 juin …

La pêche raisonnée et perfectionnée du pêcheur fabricateur, toutes lignes, cinquante pêches différentes par Jules Carpentier, 1879, 419 pages, illustré par 92 figures.

" On entend ordinairement par gaule de jet l’instrument destiné à lancer à la volée une mouche artificielle sur la surface des eaux."

« L’invention des mouches artificielles est née de l’impuissance à lancer une mouche naturelle à une grande distance … de la commodité de posséder dans un portefeuille de peu de pages des amorces toutes faites semblables à celles qui apparaissent, sans être obligé de perdre un temps précieux à les chercher et à les ajuster sur l’hameçon à l’instant favorable. »

Description de la confection d’une mouche jaune de mai :

A suivre …

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Vendredi 26/06 … fin pour cette journée.

Au bord de l’eau – Confidences d’un vieux pêcheur par Armand Chêne , 1903, 126 pages, illustré de dessins.

« La pêche est un sport hygiénique et un agréable passe-temps. C’est aussi un art, et un art plus compliqué, plus difficile qu’on ne l’imagine de prime abord. En matière de pêche, comme en toute chose d’ailleurs, il faut apprentissage.
N’est pas pêcheur qui veut. »

« Les meilleurs pêcheurs de truites emploient la mouche artificielle. Mais outre que cette pêche est très difficile , on ne peut s’y livrer qu’à la condition de posséder des jambes de fer, un œil de lynx et un poignet d’acier. »

A suivre …

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Samedi 27 juin … brochure anglaise traduite en français.

Flycraft (L’art de pêcher à la mouche) par B.D. Bartleet, s.d. (1929), 27 pages, illustrée par des photos de pêcheurs en action.

*« Pour réaliser les meilleurs conditions de succès il faut que toutes les facultés soient bien aiguisées, aussi, quand vous sentez la fatigue, reposez vous, ce qui servira en même temps à rendre le calme à la rivière. C’est pendant ces moments de repos que la rivière livrera ses secrets qu’un pêcheur toujours inquiet ne pourra jamais apprendre. Il est très important de se sentir en harmonie avec le ciel, la rivière et le cadre qui vous entoure. » *

A suivre …

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Jeudi 02 juillet … reprise avec une belle couverture.

Le conseiller du pêcheur, traité simplifié de la pêche en eau douce par Paul Guyonnet, s.d. (1908),217 pages et 2 planches en couleurs de mouches artificielles.

« La pêche a atteint, aujourd’hui, un tel perfectionnement, qu’elle est devenue un art véritable. En effet, on emploie actuellement un tel nombre d’engins différents pour capturer les diverses sortes de poissons d’eau douce, sans parler des poissons de mer, qu’il faut, dans la pratique de la pêche, une science véritable dont un traité de plus de mille pages ne permettrait pas d’exposer toutes les règles. »

« La pêche de la truite à la mouche exige avant tout des engins absolument parfaits. La canne doit être d’un équilibre irréprochable, très flexible et d’un poids proportionné à la force musculaire du pêcheur. La longueur peut varier de 9 à 11 pieds, mais la plus usitée aujourd’hui est celle de 10 pieds (3m05). Les deux meilleurs bois pour la confection des cannes à mouche sont le Greenheart et le bambou refendu. »


A suivre …

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Dimanche 05 juillet … toujours dans les anciens livres.

La pêche mise à la portée de tous par Edmond Renoir, s.d. (1887), 392 pages, illustré de quelques figures et de 8 planches h.t. en couleurs.

« En France, les rivières à truites sont nombreuses et les truites rares.
Pourquoi ? Vous le devinez. Parce que, une fois de plus la bêtise humaine a le dessus et triomphe de la sagesse. Il n’y a plus, ou presque plus de truites parce que ce délicieux poissons se rencontre principalement dans les petits ruisseaux de montagne où nos bons villageois pour en avoir une en détruisent cent. La chaux, les cartouchent de dynamite, la coque du Levant, toutes les machinations possibles sont mises en oeuvre. Total, la ruine des rivières autrefois riches à plaisir.
Heureusement, tous les coins du territoire n’ont pas été aussi ravagés, les Anglais le savent bien et ne craignent pas de faire des centaines de kilomètres pour venir chez nous lancer la mouche aux bonneS époques. »

A suivre …

Bonsoir,

Je vais reprendre demain, vendredi 18/09, la présentation de mes livres après une longue absence.

Nous sommes à 359 couvertures proposées donc si je veux respecter mon titre « Mille couvertures … », nous avons pour plusieurs mois d’approvisionnement.

A demain …

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Bonsoir,

Vendredi 18/09 avec un livre peu commun :

Mouches à truites de mer - Anthologie des mouches des îles britanniques et d’ailleurs utilisées pour la truite de mer par Jean Léger, 2016, 175 pages, illustré par des aquarelles de l’auteur de toutes les mouches décrites dans l’ouvrage.

Seulement trois mouches françaises sont analysées, voir les photos ci-dessous :

L’Arquebuse pour l’Arques :

!

La Tissier’s Killer pour la Touques :

La triple Axel pour la Touques :

A demain, pour la suite …

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Dimanche 20/09/2020 avec deux livres du même auteur atteint par « la salmonite » …

Le saumon passionnément par Jean-Luc MARTIN, 1990, 117 pages, illustré par de nombreuses photos et croquis.

A propos de la « Salmonite » :
La salmonite est la maladie caractéristique de l’invétéré pêcheur de saumons.
… La maladie vous gagne très rapidement puis envahit vos rêves la nuit.
Un matin on ne sait plus très bien … ce saumon de quarante livres que l’on tient et qui cassa après trente-cinq minutes de lutte, fût-ce un rêve ou la réalité?

Sur la mouche : Pêcher le saumon à la mouche, c’est le fin du fin, le sublime, l’extase et enfin la façon la plus sportive de gagner un saumon !

Le saumon, un objectif par Jean-Luc MARTIN, 2001, 256 pages, illustré par de nombreuses photos et croquis.

Epilogue :
Achevant ce livre, je ne peux poser a plume en vous livrant la « recette miracle » ; elle n’existe pas car quelle que soit la technique de pêche pratiquée, ce sera bien toujours le saumon qui décidera au dernier moment de mordre ou non.
Pour ma part :
Je préférerai toujours un saumon pêché à la mouche qu’un pris au lancer ;
Je préférerai toujours un saumon pêché en France qu’un triplé en Alaska ;
La mort du saumon n’est pas une conclusion obligatoire pour justifier sa pêche.

!)

A suivre …

*** Tous les commentaires sont les bienvenus mais merci de ne pas y inclure vos propres livres dans ces pages car comme cela a déjà été indiqué ce n’est qu’à la fin de ce « travail » qu’il vous sera possible de le faire pour les livres non mis. ***

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