Merci pour ce sujet
Par contre, je ne sais pas vous, mais pour moi, les photos sont de plus ben plus longues à s’ouvrir …
Bonjour,
Pour moi, l’ouverture de la photo c’est moins d’une seconde !
Pas de soucis pour moi non plus.
tu as le même problème sur d’autres sujets?
@+++
Nouvelle journée, nouveaux livres ou brochures pour ce samedi 02 Mai.
Brochures belges :
Guide du pêcheur à la mouche par Jean Leclerc, 1935, 4 pages pour le texte et 6 planches illustrées de mouches artificielles pour la pêche de la truite.
Guide du pêcheur à la mouche par Jean Leclerc, sd 1950, 4 pages pour le texte et 9 planches illustrées de mouches artificielles pour la pêche de la truite et de l’ombre (Les mouches de Mai sont présentes dans cette autre édition avec 2 planches ainsi q’une planche pour l’ombre).
Citation
Non uniquement sur celui-ci, mais ça semble plus rapide ce matin
**Bonjour Michel,
Je ne sais si tu le connais , Aimé Vingtrinier a écrit un petit livre peu connu: les truites de la Bourne, leur passé, leur présent, leur avenir. Lyon 1892. (16 x 25) 7 pages , une planche photographique. Je ne sais pas comment te joindre la photo.
Michel
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La chasse et la pêche en Angleterre et sur le continent traduit de divers ouvrages anglais, 1842, 310 pages (La partie consacrée à la pêche commence, seulement, à la page 277).
A propos du pêcheur à la mouche : « Vêtu d’un habit de couleur sombre, son panier sur la hanche, armé de son roseau souple et flexible auquel se trouve adaptée une petite poulie, muni de lignes solides et d’une boîte à mouches, on le voit assis dès le point du jour sur les bords de la rivière. »
La pêche par un anonyme, 1899, 94 pages ( à noter l’illustration étrange sur la couverture pour un livre de pêche !).
Les principales qualités du pêcheur sont l’adresse, la patience, la résistance à la pluie et autres intempéries; il doit être intelligent, instruit des finesses de son métier, qui varient avec chaque espèce de poissons".
Au Rcwès des Rwines, nouvèlès istwêres di pèche par Félicien Barry, 1943, 154 pages (ouvrage wallon, le titre se traduit par A l’abri des ruines, histoires de pêche; il est possible pour un Français de comprendre plus ou moins le texte ou quelques mots !), illustrations de Gus.
A suivre …
Reprise en ce dimanche 02 Mai :
Les poissons de passage, étude comparée d’organisme, de mœurs et d’instinct par Sabin Berthelot, sd 1875, 326 pages (Anguille et saumon pour ceux qui passent de la mer à l’eau et l’inverse).
Le saumon dans le Haut-Allier, sa vie, sa destruction, sa pêche par Henri Boyer, 1930 (1° éd - autre édition identique en 1948), 175 pages, illustré par de nombreuses photos.
"Le nombre moyen des captures de saumons à la ligne, dans le Haut-Allier, varie de 450 à 700 par saison, et cela représente un beau revenu tiré de la rivière. La pêche du saumon est certainement la plus facile des pêches à la ligne ; et celle où la chance joue aussi le plus grand rôle ; certains l’ont qualifiée « d’anti-sportive ».
C’est à croire qu’il n’ont jamais tenu un saumon au bout de leur canne …
D’un truc à un autre ! Brochet, truite, saumon par Michel Duborgel, 1947 (1° éd), 135 pages.
*Truite, ombre fugitive dans le clapotis d’un ruisseau, sombre éclair dans l’eau bruissante d’une rivière, virgule de couleurs ponctuant l’écume argentée d’un torrent qui gronde.
Tous les Corot, tous les Millet sans cesse renouvelés, toute une vie surprise : mouches dansant leur sarabande, loutre à peine entrevue, tous les oiseaux, toutes les bêtes mystérieusement affairées, toute la beauté de toutes les heures du jour, c’est tout cela que tu évoques : beauté toi-même.
A suivre …
Suite …
Comment je prends mes livres pour les mettre sur ce post ? Au début, en piochant dans les étagères de la bibliothèque avec le risque, au final, de m’y perdre.
Changement depuis hier, je fais mon choix à partir d’une étagère.
La petite et la grande pêche par Cunisset-Carnot, 1914, 95 pages (il n’est pas question de la truite dans cet ouvrage).
" Le goujon ne mérite que des éloges. D’abord il est exquis. Gallien en a parlé en termes flatteurs et montré qu’il le connaissait bien.
Le goujon soutient cette vieille réputation.
Par ses habitudes, ses mœurs, sa combativité, il fait bonne figure dans la rivière.Les jolis reflets nacrés de son corps allongé, la blancheur à peine rosée de son ventre charnu, le rendent séduisant ".
Les poissons d’eau douce et la pisciculture par Ph. Gauckler, 1881 (2° éd plus intéressante que la 1° de 1878 car elle est illustrée de 58 figures), 294 pages.
A suivre …
Reprise en ce lundi 04 mai (toujours dans la même étagère) :
La guirlande de la truite, pastiches littéraires par Georges Griffe, 1951, 69 pages, édition à 1 000 exemplaires n°, illustrations de Jean Guestault (d’Aragon à Baudelaire, en passant par Lamartine ou Péguy et autres).
Charles Péguy :
Nous voici, cheminant, tous les pêcheurs de truite,
Dévalant les torrents, dévalant les ravins,
Tantôt sur le derrière et tantôt sur les mains
Sans que notre illusion s’élimine ni s’effrite.
La pêche en Loire par J. Ivolas, 1893, 123 pages (Pour tout savoir de la pêche sur ce fleuve)
A suivre …
Pas de livre pour ce mardi 05 mai pour cause de télétravail !
A demain …
Reprise en ce mercredi 06 mai (toujours dans la même étagère) :
La canne à mouche. Traité pratique de construction et d’habillage des cannes à mouche par J. de Lespinay, 1991, 271 pages, édition n° à 250 exemplaires dans une reliure toile de l’éditeur + une édition courante (monter une mouche est à la portée de tous mais construire une canne à mouche en bambou refendu, c’est autre chose !).
"Au sens commercial du terme, on peut affirmer que le bambou n’a aucun avenir, et c’est très bien ainsi, car il reste l’apanage des amateurs. Il ne peut être qu’un produit onéreux, réservé à une clientèle restreinte.
Quelques constructeurs amateurs peuvent peut-être franchir le pas et vivre de leurs produits, construisant à une échelle d’autant plus restreinte que leur produit sera meilleur, car à partir d’un certain niveau, qualité et fabrication en série sont des termes incompatibles."
Mémoires d’un vieux pêcheur par Louis Mérat, 1926, 204 pages (l’auteur a écrit ce livre à l’âge de 79 ans donc un âge autorisé pour raconter sa vie de pêcheur principalement au bord de l’Armançon).
"Cette fois, j’ai bien fini, et je me sépare avec regret de mon ami lecteur qui a bien voulu me suivre jusqu’au bout. Quel que soit l’accueil réservé à mon livre, je l’ai écrit consciencieusement, dans le seul but d’être utile à ceux qui le liront.
Tout ce que j’ai décrit est le résultat de mon expérience personnelle, et je la mets avec plaisir au service de qui voudra en profiter."
A suivre …
Un livre pour les pêcheurs et les amateurs de photos …
La pêche à la truite par Marius Mermillon, sd 1949, 90 pages (1° édition, la 2° en 1955 comporte 122 pages avec une couverture identique), illustré par des photographes de renom dont Robert Doisneau.
« Jeune, brûlant d’apprendre, de m’instruire, de m’équiper, sans informateur ni guide, réduit à tout croire d’après l’imprimé, j’avais pris pour bréviaires quelques livres de l’époque, les manuels les plus communs, les articles d’almanach, les moindres lignes qui me tombaient sous les yeux, quand il y était question de la truite et de sa pêche. »
La photo ci-dessous (vitrine d’un magasin d’articles de pêche) est aussi présente dans le livre « La Pêche » édité en 1955 par Larousse (mon premier livre), cela a toujours été une de mes photos préférées surtout durant mes premiers pas de pêcheur.
A suivre …
Un livre sur les observations de deux pêcheurs sur les rivières du Jura et du Haut-Doubs (Doubs, Loue, Ai, Lizon, Lemme,Bienne, Seille, Cuisance).
La truite et l’ombre, pêches sportives, pêches aux appâts naturels, pêches originales par Gabriel Née et Albert Roussel, 1947, 182 pages (1° édition avec environ 80 pages sur la mouche, seconde en 1952 avec 203 pages).
*"Je ne raillerai point ici le pêcheur symbolique qui assis derrière les roseaux ou au fond d’une barque, coiffé d’un large chapeau de paille, accompagné d’un attirail compliqué, attend patiemment un mouvement de la plongeotte.
elui-là est aussi un sage, mais d’un tempérament spécial, que nous, pêcheurs sportifs, nous ne goûtons pas. Malheureusement, quand on parle de pêcheur c’est lui que l’on voit, parce qu’il est partout, même sur l’almanach des Postes ! Et simplement la vue de sa silhouette bonhomme a écarté de nos rangs ceux qui ne connaîtrons jamais les joies de la pêche active".
A suivre …
Un très vieux livres pour les jeunes et moins jeunes (vieux) pêcheurs !
Le pêcheur acharné par Emile Sillag, sd (1888 ou avant - Mention manuscrite d’un oncle qui a offert ce livre à sa nièce en date du premier janvier 1889), 24 pages, 21x28, illustré de 12 gravures chromo (les mésaventures du père Barbillon à la pêche).
Dans le même registre …
Les pêcheurs ennemis par Stahl pour le texte et Robert Tinant pour les dessins, 1882, 16 pages, 21x27 (il est préférable de rencontrer à la pêche un ami …).
A suivre …
Quelques acrobaties avec un auteur Pyrénéen, Joé Combret’s, dont le métier était acrobate-cycliste dans les cirques, il mis fin à sa carrière en 1928 en se brisant les deux bras et les deux jambes après une terrible chute.
Il a écrit quatre ouvrages :
Confidences d’un acrobate pêcheur de truites, 1935, 95 pages, illustré par de nombreux dessins et photos (ce livre ne traite pas de la pêche à la mouche).
Comment pêche les Romanis, 1945 (1° éd, couv. non ill. - 2° éd en 1956, couv. ill., publiée postérieurement au décès de l’auteur datant de 1952), 126 pages (La pêche à la mouche est bien présente).
" S’il existe une croyance bien établie et à jamais indestructible auprès de la majorité des pêcheurs à la ligne, c’est bien celle que les Romanichels usent de recettes mystérieuses et possèdent des secrets infaillibles destinés à la capture du poisson."
Le contre-braconage de pêche, 1947, 197 pages, (livre destiné aux gardes-pêche ainsi qu’à ceux qui sont traqués par les premiers !).
Traité complet de la pêche à la truite, 1948, 220 pages, 208 dessins de l’auteur (le dernier livre de son vivant).
« Il existe pas mal de gens qui se plaise encore à considérer la pêche à la ligne comme une sorte de passe-temps inoffensif, exempt de toute sportivité, réservé aux personnes oisives douées d’un caractère patient. Combien est grande leur erreur ! surtout lorsqu’il s’agit de la pêche des Salmonidés ».
A suivre …
En ce 8 mai, la journée sera consacrée à l’année 1945 avec les revues de cette période et quelques mots sur leur existence.
TRUITE et SAUMON
Bulletin mensuel de l’union Française des pêcheurs de salmonidés – U.F.P.S.
Collaborateur : Carras – Carrère – Chanson – Combret – Laurent – Massé – Reynard – Juge - …
Premier n° : (1) Juin 1945 04 pages
Dernier n° : (34) Mai 1948 12 pages
Changement de présentation au n° 2 avec une photo au centre jusqu’au n° 6, nouvelle présentation qui sera définitive à partir du n° 10 de mai 1946 avec un pêcheur en torrent de montagne sur un fond orangé.
Annonce de la disparition de la revue dans le n° 34 « Le dernier numéro de Truite et saumon sera le dernier. De même que l’U.F.P.S. disparaît pour faire place à l’A.N.P.S. de même Truite et Saumon , nouveau phénix, va renaître de ses cendres sous le nom de Pêche et Sport . … Ce faire-part de décès est donc en même temps un faire-part de naissance. ».
Le numéro 1
Le numéro 2 avec la photo d’un moucheur sur l’Ain
Nouvelle couverture à partir du numéro 10
PÊCHE et SPORT
Revue mensuelle et organe officiel de l’association nationale des pêcheurs sportifs A.N.P.S.– Casting-club de France - U.F.P.S.
Collaborateur : Combret – Laurent – Le Thomas- Renault – Reynard – …
Premier n° : (1) Juin 1948 24 pages
Dernier n° : (14) Aout-Sept 1949 12 pages
Présentation identique de tous les numéros avec une couverture illustrée d’un dessin de Paul Colin.
Annonce du pourquoi Pêche et Sport dans le premier numéro de la revue par E. Vernes « … La fusion du Casting et de l’U.F.P.S.* doit être avant tout la réalisation dans une communauté plus intime et financièrement plus forte du développement de la pêche en France, notre pays étant si riche en possibilités piscicoles et sportives. ».
le numéro 1
A suivre …
Autre revue de l’année 945 :
La PÊCHE INDÉPENDANTE
Photo du n° 177 d’avril 1945 et sous la photo un petit historique de cette revue.
Renaissance :
Enfin ! …
Vous aussi, vous l’avez prononcé ce mot, en rompant la bande de votre chère « Pêche Indépendante ».
Sept longs mois ont passé depuis le jour glorieux de la libération de Paris, alors que la P.I. venait d’être suspendue par les Boches pour la troisième fois…
Revue mensuelle, organe de défense de la pêche et des pêcheurs.
Fondateur-Propriétaire : A.P. DECANTELLE de mars 1929 à janvier 1961 puis à sa mort (décès le 27/12/1960 à l’âge de 82 ans) la revue est reprise par son fils Pierre-P. DECANTELLE à partir du n° 367 de février 1961.
Après avoir quitté en 1929 la revue « La Pêche illustrée » pour ne pas avoir pu conserver l’indépendance de la revue, A.P. Decantelle lancera une nouvelle revue sous le titre « La Pêche Indépendante »
Premier n° : (1) mars 1929
Dernier n° : (376) décembre 1961
Annonce de la disparition de la revue dans le n° 376 de décembre 1961 qui sera le dernier numéro : article intitulé « Suite et … fin » par Pierre-P. Decantelle.
Extrait : « Devant les réalités de la vie, il faut … avouer que l’exploitation dune revue de pêche autonome n’est plus rentable. … Si la pêche indépendante disparaît aujourd’hui, d’autres revues demeurent et je le leur souhaite, pour longtemps. Faites-leur confiance et soutenez-les un peu plus, car vous agirez ainsi dans votre propre intérêt. Notre excellent confère Au bord de l’eau assurera à partir de janvier le service de la revue verte à tous nos adhérents en cours d’abonnement. … »
Photo de l’auteur extraite du livre « La pêche à la belle époque », livre qui sera décrit plus tard.
A suivre …
Un grand classique d’un auteur disparu le 07 juin 2014 :
L’art de la pêche à la mouche sèche par le Docteur Jean-Paul Pequegnot, 1969, 1° édition à 1 000 exemplaires dont 150 sur vergé d’arches crème, 306 pages.
Les autres éditions seront décrites demain, dimanche 10 mai.
« Le maître authentique est celui qui a dépassé le stade de ces enfantillages, qui aime voir pêcher autant que pêcher lui-même, apprendre des autres autant qu’apprendre aux autres, qui tient à ce que son plaisir ne ternisse pas celui de ses amis, mais qui sait qu’en le partageant sans arrière pensée, il lui donne la plus extrême des qualités ».
En dehors de la couverture du livre, les autres photos sont tirées de l’ancien exemplaire de Jean-Marie Rouffaneau qui a écrit Rabouin en 1984 et enrichi de dessins originaux de sa main.
Sur la seconde photo, vous avez un portrait qui doit être celui de Pequegnot, à confirmer.
Si quelqu’un a des informations sur J.M. Rouffaneau, merci de me les faire parvenir.
A suivre …