Bonjour,
Toujours pour les perches, lesté et pas, en pointe. Bien que les brochets aiment bien aussi et « dépouillent » ma boite de petits streamers .
Une couleur bien visible pour eaux claires : j’aime bien apercevoir mes imitations durant la dérive. Quand elles disparaissent, je ferre et souvent ca matche .
J’y connais pas grand chose en streamer mais le plus souvent il faut utiliser un plombage qui le fait évoluer proche du fond ? Un peu comme quand on choisit le poids d’une nymphe dans un poste ?
Pour aller à la profondeur désirée, on utilise des soies plongeantes et on joue sur leur densité comme sur le temps de descente avant l’animation.
Un streamer non lesté nage bien mieux qu’un plombé. Donc on évite de les tester sauf besoin particulier comme la volonté de dandiner les mouches ou de compenser la densité de matériaux flottants utilisés au montage.
En nymphe, l’attractivité est liée à qualité de la dérive. Au streamer, c’est surtout lié aux signaux envoyés par la mouche. Un peu comme en sèche d’ailleurs, la mouche doit envoyer des signaux de vie.
J’ai longtemps pensé que les vibrations, la vitesse d’animation étaient les facteurs prépondérants. J’étais dans l’erreur. Donc exit les bavettes et les animations rapides (sauf exception). Place aux signaux.
Chez nous, en petites rivières, on pêche de 2 façons différentes au streamer. Soit on pêche classiquement aval avec des streamers peu lestés en animant très peu, soit on dandine un streamer très leste au plus proche des caches pour exciter le poisson.
Tout à fait !
Cela me rappelle une partie de pêche au streamer sur le Céou.
Jai commencé à pêcher 3/4 aval ou aval sur près de 300m et pas une touche. Je me suis dit, le poisson est inexistant ou alors je suis complètement à côté de la plaque.
L’idée me prend de remonter à mon point de départ. Foutu pour foutu, tant pis, je décide de rester au stream… 4 truites.
Et pourtant, l’angle de dérive entre la proie est le prédateur est un très puissant signal pour déclencher l’attaque.
Quand on regarde les vidéos d’un prédateur qui attaque, il peut être au milieu de ses proies et n’en attaquer qu’une seule qui se présente avec un angle bien particulier alors que des centaines d’autres sont autour de lui en toute désinvolture. Le simple fait de ne pas nager comme les autres déclenche l’attaque.
C’est vrai aussi en sèche à savoir que le fait de changer d’angle d’attaque est souvent plus important que le fait de changer de mouche pour déclencher la montée de la truite et plus encore de l’ombre.
Bonjour,
Les perches ont validés le streamer « spearmint green » de chez EP FIBERS et les brochets aussi, mais sont partis avec .
Et comme pour le superbe game changers en cervidés de @Juninho, il y a un avant et un après passage chez le coiffeur.
C’est toujours le même dilemme quand on pêche un spot ou il y a brochets et perches.
Pour arriver à toucher les perches, il faut, le plus souvent, un minimum de discrétion et malheureusement ça implique de se faire couper par un broc de temps en temps.
Superbe Jeff! On en mangerait tellement elles sont appétissantes!
Surement une des mouches les plus prenantes qui existe, sur tous les poissons et toute la saison.