Mille couvertures de livres de pêche ou plus

Reprise en ce dimanche 10 mai avec les autres éditions du célèbre livre de Pequegnot :

L’art de la pêche à la mouche sèche par le Docteur Jean-Paul Pequegnot , 1977, 2° édition à 2 000 exemplaires dont 200 sur velin lana royal pur fil, 356 pages (50 de plus que la 1° éd), livre avec un envoi à Paul Boyer, bien connu dans le monde la pêche et auteur de plusieurs livres.
Les autres éditions seront décrites dans la journée.

A propos de la pêche à la mouche « L’ambition de ce livre est de vous convaincre qu’il faut prendre la résolution ferme et définitive de vous y mettre pour de bon, afin de ne point passer à côté des joies les plus intenses que puisse offrir la pêche.
Je serais comblé si je pouvais aider quelques pêcheurs à conquérir ce plaisir, qui est un de ceux qui font que la vie vaut la peine d’être vécue ».


L’exemplaire ci dessous était l’exemplaire personnel de l’auteur pour la nouvelle édition de 1980, avec ratures, rectifications et rajouts.

A suivre …

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Suite avec l’édition de chez Flammarion du célèbre livre de Pequegnot :

L’art de la pêche à la mouche sèche par le Docteur Jean-Paul Pequegnot , 1981, 3° édition, 389 pages (33 de plus que la 2° éd).

A propos de l’âge pour apprendre la pêche à la mouche : Lorsque j’exhorte des pêcheurs à devenir moucheurs, je m’entends souvent répondre : " je suis trop vieux, c’est trop tard pour apprendre." On n’est vieux que lorsqu’on l’admet, et on peut apprendre à pêcher à la mouche à n’importe quel âge, pour peu qu’on soit capable de retrouver l’humilité nécessaire à tout apprentissage, car c’est là la seule véritable difficulté."

L’exemplaire ci dessous était l’exemplaire de travail de l’auteur pour la nouvelle édition de 1996, avec ratures, rectifications et rajouts, ici les feuilles pour le chapitre sur la construction de cannes en bambou refendu complètement modifié.

Une autre édition à venir en fin de journée.

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Suite et fin avec la 4° édition du célèbre livre de Pequegnot :

L’art de la pêche à la mouche sèche par le Docteur Jean-Paul Pequegnot , 1996, 4° édition, 385 pages, livre édité à 2 000 exemplaires et 250 autres numérotés et destinés à être reliés par les acheteurs.

L’exemplaire ci-dessous est le n° 1 / 250 et appartenait à Pierre Choulet, voir la dédicace de l’auteur.

A propos des belles cannes : « Les belles cannes sont en bambou refendu. J’avoue être un amoureux partial de ce matériau, un collectionneur immodéré de cannes anciennes et contemporaines et un constructeur amateur de modèles personnels. Je prétends que cette matière naturelle a quelque chose d’indéfinissable qui n’est pas tant la légèreté et la nervosité qu’une sorte de sonorité dans l’action qui correspond à ce que les luthiers appellent pour les violons le sentiment. »

A demain, pour la suite des livres de cet auteur …

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Lundi 11 mai, premier jour du déconfinement ce qui permettra à quelques pêcheurs de pouvoir se retrouver au bord de l’eau mais avec des conditions peu favorables dans certaines régions ! Continuons avec J.P. Pequegnot :

Répertoire des mouches artificielles Françaises par le Docteur Jean-Paul Pequegnot , 1975, 1° édition, 106 pages, livre édité à 2 000 exemplaires numérotés (56 études de mouches artificielles pour connaître l’histoire et le montage des mouches étudiées).

2° édition, revue et augmentée, avec une couverture identique, 1984, 126 pages, livre édité à 1 500 exemplaires numérotés (65 mouches étudiées).

Les photos sont tirées de la 1° édition :

A suivre …

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Toujours le même auteur …

La Loue - Ses truites - Ses ombres - Sa pêche à la mouche par Jean-Paul Pequegnot, 1981, 122 pages, édition à 1 000 exemplaires numérotés sur velin d’Arches pur chiffon, dessins et photos pour l’illustration.

A propos de cette belle rivière : "J’ai aussi fait connaissance avec quelques centaines de rivières en France, en Europe et dans le monde Il y en a que j’ai trouvées magnifiques, qui contenaient des poissons remarquables et qui m’ont offert d’inoubliables heures de pêche à la mouche. Mais en définitive, je n’échangerais la Loue contre aucune d’entre elles. La Loue est la reine. Elle est physiquement la plus belle, elle contient beaucoup de superbes poissons sauvages, truites et ombres, et, surtout, elle est de loin la plus riche en insectes aquatiques. Aussi est-elle la plus passionnante à pêcher à la mouche".

Le manuscrit du livre :

La suite demain, toujours avec ce même auteur …

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Mardi 12 mai avec un poisson que l’auteur avait moins l’habitude de pêcher …

Le saumon à la mouche par Jean-Paul Pequegnot , 1987, 306 pages, édition à 800 exemplaires numérotés, peintures et dessins d’Albert Drachkovitch pour l’illustration et croquis de l’auteur.

A propos de cette pêche particulière « Quoi qu’il en soit, la motivation profonde de la pêche au saumon est le saumon lui-même. Ce poisson est grand, beau, athlétique et précieux. C’est le plus désirable de tous les poissons ? Celui qui n’en a pas pris au moyen d’une canne à mouche passe, s’il aime vraiment la pêche, à côté de quelques choses d’important. Il y a bien les gros poissons de mer, encore plus puissants, mais ils ne mordent pas vraiment à de vraies mouches et, surtout, leur pêche est une pêche d’équipe, non une épreuve de vérité solitaire.
Et puis la pêche au saumon, c’est l’aventure, sa préparation, l’espoir, le départ, les grands espaces, le cadre jamais médiocre et les vents du bout du monde. Beaucoup de passion, bien plus qu’un grain de folie ».

Le gros manuscrit du livre :

A suivre …

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Mercredi 13 mai avec un poisson que l’auteur commence à avoir l’habitude de pêcher …

Voyage d’un pêcheur de saumons à l’île d’Anticosti par Jean-Paul Pequegnot , 1990, 178 pages, édition à 500 exemplaires numérotés, reliure toile, cartes et petits dessins de l’auteur (Récit des quatre voyages de pêche sur la période 1986 à 1990).

L’île aux saumons offre ainsi au passionné du roi des poissons la pêche pétillante dans des rivières petites et moyenne de saumons de taille déjà respectable, sur matériel léger, souvent à vue et à la mouche sèche. Ce plaisir se prend dans un cadre sauvage intact avec une présence humaine très discrète. C’est un petit paradis géré avec un souci de conservation constant et d’un accès nécessairement coûteux".

Le manuscrit du livre :

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Un livre qu’il est préférable d’écrire après une vie de pêcheur bien remplie …

Mémoires d’un pêcheur au fouet par Jean-Paul Pequegnot, 1992, 168 pages, reliure pleine toile, édition à 1 000 exemplaires, illustré de photos (La pêche à la mouche, principalement, en France dans les années fastes).

Hommage aux truites de la Corse : « Dans l’ensemble, elles sont petites, souvent même très petites. Mais celles que j’ai prises étaient cent pour cent sauvages avec des robes d’une variété et d’une richesse jamais vues ailleurs. »

Ancien exemplaire de Paul Boyer, voir la dédicace de l’auteur :

Le manuscrit qui comporte 7 pages sur le Cusancin qui ne sont pas incorporées dans le livre !

A suivre …

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Jeudi 14 mai qui sera la dernière journée avec Monsieur Pequegnot …

Pêche au fouet des poissons carnassiers par Jean-Paul Pequegnot, 1994 (1° édition), 174 pages, reliure pleine toile, édition à 600 exemplaires numérotés, illustré de photos et dessins (Changement de cap pour l’auteur dont les ouvrages précédents étaient consacrés aux truites, ombres et saumons).

« La pêche au fouet n’est plus seulement la pêche à la mouche sèche et à la nymphe de la truite et de l’ombre. Une révolution est en cours : les pêcheurs à la mouche s’en prennent maintenant à presque toutes les espèces de poissons d’eau douce et salée, tendant à une sorte d’universalité de la plus belle façon de pêcher ».

Le manuscrit du livre :

A suivre avec dans la journée un dernier livre …

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Dernier livre de Monsieur Pequegnot …

Pages d’une vie de pêcheur par Jean-Paul Pequegnot, 2000, 144 pages, édition à 500 exemplaires numérotés, aucune illustration (Aventures de pêche à partir de l’année 77, une nouvelle époque moins bonne que la précédente décrite dans le livre Mémoires d’un pêcheur au fouet de 1992).

A propos des soies « En ce qui concerne les lignes, je peux dire que j’ai passé toutes ces années dans la hantise que les soies naturelles disparaissent, balayées par le succès des lignes synthétiques. Je trouve en effet que ces dernières sont épaisses et que leurs couleurs sont peu discrète. Pour la truite et l’ombre à la mouche sèche, je suis resté fidèle aux naturelles. Heureusement, après les incomparables Stop Fish, nous avons eu les soies de Dubos, puis celles de J.P. Thébault qui sont excellentes. Je me contente de doubles fuseaux de quinze mètres suivis d’un backing. Ça me permet d’être glorieusement mis sur le backing assez souvent, ce qui ne se produit guère avec les lignes de vingt cinq ou trente mètres ».

L’auteur est décédé le 07 juin 2014.

Demain, nous passerons à un autre auteur …

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Voici maintenant un livre qui possède une planche de 12 plumes naturelles pour le montage des mouches artificielles.

Comment je pêche la truite par A. Joly, 1946 (1° édition), 92 pages (L’auteur était instituteur et décrit les différentes façons de pêcher la truite avec une bonne place pour la pêche à la mouche), dessins et croquis de l’auteur, une planche double de 12 plumes qui n’est pas reliée au livre et donc souvent absente ou incomplète si présente.

Préface de Louis Carrère " Certains m’objecteront : « Votre Pallareta, après tout, ce n’est qu’un asticot ». Oui, la ressemblance est assez frappante. Mais, il y a un mais …
Il y a plus de quinze ans, un bon vieux curé asturien m’avait démontré, canne en main, appuyant ses belles démonstrations de sages raisonnements, le danger d’appauvrissement des meilleures rivières, si l’emploi de l’asticot n’était pas interdit. Comme je lui faisait remarquer la ressemblance de la fameuse mouche, dont il m’avait livré le secret, avec l’immonde larve, il me fit remarquer que cette artificielle était un asticot glorifié, un asticot qui avait eu l’insigne honneur de devenir une mouche à truite."

Comment je pêche la truite par A. Joly, 1951 (2° édition), 166 pages, dessins et croquis de l’auteur, une planche double, de 12 plumes, plus ou moins identique à celle de la première édition (édition augmentée de 74 pages).

A suivre …

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Bonjour Michel
Le larousse, il n’a pas quitté mon cartable pendant mes trois années de pensionnat,accompagné par"la pêche et les poissons de nos rivières" de Duborgel, je les ai toujours.
dans ce cartable le reste avait beaucoup moins d’importance pour moi :grinning:
Gérard (abpm)

Bonsoir Gérard,
Ce Larousse a été ma bible et m’a permis de passer des nuits remplis de parties de pêche !
Merci de m’avoir permis de trouver le livre d’Alain de la Simone que j’ai reçu hier et que je vais lire demain dimanche.
Michel

Samedi 16 mai, un petit tour en montagne …

Propos d’un pêcheur montagnard (La pêche en Dauphiné) par Jean Lefrançois, 1945, 214 pages, illustré de 37 bois gravé par jean Muller, il a été tiré 500 exemplaires sur vélin à la forme dont 250 numérotés en plus de l’édition normale (le rendu des illustrations sur l’exemplaire sur vélin est excellent ce qui n’est pas le cas pour l’édition ordinaire).

Le préfacier « … ce petit livre est tout autre chose et plus qu’un aride et savant ouvrage de pêche. C’est avant tout un hymne à nos eaux de montagne, à leur cadre grandiose, aux richesses piscicoles qu’elles recèlent …».

L’auteur à propos de la mouche sèche «La plus belle, la plus luxueuse, la plus enviée, la plus stylisée des pêches, sera toujours la pêche à la mouche sèche ».

A suivre …

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Dimanche 17 mai, restons en montagne …

Sa majesté, la truite de montagne par René Laurent,1948, 336 pages, quelques croquis et dessins, il a été tiré 275 exemplaires sur alfa mousse numérotés en plus de l’édition ordinaire.

« Car c’est là une observation fâcheuse mains incontestable : la truite est, dans nos cours d’eau, chaque année, moins nombreuses.

Les pêcheurs, enfin, ont-ils fait leur examen de conscience ? Combien d’entre eux, obnubilés par l’égoïsme et affligés d’une incurable cuistrerie n’ont pas suivi d’autre politique que celle des résultats en s’acharnant, sans souci du lendemain, à réaliser des tableaux sans cesse plus impressionnants ».

A suivre …

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Et encore en 1948 les congelos n’étaient pas légion

« moins nombreuses » doit s’écrire « moins nombreuse », erreur de recopiage de ma part !

Lundi 18/05 et le temps me manque !

Et si c’était le livre le plus agréable à lire … et une vie de rêve …

Frank Sawyer au bord de sa rivière par Sidney Vines (Traduction de Raymond Rocher), 217 pages, 1986, illustré de nombreux dessins.

A suivre …

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Mardi 19 mai, de retour de la pêche, un joli livre …

La carafe à goujons et autres objets étonnants, utiles à la petite pêche par Alain Galan, 2001, 105 pages, illustré de 22 planches de dessins en h.t.par Charles Gaidy, édition à 550 exemplaires numérotés dont 50 reliés plein cuir.

A suivre …

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Mercredi 20 mai, de retour de la pêche, un livre avec un titre qui donne envie de le découvrir …

A bambous … rompus par Jean Huillet, 1939, 189 pages (livre sur les souvenirs personnels de l’auteur).

Un chapitre du livre est consacré à une interview du constructeur de cannes en bambou refendu, Monsieur Regnault, sur 14 pages.

A suivre …

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