Du coup tu dois avoir un poids total très faible avec le porte moulinet en liège ?
je viens de la peser 72g, une petite plume et je pourrais descendre encore de 10g avec un porte moulinet culot bague et un stripper Recoil. Mais ce serait des choix avant tout esthétiques car 70g c’est déjà super light
Elégante, sobre et la pureté des beaux objets ! comme toujours.
Je suis vraiment fan de tes réalisations de passionné.
Merci beaucoup Ça m’encourage !
CTS Affinity X 9’ #5.
Couleur : Tangerine
Porte-moulinet ALPS, insert en corne de zébu.
Poignée bicolore orange et noire.
Stripper fuji, anneaux Alps
Ligatures en nylon, 3 teintes.
Elle a raté l’ouverture de peu
Elle est tout simplement Magnifique, bravo pour ce beau travail !!
Merci beaucoup pour le compliment
Ca rend bien @Vgreg la poignée en kevlar carbone, je me suis toujours demandé ce que ça donnerai un blank avec ce tissage, la douceur du kevlar plus ou moins équivalente à la fibre de verre et la rigidité du carbone…
Quelques images d’une 590G qui quitte l’atelier demain matin de bon heure, ça manque un peu de lumière pour les photos.
Quelle pureté dans ce montage. Toujours un plaisir de regarder tes réalisations Fred.
merci ! c’est tout simple effectivement, je vais plus les signer je crois qu’on les reconnais
Bon ce coup-ci on va sortir des sentiers battus avec cette canne un peu spéciale.
Je vous demande par avance de m’excuser pour la tartine qui va suivre
Quand un projet naît d’une petite expérience.
Celui-ci a débuté par le tournage d’un porte-moulinet à bague en aluminium auquel j’ai fait subir une oxydation pour lui donner un petit coup de vieux… juste pour voir.
De là est venue l’idée de créer une une canne à mouche faussement ancienne, inspirée des rat rods américaines des années 40 /50.
Tout d’abord trouver un insert dans le thème. Quoi de mieux que de partir sur un bout de morta stabilisé, simplement tourné et sans finition pour conserver au toucher la texture du chêne en cours de fossilisation.
Puis trouver ensuite le blank Adhoc. Je n’imagine pas autre chose que de la fibre de verre, mais sans son côté coloré ni son aspect translucide. C’est l’occasion de sortir ce petit blank de 5’1", noir, qui traîne depuis des mois. Trop lisse, trop brillant, un coup de papier de verre et quelques éraflures sur toute sa longueur lui donnent rapidement un aspect dirty qui rappelle la texture de l’insert.
La poignée ensuite.
On m’a proposé du cuir, mais trop incompatible avec l’eau. Le rotin mais trop éloigné du thème, etc…
Finalement, j’ai jeté mon dévolu sur les rondelles de liège les plus moches qui traînaient d’un mon stock. Une forme brute, cylindrique, toute simple. Pour faire disparaître l’aspect trop neuf, trop propre du liège, la poignée est passée au décapeur thermique à 500 degrés. Attention à être précis et rapide pour éviter de se retrouver avec un bout de charbon. Après application d un bouche pore et un nouveau passage au ponçage la poignée est prête, enfin presque.
Une rondelle d’aluminium oxydé est placée à l’avant. Une façon de rappeler le porte-moulinet et d’insister sur le côté métallique du projet.
Pm, insert, poignée une fois assemblés et collés, il ne reste qu’à monter les anneaux.
Le stripper est une agate blanche dont la monture a été bleuie, le reste des anneaux, des Recoil récupérés d un précédent montage. L’anneau de scion est un fuji passé à la flamme pour faire disparaître son brillant.
Quelques essais de ligatures avec divers nylons n’arrivent pas à me convaincre. Les rat rods transpirent la ferraille, la ferraille bien brute et ces ligatures ne collent pas avec le reste.
Il faut des ligatures en métal. Ok, le gun smoke sera parfait, mais une ligature complète, c est trop. Trop propre, pas assez root.
Avec un petit tour de passe-passe, il y a moyen de donner l’illusion que les anneaux ont été fixés à la va-vite par 3 ou 4 tours de fil métallique. Pour cela il suffit de réaliser une ligature standard avec une soie naturelle qui disparaîtra une fois le vernis appliqué et de réaliser quelques enroulements de fil métallique par dessus.
Le vernis appliqué, on pourrait s’y laisser prendre.
Une signature de circonstance, quelques tours de fil métallique supplémentaires et il ne reste plus qu’à vernir.
Au final, une canne de 5’1" mono brin, qui s’accommodera parfaitement d’une soie de 4 et permettra de pêcher aisément dans les ruisseaux sous les frondaisons.
Avec la certitude de ne jamais croiser sa jumelle au bord de l’eau.
Merci de m’avoir lu.
Et bien, on peut dire que c est réussi,
Du jamais vu, et je dois dire que je la trouve belle
Bon je sais pas si c est le but escompté
Plus qu’à trouver le moulinet qui va avec
Extraordinaire !
Probablement un des montages les plus originaux et abouti que j ai jamais vu. Le résultat est une canne avec une personnalité incroyable. Chapeau bas à l artiste!
Merci Nutnut.
Le but est quand même quelle soit joile, si si
Et qu’elle soit également pêchante. A vérifier le prochain weekend.
Le Lightweight est légèrement trop lourd, le flightweight semble plus adapté. En plus niveau couleur, il vont assez bien ensembles.
Belle idée, beau projet, réalisation top.
mais si je n’ai pas lu le préambule et que j’ai cette canne en main je risque de me poser des questions sur le solidités des ligatures…
Mais vu que je n’ai jamais croisé de cannes de cet âge je me dirai peut être que c’était le montage de l’époque et que si celui-ci est arrivé jusqu’à moi c’est qu’il est solide.
bravo
Très original, bravo!
du bel ouvrage sorti des sentiers battus, ça fait plaisir de voir ce genre de montage.
Ça rend bien beau projet !
@Vgreg , tes réalisations sont toujours très bien réalisées, mais je n’accroche pas trop les montages très colorés
Mais là, le projet et le rendu final est superbe, j’adhère complètement ! Bravo