NAF : 1 ou 2 Nymphes?

Faites votre propre expérience, il n’y a que ça de vrai. Mais si vous ne ressentez pas ces différences lors de votre dérive… c’est qu’il y encore un peu de travail :wink:

ben je ne sais pas ce qu’il te faut avec l’ensemble des arguments et techniques qui t’ont été donné :grinning_face_with_smiling_eyes:

Sur une saison, c’est largement plus de 30% de prises sur la potence… s’en priver c’est un peu dommage non?
il faut simplement apprendre à la gérer, dans le choix des nymphes, leur poids, la hauteur de la potence par rapport à la hauteur d’eau, le type de veine qui est parcouru, l’activité des poissons ou pas.

Oui et non…
Beaucoup des éléments donnés sont surtout des habitudes, et on est d’accord que c’est difficile de comparer : ce n’est pas parce que 30% ont été piqués sur la potence que s’il n’y en avait pas les poissons n’auraient pas été piqués sur une seule nymphe, quitte à faire plusieurs dérives (je sais pas si c’est clair).

Du coup je retiens un argument réél « pour », qui me semble expérimentable : les 2 nymphes permettent de longues dérives bien « ancré ».

Et le contre que j’avais évoqué : pas très précis / confortable.

En fait le succès des prises est surtout lié à la qualité des dérives (on est tous d’accord là dessus je pense), donc la plupart des autres « arguments pour » sont liés au point principal qu ia été évoqué : de meilleures longues dérives, que je vais donc tester.

C’est au contraire très facile à comparer.
Il ne sert à rien de faire des dizaines de dérives avec la même nymphe dans une même veine. si ta dérive est bonne, à la bonne hauteur, à la bonne vitesse et sans dragage, quand le poisson est là, il prend.
Si dans une veine donnée, après 3-4 bonnes dérives, ce n’est pas pris, soit il faut changer de veine, soit changer de nymphe pour prospecter autrement (plus léger/plus lourd et etc).
L’avantage de la nymphe supplémentaire en potence, c’est que sur la même dérive, tu vas faire 2 fois le boulot, tout simplement.

non, franchement, si tu ne pêche pas avec des enclumes, que tu gères bien la différence de poids avec la nymphe de pieds, ça ne change pas grand chose.

Comme le dit Xav, et c’est valable pour toutes les techniques de pêche à la mouche, il n’y a pas 50 solutions, chacun se crée sa propre expérience en pêchant, pêchant et re-pêchant! :wink:

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Ah mais j’ai pas dit que je faisais des 10aines de dérives :slight_smile: Et bien d’accord sur le fait qu’en effet on sait vite si le poisson est actif.
L’idée de faire 2 fois le boulot, ok mais pour moi ce n’est pas un argument majeur, je suis loin d’être un contemplatif et j’aime faire du poisson mais je ne suis pas pressé à ce point !

Par contre l’idée des meilleures longues dérives là pour moi c’est un vrai plus.

Tout à fait, je n’applique jamais de recettes toutes faites à la pêche, quelle qu’elle soit !

Du coup vous avez une règle particulière pour la répartition du poids entre les 2 nymphes.

oui bien sur, je choisi le poids de ma nymphe de pointe en fonction de la vitesse et de la force du courant que j’imagine, et bien souvent, ma nymphe de potence est beaucoup plus légère voire même pas du tout lestée. ça lui donne beaucoup plus de « vie ».
d’une manière générale je pêche de plus en plus souvent en nymphe légère. au départ, j’avais tendance à pêcher trop lourd, ce qui, à mon avis est une erreur pour avoir des dérives les plus naturelles possibles.

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Oui ça c’est clair, plus on progresse et plus on pêche light.
Mais du coup si la nymphe de potence est légère, le phénomène d’ancrage supérieur est quand même là ?

oui bien sur.
la difficulté principale dans cette technique c’est la prise de contact avec ses nymphes, à les « sentir » le plus rapidement possible après le posé, ce qui permet de gérer au mieux la dérive et de la prolonger au maximum.

Le problème sur les poissons pas trop cons c’est que tu as qu’une seule chance. Si ça passe mal une fois et que le poisson le voie, derrière c’est mort.
Donc le fait de devoir régler sa dérive plusieurs fois, casse souvent le coup.

Je ne vous dirai pas comment je pêche, étant trop médiocre en NAF pour donner des conseils. (Si je n’avais pas vu des tops pêcheurs à l’oeuvre (de loin), je crois bien que je me prendrais pour un cador :sweat_smile:)
D’ailleurs j’aimerais bien lire un peu les conseils des dieux de la nymphe, parce que franchement il y a un monde entre le nympheur de base qui prend ses 10 truites et le nympheur qui est obligé d’utiliser un compteur de prise pour ne pas oublier sa performance !

C’est quand même une pêche extrêmement productive quand elle est bien pratiquée, je pêche pas mal sur l’Albarine (en début de saison, ensuite c’est NAV), qui est une rivière avec beaucoup de pression de pêche, ben souvent quand même c’est du « ramassage », et c’est souvent le cas sur la plupart des cours d’eau que j’ai pratiqué.

C’est parce qu’il y a beaucoup de poisson dans cette rivière. J’y ai pêché pour la première fois cette année, un mauvais jour d’après les locaux, et je me suis régalé, autant en nymphe qu’en sèche.
Va pêcher la Loire en nymphe, c’est pas la même musique ! Autant les bons jours tout le monde prend quelques poissons, mais les autres jours t’as intérêt à être bon et avoir une sacré confiance en toi, sinon tu fais rien.

J’avoue que pêcher les rivières à faible densité c’est pas trop mon kif :slight_smile:

Bonjour,
La pêche reste la pêche même en nymphe au fil, suffit pas de changer la nymphe ou de baisser le diamètre de la pointe pour avoir un maximum de touche, faut aussi comme dans les autres pêches travailler l’approche, le posé, le placement, la tension du fil, etc…après 20 ans de pratique je me suis pris une belle taule la semaine dernière. Trois kilomètres plus haut des amis belges avaient fait une pêche correcte: 9 centième et une seule micro nymphe et encore c’était pas la folie! c’est cela la magie de la pêche, chercher encore chercher et parfois on trouve, ou pas.

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Deux points pas encore évoqués
Pour les deux nymphes: le plaisir de faire des essais et de s instruire comparant deux modèles de nymphe. J aime beaucoup voir sur laquelle des deux j ai pris
Contre.:si le coin est branché moi il m arrive de temps a autre de toucher les branches. Avec deux nymphes ca s enroulé et c est de suite le bazar

Au détail près que je trouve qu’il manque quand même un mot à cette phrase tout est dit.

C’est sans doute ce qui explique l’efficacité de cette pêche.

Après, avec une seule mouche, ça me fait penser à ce qu’on peut ressentir lorsqu’on pêche en noyée sans la troisième mouche : il manque un truc.

Je ne sais pas si ça vient du fait que je pêche une rivière à ombre mais je prends plus de poissons sur la sauteuse que sur la mouche de pointe sur l’ensemble de la saison.

À moins que je ne considère la mouche de pointe que comme un lestage?

Fred

Je tiens à préciser des le début que je n y connais rien en naf…

Pourquoi toujours mettre la plus lourde en pointe? Avez vous déjà essayé l inverse?

Dans ma tête j ai l impression qu une nymphe non lestée en pointe emmener avec une plus lourde au dessus serai totalement libre :thinking: et pecherai bien mieux ?

Pour les coups à l’arbalète ou demandant une forte précision (pèche d’une petite retourne par exemple) ou d’un coup très rapide, je pèche à une seule nymphe afin d’avoir un max de précision.

Pour pécher dans les autres cas, c’est systématiquement à 2 mouches afin de pécher à deux auteurs différentes et d’avoir des mouches plus légère. L’utilisation de 2 mouches a pour moi plusieurs avantages:

  • Utilisation de nymphe plus légères
  • Possibilité de présenter une toute petite nymphe dans des courants soutenu en période d’étiage en mettant une nymphe lourdes en pointe
  • Possibilité de présenter deux modèles différents afin de trouver la pèche plus rapidement (exemple une mouche avec un tag et une plus neutre ou une perdigone et une faisant tail)
  • Le seul inconvénient que je vois est la perte régulière de 2 mouches au lieu d’une et donc des heures d’hivers devant l’étaux en hivers :wink:

Lorsque tu passe de 2 à 1 nymphe, il faut généralement alourdir ta nymphe afin de conserver la même vitesse d’immersion.

PS:
Concernant la pèche à la nymphe au toc, il est quasi impossible de lancer des nymphes avec des billes de l’ordre de 2mm à plusieurs mètres de distance. Richard, essaye de pécher avec ta canne au toc et une soies de 0.55 et tu verra que c’est une vrai technique a part entière.

Daniel

Je ne suis pas forcément d’accord. J’arrive assez aisément. Je pêche tout de même sensiblement qu’à une nymphe.

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100 % d’accord avec toi

Il est tout à fait possible de mettre la nymphe la plus lourde en potence, en loisir tout du moins. A un moment donné il me semble que c’était interdit en compétition… maintenant je ne sais pas.
Avantage de procéder de la sorte on peut faire passer une micro nymphe au raz du fond.

2 inconvénients majeurs :

  • la détection de la touche (car dans ce cas on pêche généralement aval avec la petite nymphe qui passe avant la grosse… en gros une dérive qui s’apparente davantage à une dérive au toc qu’en Naf et contrairement aux appâts naturels les poissons gardent moins longtemps l’hameçon en bouche)
  • le nombre de décrochages qui augmente significativement avec la grosse nymphe qui vient détendre la pointe à la moindre perte de tension de la ligne

Encore une fois… toutes ces explications ne servent pas à grand chose si vous ne faites pas vous même vos propres expériences. Il faut sentir ces choses là soi même pour progresser.

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