Bonsoir,
on reste dans le classique
Oups la couleur! C est olive et pas jaune !
Je pense que c’est parce que la photo est surexposée …
C’est l’époque où l’étau n’est pas au chômage…Quelques bricoles réalisées ces derniers jours…
Bon montage à vous tous !
Nicolas.
Et bien ça chôme pas ! Ils sont superbe t’es photos
La saison de l’ombre touche à son terme, on se prépare à partir traquer les poissons sauvages en lac d’altitude.
Lac d’altitude ?!
Tu auras plus de précisions par message si mon plan fonctionne.
Je continue ma quête de nouvelles perspectives
Bonjour,
2 jolis petits chiros, peux tu m’indiquer tes matériaux employés.
Merci de nous faire partager tout ces montages.
Cdlt.
Salut @ALBAN,
- fil de montage noir, corps en dubbing de lièvre gris avec cerclage cuivre 0.1 mm, thorax en dubbing de taupe, aile en foam
- fil de montage noir, corps en fil de polyester bleu ciel, cerclage cuivre 0.1 mm, thorax comme ci-dessus.
Bravo pour ce montage Norman
Très jolies les mouches comme d’habitude, un grand plaisir de les regarder.
Merci pour le partage tes œuvres
Poissons sauvages ou ensauvagés,malheureusement je ne suis pas très convaincu des poissons sauvages issus de souches naturelles locales Autochtones dans les rivières françaises voir d’Europe !!!
Même dans d’autres continents ils alevinent les rivières et lacs de montagnes jusqu’à utiliser l’avion …
Je suis peut-être pas dans la bonne catégorie sur la seconde partie de mon message
Merci @richard
Pour le reste, c’est clair que le poisson sauvage au sens où tu l’entends est de plus en plus rare, pour autant, il en reste encore. D’autant plus quand on voit la fin que font la quasi totalité des poissons alevinés artificiellement, même avec des souches autochtones (on commence tout juste - enfin ! - à s’en rendre compte) : ce n’est en général pas eux qui deviennent de beaux spécimens, ni qui se reproduisent le mieux. Les poissons sauvages ont une résilience, une robustesse et une longévité souvent nettement supérieure, car leur ADN est profondément adapté à leur rivière. Par exemple, une étude effectuée sur la Glâne en Suisse (https://www.fr.ch/sites/default/files/2019-07/Projet_Glâne_2019.pdf) démontre que si « les poissons issus du repeuplement représentent une part non négligeable (moyenne de 40 %) dans la population des 1+ observés dans les différents secteurs […], ces poissons disparaissent pratiquement des captures l’année suivante, lorsqu’ils sont d’âge +2 (moyenne de 2%). Les poissons issus de pisciculture semblent donc disparaître du milieu naturel entre la première (+1) et la deuxième (+2) année suivant leur mise à l’eau. »
Dans cette étude, « 3910 individus marqués par PIT Tag ont été remis à l’eau dans les neuf secteurs d’étude. Les taux de recapture des poissons marqués après une année sont de 1.2 % (compris entre 0 et 5.5 % en fonction des stations) pour le lot de 2015 et de 0.7 % (compris entre 0 et 4.5 % en fonction des stations) pour le lot de 2016. Au total, 36 truites ont été recapturées après une année (23 pour le lot de 2015 et 13 pour le lot de 2016) sur un total de 3910 individus, soit un taux de recapture de 0.92 % (23/3910). Ainsi, pour obtenir une truite qui survit dans la rivière une année après sa mise à l’eau, il faudrait immerger 109 individus (1/0.0092). A ce stade, les poissons seraient des individus 1+ qui ne seront capturables qu’une année plus tard. Or, la survie à 2+ est encore beaucoup plus faible. Un seul individu marqué par PIT Tag a été retrouvé deux ans après sa mise à l’eau sur les 2933 mis à l’eau […]. Ceci représente donc un taux de recapture de 0.03 % (1/2933). D’après ces statistiques, il serait nécessaire d’immerger 3333 truitelles (1/0.0003) pour en recapturer une deux ans après. »
A titre de comparaison, Gmünder (2002) montre dans son rapport basé sur 13 études menées en Suisse sur les truites que les taux de survie des individus alevinés varient entre
2 et 67 % après une année. Büttiker et Labous (2002) observent des taux de recapture des truites marquées de 4.7 % et 1.5 % après une année. Richard et ses collègues (2013) obtiennent des taux de l’ordre de 5 %. Après deux ans, la plupart des études s’accordent pour démontrer une disparition souvent massive des individus alevinés.
Conclusion : il suffit de pêcher les gros poissons pour être pratiquement sûr d’avoir affaire à du sauvage.