NAF : 1 ou 2 Nymphes?

Merci pour vos réponses , je vois bien avec vos explications maintenant :wink:

Idem pour moi c’est entre 30 à 35-40 % des prises sur la nymphe de potence !

si la nymphe de potence est plus légère, ce qui est souvent le cas, le courant l’amène en premier sur la gueule de la truite, ce qui explique en parti le fait que ce soit celle-ci qui est souvent saisie.
Par contre pour le fait de prendre contact avec sa nymphe dès qu’elle touche l’eau, du coup comment faites-vous pour la laisser atteindre le fond avec une bannière tendue ?
J’essaye toujours de faire un poser en cloche, mais en générale je laisse passer un court instant bannière détendue pour atteindre la couche d’eau désirée.

Bonjour,
L’idéal est un posé plaqué pour donner de la vitesse à la nymphe afin qu’elle aille au fond le plus rapidement possible , dès que la nymphe rentre dans l’eau il faut lever la canne pour être en contact. Si on est pas sur d’être au fond on peut accompagner la nymphe en abaissant ensuite progressivement la canne. Pour les ombres qui recrachent très vite, un simple mou suffit à louper pas mal de touche.

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Yannick Rivière a fait une super vidéo (merci à lui !) : pêche sportive partie 1 - YouTube
En la revoyant, je viens de m’apercevoir que je fais le faignant sur la pointe dégressive. Je mets uniquement une pointe au bout du fluo, alors que Yannick mets trois sections différentes pour faciliter l’étalement.

Cette série de trois vidéos est fort bien faite ( on sent la " patte " des pros ), c’est je pense ma préférée.
Remarquez bien que lorsqu’il explique le geste à son collègue, il n’y a qu’une nymphe, alors que lorsqu’il pratique lui même, il y en a deux.
C’est la même gestuelle, la nymphe de pointe est la même, et ils prennent du poisson tous les deux.
Du coup, je dirai que l’on peut pêcher aussi bien avec une qu’avec deux, et que l’équilibre entre la profondeur, la vitesse du courant et le lestage sont primordiaux.

merci ! Bizarrement je pensais qu’avec un posé plaqué, le courant tirant plus sur la nymphe, celle-ci met plus de temps à atteindre le fond.

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C’est vrai que ça va à l’encontre de ce que l’on fait en nav.

La grosse astuce pour bien catapulter la/les nymphe/s est expliquée par Yannick Rivière dans la vidéo.
Ca se passe à l’arrière, bien laisser les nymphes descendre en aval du pêcheur, ce qui permet au lancer avant de charger la canne avec la résistance des nymphes dans l’eau et d’éjecter le bazarre avec force vers l’amont, passage à 9:58 : pêche sportive partie 1 - YouTube

Oui c’est nécessaire mais pas suffisant. Après c’est juste de la mécanique. Il faut réfléchir comment augmenter la vitesse d’impact des nymphes sur l’eau sans compromettre la dérive ultérieure.

Chacun a son geste mais il faut agir juste avant le posé.

Fred

J’ai connu un excellent pêcheur espagnol qui pratiquait de la sorte, la + lourde en potence et la + légère en pointe. Cela permet de faire passer la nymphe de pointe sous les rochers. Perso, ça me semble compliqué, en tout cas, je n’ai jamais essayé.